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Cancer de l’utérus : les cinq principaux points à savoir

De plus en plus de femmes contractent aujourd’hui le cancer de l’utérus. Faites plus ample connaissance avec cette maladie pour mieux y faire face, car les chiffres font assez peur aujourd’hui. Découvrez dans cet article les principaux points importants qu’il faut absolument savoir concernant le cancer du col de l’utérus.

Le cancer de l’utérus : késako ?

Tout d’abord, il est important de connaître ce qu’est réellement cette maladie. Le cancer du col de l’utérus est une maladie qui touche les cellules au niveau de la muqueuse du col de l’utérus. Il affecte donc le tissu qui recouvre cette partie du corps de la femme. En effet, cette tumeur maligne a tendance à se développer sur l’épithélium. Elle touche la partie inférieure et étroite de l’utérus, qui relie le corps de l’utérus au vagin.

Figurant parmi l’un des plus fréquents cancers chez la population féminine dans le monde entier, le cancer de l’utérus fait de nombreuses victimes. En effet, d’après les données statistiques, le cancer du col utérin fait partie des cancers qui ont ôté près de 8,8 millions de vies en 2015. Cependant, le fait de le dépister avant peut sauver des vies. C’est pourquoi il est important de connaître son origine pour pouvoir mieux l’affronter.

Le cancer de l’utérus : d’où provient-il ?

Ce cancer est généralement lié à la présence de HPV, un virus qui se transmet sexuellement. Appelé également papillomavirus humain, ce virus est très fréquent étant donné que 80% de la population féminine le rencontre. Le papillomavirus humain disparaît de l’organisme de manière spontanée, mais peut des fois persister sur le col de l’utérus. De ce fait, il y a apparition de lésions précancéreuses au niveau des cellules. Si c’est le cas, il se peut que les lésions disparaissent ou évoluent en cancer.

D’autres facteurs peuvent aussi intervenir dans le développement du cancer du col utérin. Il s’agit des infections à VIH et du tabagisme. Si la forme du cancer est plus avancé, la maladie est dite invasive. Notez qu’au stade I, le cancer se limite uniquement au col. Ensuite au stade II, il va attaquer la partie avoisinante. Au stade III, il touche plus de ⅔ du vagin et du tissu péri-utérin. Enfin, au stade IV, la maladi va infiltrer les autres organes, notamment le rectum et la vessie. Il est alors fortement recommandé de prêter attention aux symptômes suivants.

Comment reconnaître un cancer du col utérin ?

Au tout début de son développement, le cancer de l’utérus présente très peu de symptômes. Ensuite, il se développe et se manifeste principalement par des saignements alors que vous n’avez pas vos règles. Les douleurs ressenties lors des rapports sexuels peuvent également être des signaux alarmants. Si vous ressentez aussi des douleurs ou des gênes lorsque vous urinez, dites-vous qu’il peut s’agir d’un signe avant coureur.

Toutefois, il se peut que ces symptômes correspondent aussi à d’autres pathologies non cancéreuses. Il y a par exemple les IST ou infections sexuellement transmissibles. Dans ce cas, le mieux est de consulter votre gynécologue ou votre médecin traitant si jamais vous présentez des signaux inquiétants. Des examens médicaux vous permettent de vous fixer et de procéder rapidement au traitement dans le cas où le cancer du col utérin se confirme.

Connaître à quel stade se situe le cancer de l’utérus pour mieux le traiter

Il faut noter que le traitement adapté dépend essentiellement du stade du cancer lors du diagnostic médical. Chaque modalité de traitement doit être décidée en concertation avec la partie médicale et la patiente. La phase précancéreuse peut être traitée avec diverses méthodes. Il y a par exemple la méthode peu agressive telle que la cryothérapie ou le traitement au laser. La première fait appel au froid. Il y a aussi la méthode de conisation consistant à enlever une partie du col de l’utérus.

Sinon pour les petites tumeurs situées au col utérin, le corps médical propose souvent l’ablation du col ou de tout l’utérus. Cette pratique est appelée hystérectomie. Par contre pour les tumeurs plus importantes, l’ablation des ovaires, des ganglions et des trompes est au programme. L’équipe médicale peut aussi proposer la méthode de la radiothérapie. Enfin, pour les stades avancés où la tumeur a tendance à toucher d’autres parties, la chirurgie n’est plus la solution idéale. ll faut plutôt envisager la chimiothérapie associée à la radiothérapie.

Comment faire pour prévenir le cancer du col utérin ?

Il existe deux types de préventions afin d’éviter le déclenchement d’un processus cancéreux. Découvrez-les dans les parties suivantes.

La vaccination : pour une prévention primaire

Cela fait quelques années que se faire vacciner est désormais possible pour prévenir le cancer du col de l’utérus. Les deux vaccins qui ont été mis sur le marché ont pour rôle de prévenir les plus virulentes des souches de HPV. De ce fait, ils peuvent aider la population féminine à éviter ce type de cancer d’environ 70%.

Pour que ces vaccins soient plus efficaces, il est recommandé de les faire administrer assez tôt aux filles âgées de 11 à 14 ans. A cette tranche d’âge, il est beaucoup plus sûr que les adolescentes n’ont pas encore débuté leur vie intime. Notez tout de même que ces vaccins n’assurent pas une protection contre tous les HPV. Ils ne protègent pas non plus de toutes les lésions précancéreuses. Sachez aussi que les vaccins ne sont pas efficaces à 100%. Alors, même si vous avez déjà été vaccinée, il faut toujours effectuer un dépistage et une surveillance par frottis.

Le frottis : pour mieux se fixer sur un cancer de l’utérus

Cette technique de prévention secondaire permet de dépister au plus vite l’existence de lésions précancéreuses. En effet, cette action consiste à effectuer un prélèvement cellulaire au niveau de la surface du col utérin. Les cellules prélevées vont ensuite être analysées. Il est recommandé de réaliser un frottis cervico-utérin tous les trois ans suite à deux frottis normaux espacés d’une année. Cette recommandation s’adresse aux femmes de 25 à 65 ans ayant déjà une activité sexuelle.

Le frottis, s’il est effectué de manière régulière, détecte les cellules anormales situées au niveau du col utérin. Retenez bien que plus une anomalie est détectée plus tôt, plus il est facile et possible de la soigner à temps. Si jamais le frottis est douteux et qu’il y a des anomalies repérées, des examens plus approfondis seront programmés. Ceux-ci varient selon l’anomalie détectée. lls comprennent essentiellement : un test HPV, une biopsie, un second frottis après six mois d’intervalle et une colposcopie.

Vous disposez désormais des principales informations concernant le cancer du col utérin. Où en êtes-vous actuellement pour ce qui est de la prévention ou du traitement de cette maladie ?

Sources scientifiques :
https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/human-papillomavirus-(hpv)-and-cervical-cancer
http://www.scientifique-en-chef.gouv.qc.ca/impacts/mieux-depister-cancer-col-de-luterus/