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Cancer du pancréas : un nouvel espoir

Cancer du pancréas

Fini le cancer du pancréas ! Chaque année, la communauté scientifique et des spécialistes en cancérologie se réunissent pour aboutir à de nouvelles mesures et proposer de nouvelles solutions pour traiter les maladies cancéreuses. Les congrès se tiennent à Chicago. Dernièrement, il a été publié qu’un nouveau traitement du cancer de pancréas est actuellement en cours de validation. Une chimiothérapie qui permettrait 19 mois de survie aux malades et 5 ans d’espérance de vie en moyenne :  un réel nouvel espoir ! Tour d’horizon sur cette bonne nouvelle.

Une survie de 20 mois et une espérance de vie de 5 ans en moyenne

Une nouvelle chimiothérapie contre le cancer du pancréas vient d’être testée sur 493 patients. Ce sont des malades âgés de 18 à 79 ans et ayant déjà été opérés d’un adénocarcinome auprès de 77 centres médicaux en France et au Canada.L’étude consistait à l’association d’une polychimiothérapie, le folfirinox(à base d’oxaliplatine, d’acide folinique, d’irinotécan, et de 5-fluorouracile), à la chimiothérapie de référence, la gemcitabine. Les chercheurs ont donc réparti les malades en deux groupes distincts, pour un traitement adjuvant de 6 mois. Le but était d’éliminer les cellules cancéreuses résiduelles.

Une lueur d’espoir pour les malades

Les résultats sont plus qu’encourageants. Après 3 ans, 39,7% des patients ayant suivi le protocole de folfirinox n’ont point rechuté. Leur espérance de viea été prolongée de plus de 19 mois. Ils ont survécujusqu’à 54,4 mois soit 4 ans et demi alors que ceux ayant suivi la gemcytabine n’ont réussi à vivre que pendant seulement 35 mois soit 3 ans. L’apparition d’éventuelles métastases a été donc retardée d’un an.

Une meilleure qualité de vie pour les malades du cancer du pancréas

Malgré les effets secondaires probablement importants de cette nouvelle thérapie contre le cancer du pancréas, les malades l’ont accueilli à cœur ouvert. Vivre 5 ans de plus leur donne une vraie lueur d’espoir de pouvoir en guérir définitivement.

Eh oui, c’st un grand espoir qui s’affiche dans l’histoire de la Médecine et de la Science. Le cancer du pancréas fait partie des plus graves formes de cancer constatées qu’il a été considéré comme une condamnation à mort. Aujourd’hui, les avancées de la Science ont permis de rehausser l’espérance de vie des malades. Elles ont également permis d’améliorer leur qualité de vie.

Des effets secondaires, oui mais minimes

Nous vous mentirons si nous vous disons que ce nouveau plan cancer ne comporte aucun effet secondaire. Malheureusement que non. Près de 20% des patients souffrent de diarrhées, de paresthésies incluant fourmillements et engourdissements, de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales et d’inflammations des muqueuses. Ces effets indésirables restent cependant assez gérables. Ils disparaissent au bout de quelques mois, et ce même sans intervention chirurgicale.

Le nouveau traitement contre le cancer du pancréas est prescrit dans de bonnes conditions. Il est plus sûr et plus sécurisé. Pour ce faire, les médecins ont élaboré des prises en charge spécifiques des manifestations de toxicités chez leurs patients.

Un déficit en DPD détecté

La forte présence de fluorouracile dans le procédé Folfirinox conduit aussi au déficit en DPD. Cependant, aucun document n’a jusqu’à maintenant préconisé de dépister systématiquement une possible déficience en DPD du fait de la consommation de l’uracilémie, comme le recommandent l’INCA et la HAS depuis le 18 décembre dernier. À la place, des recommandations stipulant que le Folfirinox ne doit être administré à des patients où il y a déficience avérée en DPD sont actuellement en cours d’adoption. Il reste à savoir si cette nouvelle recherche sur le cancer peut être appliquée en période pré-opératoire, bien avant que la tumeur ne s’agrandisse. Cela pourrait permettre aux chirurgiens d’enlever tous les résidus de certains cancers, une bonne forme de lutte contre le cancer du pancréas précocement. La réponse ne nous sera peut-être pas délivrée qu’après plusieurs années.

La modification du protocole Folfirinox

Le protocole Folfirinox utilisé dans le traitement du cancer du pancréas a été issu de la combinaison d’une chimiothérapie standard avec deux médicaments d’immunothérapie. Les malades ont dû passer par la radiothérapie pour le dépistage du cancer, pour connaître leur type de cancer.

Le principe consistait à l’injection de ce médicament par voie intraveineuse. Ce protocole, pour réduire les effets secondaires, a été néanmoins modifié. Les chercheurs ont réduit la dose d’irinotécan. En effet, à l’été 2016, des oncologues issus de laboratoire de l’Institut de Cancérologie de Lorraine ont détectés la propagation du cancer du pancréas jusqu’au foie.

Un essai clinique vrai porteur d’espoir pour les patients de cancer du pancréas

Notons que la participation de ces 493 patients à ce test médical est uniquement de leur seule volonté. Pour cette recherche sur le cancer du pancréas, les chercheurs espèrent un succès semblable à ce qu’ils ont connu dans le traitement de certains cancers par immunothérapie.

Les essais cliniques:

Ces essais cliniques permettent non seulement de traiter mais également de traiter le cancer du pancréas, mais également de le détecter et de prendre en charge les malades dans de meilleures conditions. Bref, le Folfirinox est irréfutablement porteur d’espoir pour tous les malades du cancer du pancréas.

Toutefois, la meilleure des solutions serait de prévenir le cancer. Selon les statistiques, 40% des risques d’attraper cette maladie serait évitée si chacun prend les mesures nécessaires pour se prévenir du cancer de pancréas. Cela commence par l’adoption d’une bonne hygiène de vie, des visites médicales fréquentes et des prises de médicaments ou compléments alimentaires aidant les ganglions lymphatiques à assurer leur rôle d’éliminateurs de bactéries, virus et corps étrangers dans notre organisme.

Sources:

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