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Ces médicaments qui changent nos personnalités

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Il y a tellement de médicaments qui circulent dans le marché. Cependant, ce qui nous échappe c’est que certains d’entre eux ont le pouvoir transformer nos personnalités. Certains conduisent à des accès de colère, à l’addiction au jeu et des actes de fraudes complexes. Point sur ces médicaments.

Quelques listes de ces médicaments ?

Les comportementalistes ont décelé des changements de personnalité auprès des personnes qui consomment fréquemment ces médicaments. Certains rendent moins névrosés, et d’autres provoquent une désocialisation chez les habituels consommateurs.

La statine

La statine est un médicament utilisé pour réduire le taux du mauvais cholestérol. Les effets secondaires de la statine peuvent être graves, voire mortels. Parmi les plus remarqué :

Sur le comportement, il a été remarqué, suite à des recherches, qu’elle provoque des attitudes hostiles chez le consommateur. Les sujets deviennent tellement grincheux, diminuent leurs empathies envers les étrangers. Mais après avoir arrêté d’en consommer, l’humeur de ces derniers s’améliore. Selon les comportementalistes, certains consommateurs ne s’aperçoivent pas des changements de personnalité. Ce sont les gens qui l’entourent qui les constatent.

La L-Dopa

C’est un médicament prescrit au traitement de la maladie de Parkinson. Selon les recherches, elle permet d’allonger l’espérance de vie des parkinsoniens d’environs 5 ans. Toutefois, elles sont associées à des troubles secondaires, notamment des troubles psychiatriques comme l’anxiété, l’agitation, les hallucinations. Ces effets secondaires entraîneraient une stimulation démesurée des récepteurs dopaminergiques mésocortilombiques et/ou d’une hyperactivité sérotoninergique.  D’autres effets indésirables mentionnent explicitement le risque de pulsions exceptionnellement fortes, à l’exemple du jeu et l’hypersexualité.

La pilule contraceptive

Bien de femmes sous pilule se plaignent du changement d’humeur que provoque celui-ci. En effet, les contraceptifs hormonaux engendrent un risque accru de dépression. Et ce, selon les résultats des études entrepris par des chercheurs danois. L’étude en question a été réalisée auprès de 1million de femmes danoises, âgées de 15 à 34 ans, entre 2000 et 2013. Les résultats ont établi une augmentation de 1,22 à 1,34 fois le risque de dépression. Par ailleurs, chez celles qui utilisaient du patch hormonal ce risque est 2 fois plus élevé. Chez les utilisatrices d’anneau vaginal, il est 1,6 fois plus élevé. Toutefois, les antécédents dépressifs et les troubles psychotiques n’ont pas été inclus dans le cadre de cette étude. La prudence à l’usage de la pilule contraceptive est alors de mise.

Les corticoïdes

Il s’agit d’augmentateurs de l’humeur. Autrement dit, des psychostimulant. Prise à des doses élevées, à plus de 60mg, le risque d’apparition des troubles de comportement est élevé. À l’exemple, d’anxiété, irritation, manque de concentration…Toutefois, ces effets secondaires sont normaux et leur apparition ne comporte pas un danger délicat. En cas de trouble d’humeur, le médecin pourra décider de changer la dose, voire prescrire un autre traitement. Du reste, ces troubles d’humeur disparaissent après arrêt du traitement.

Les antalgiques de palier 2/3

Ce sont des antalgiques très puissants. Sa contenance en codéine ou en morphine peut engendrer des effets remarquables sur l’humeur. Parmi ces troubles, les plus fréquents sont la confusion mentale, les hallucinations, voire une hyperexcitation. Ces médicaments sont uniquement prescrits en cas de douleur intense. On peut les trouver dans l’aspirine, l’ibuprofène, le paracétamol…

Le paracétamol, un anti-douleur et un anti-émotion

Une expérience appliquée auprès des tilapias du Nil a démontré les effets secondaires du paracétamol. Il a été remarqué que ces derniers, en les faisant consommer du paracétamol, changent de comportement. Ils deviennent plus agressifs. Ce médicament agit de la même manière chez l’homme. Les personnes qui consomment du paracétamol deviennent très sensibles et très irritées. Cette étude a été réalisée auprès de 250 000 volontaires qui se situent un peu partout dans le monde. Les scientifiques ont découvert qu’à part diminuer les douleurs physiques, le paracétamol réduit l’activité de certaines zones du cerveau. Ce qui explique partiellement son impact sur l’émotion. Prudence alors à votre consommation d’antidouleurs.

Les antidouleurs et le névrotisme

Pour mieux comprendre les effets du paracétamol sur le comportement, une équipe de psychologues de l’Université Nortwestern en a fait l’expérience sur le névrotisme. À savoir que le névrotisme est caractérisé par cinq traits de personnalité :

Pour ce faire, l’équipe a choisi des adultes souffrant de névrotisme. Ils ont donné du placebo au tiers des participants et du paracétamol au reste. Après 16 semaines, on a remarqué que les personnes consommant de paracétamol sont devenues moins déprimés. Et par ailleurs, les personnes ayant consommé du placebo n’ont pas beaucoup changé.  Toutefois, cela ne signifie pas une bonne nouvelle pour les antidouleurs. En effet, après observance les personnes névrosées soumis au test deviennent plus moins réactives aux dangers. Pourtant, cela est nécessaire pour faire face à certaines situations.

Sources:
http://sante.lefigaro.fr/sante/traitement/corticoides-synthese/quels-sont-effets-indesirables
https://www.20minutes.fr/sante/1553723-20150303-paracetamol-dangereux-effets-secondaires-pointes-etude

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