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Goitre – Quels sont les signes et les traitements de cette maladie de la glande thyroïde ?

goitre

Le goitre se traduit comme l’augmentation en volume de la glande thyroïde, située dans la région antérieure du cou. C’est une affection très fréquente qui touche près de 800 millions de personnes à travers le monde entier. Elle touche plus les femmes que les hommes et les risques s’élèvent avec l’âge. Les facteurs congénitaux, certaines affections et la carence en iode sont parmi les causes.

Les différents types de goitre et leurs particularités

Le goitre peut être homogène ou hétérogène avec un ou plusieurs noyaux. Il existe en existe plusieurs types et chacun possède leurs particularités.

Les goitres tumoraux – qu’est-ce c’est ?

Les goitres tumoraux ou tumeurs des thyroïdes touchent particulièrement les femmes. Le diagnostic se fait par palpation mais ne permet pas de justifier la nature de ce goitre. Pour y parvenir, les médecins essaient de trouver des signes de compression locale. Les plus fréquents sont :

La réalisation des autres examens comme la radiographie du cou, l’échographie et la scintigraphie s’imposent également. La radiographie a pour objet de rechercher les calcifications ou l’extension du goitre vers le thorax. L’échographie permet de diagnostiquer le kyste thyroïdien. La dernière c’est la scintigraphie qui consiste à préciser la localisation et la nature des lésions dans la thyroïde.

Le goitre avec hypothyroïdie et ses particularités

C’est une maladie causée par un défaut de production hormonale. Différents éléments peuvent favoriser ce problème de production hormonale :

Lorsque la glande thyroïde sécrète assez ou ne sécrète plus d’hormones, l’hypophyse augmente la sécrétion de TSH. Cette hormone augmente la synthèse d’hormones thyroïdiennes et entraîne une augmentation de la glande.

Les autres goitres les plus fréquents

Hormis les deux types de goitres mentionnés plus haut, il y a aussi trois autres types qui sont aussi très fréquents : les goitres inflammatoires ; les goitres vasculaires et les goitres simples. Les goitres inflammatoires sont visibles au cours des thyroïdes. Cette maladie entraîne une douleur spontanée, notamment à la palpation.

Les goitres vasculaires ou la maladie de Basedow sont reconnus suite à un examen clinique. Ils se caractérisent par la présence de souffles à l’auscultation et une impression de frémissement à la palpation. Dans la plupart des cas, cette maladie est synonyme de la maladie de Basedow. Le dernier type c’est goitre qui correspond à une augmentation isolée du volume de la glande thyroïde. Il n’entraine ni tumeur ni inflammation.

Les principales causes de goitre

Différents facteurs peuvent favoriser l’augmentation du volume de la glande thyroïde. Dans tous les cas, l’hypersécrétion prolongée de TSH due à une insuffisance sécrétoire de la glande accompagne toujours les autres causes du goitre. Cette insuffisance sécrétoire résulte d’un trouble de la synthèse hormonale favorisée par certains éléments :

Comment traiter le goitre ?

Il faut néanmoins souligner que certains goitres n’influencent pas les sécrétions des hormones. Ils gardent une taille restreinte et ne créent aucune compression. Un suivi endocrinologique comprenant une échographie, un bilan sanguin et une palpation doivent être réalisés de manière régulière pour suivre son évolution. Si le goitre est volumineux, compressifs, gênant et ne réagit à aucun traitement médical, l’opération chirurgicale est l’unique issue.

S’il entraîne une gêne au niveau du cou et des aspects inesthétiques, l’opération chirurgicale reste la meilleure solution pour le traiter. Il s’agit d’une ablation complète ou partielle de la glande thyroïdectomie. Pour le cas des goitres tumoraux pouvant envahir la poitrine, un traitement chirurgical est aussi indiqué. Le chirurgien réalise une incision au niveau du cou ou une ouverture du sternum. Quel que soit le traitement, une correction de la carence en iode doit être réalisée pour prévenir les autres risques.

Comment prévenir le goitre ?

La prévention des goitres consiste à réduire les conséquences de la carence en iode chez l’adulte, les enfants et les nouveau-nés. Quelle que soit la nature de la maladie, l’enrichissement en iode du sel reste le meilleur moyen de prévention et aussi de traitement. Chez les patients porteurs de goitre qui vivent dans les zones où le sel n’est pas enrichi en iode, l’huile iodée  est recommandée. L’OMS recommande de donner 1 capsule à 190mg d’iode pour un enfant de moins d’un an, 2 capsules pour les enfants de 1 à 6 ans, 3 capsules pour les enfants de 6 à 15 ans et 2 capsules pour les femmes enceintes, allaitante ou en âge de procréer.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_674_goitres.htm
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=goitre

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