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Ces phénomènes qui détruisent le cerveau

cerveau

On se réfère souvent à la maladie d’Alzheimer lorsqu’on parle de démence. Certes, cette pathologie est de loin la plus fréquente, puisqu’elle représente entre 60% et 80% de toutes les démences. Mais il y a largement d’autres formes. Parmi les plus fréquentes figurent les démences dites « vasculaires ». Ces derniers sont provoqués par des lésions dans les vaisseaux sanguins cérébraux. Il y a aussi celle nommée « à corps de Lewy » et la maladie de Parkinson. Sachant que les démences ont souvent une origine mixte. Par exemple, des anomalies vasculaires peuvent « accélérer » le processus qui conduit à la maladie d’Alzheimer. Mais quelles que soient leurs origines et leurs formes, toutes les démences produisent les mêmes effets néfastes. Elles altèrent les fonctions du cerveau et notamment la mémoire.

La dégradation de l’environnement nous fait courir à notre perte

La pollution environnementale nous est bel et bien en train d’endommager notre cerveau. L’utilisation massive de pesticide durant ces dernières décennies affecte la signalisation des hormones thyroïdiennes. Entre autres, 100% des problèmes sanitaires s’expliquent sur l’intoxication au plomb. Rappelons que les hormones thyroïdiennes sont en partie responsables du bon développement du cerveau du fœtus, du nouveau-né et de l’enfant de bas âge. Les enfants sont plus vulnérables que les adultes. Cela expliquerait en partie la perte de QI chez l’enfant dans certains pays à forte taux de pollution.

Les accidents vasculaires (AVC)

Les accidents vasculaires font parties des facteurs principaux de l’apparition de démences vasculaires. Ceux-ci sont provoqués par l’accumulation de graisses sur la paroi des artères qui sera conséquemment rétrécies, voire carrément obstrués. Cela conduira à une privation de l’oxygène nécessaire au bon fonctionnement du cerveau. Parfois, les lésions sont microscopiques ; si tel est le cas, l’AVC passera inaperçues au fil des ans. Par ailleurs, l’AVC peut être également la conséquence d’une anomalie du cœur. Par exemple, après un infarctus du myocarde, il se peut que des caillots sanguins se forment. Ceux-ci vont migrer jusqu’au cerveau et provoquer une micro embolies.

Comment prévenir d’un AVC ?

Tous ce qui est bon pour le cœur sont bon pour le cerveau. En cessant le vapotage, en adoptant une alimentation saine et en pratiquant de l’exercice physique, il est possible de diminuer le risque d’AVC. Autrement dit, celui de développer une maladie vasculaire.

Des médicaments douteux

Bons nombres de facteurs peuvent favoriser le développement de démences. À commencer par certaines maladies, comme celle de Huttington ou de Lewy. Voire aussi les infections comme celle due au VIH. Ces dernières peuvent entraîner des réactions inflammatoires susceptibles de faire des dégâts, à long terme, sur les neurones. Certains médicaments sont aussi soupçonneux. C’est, notamment, le cas des agents anticholinergiques, communément utilisés pour traiter la toux ou la grippe. Ces médicaments agissent sur le système de transmission de l’information entre les neurones. Consommés souvent, ils vont aboutir à une détérioration cognitive. Ils augmentent donc plus le risque de démence. Prière d’éviter ces médicaments.

Le stress chronique influe sur la santé du cerveau

Le stress chronique dépasse le niveau d’alerte. Etant donné qu’il s’agit d’un stress de nature à long terme, cela va altérer les capacités d’encodage de la mémoire. Les carences en vitamine B12 ou encore l’alcoolisme chronique produisent les mêmes effets que le stress chronique. Spécifiquement, des lésions irréversibles dans le cerveau.

Les arrêts respiratoires

Les arrêts respiratoires peuvent, eux aussi, aboutir à une privation d’oxygène du cerveau et provoquer la mort des neurones.  Ils peuvent survenir suite à une intervention chirurgicale et se traduisent par un état confusionnel aigu. Toutefois, en 24h ou 48h, tout peut se remettre dans l’ordre. Cependant, il arrive que les patients gardent des séquelles qui favorisent l’apparition de démences. Du reste, ni l’opération elle-même, ni l’anesthésie ne sont directement responsable de ce phénomène. D’après les résultats de recherches, elles ne font que révéler des maladies secondaires.

La démence pugilistique de Cassius Clay

En cas de traumatisme crânien ou de chocs répétés sur le cerveau, des séquelles liées à la démence peuvent surgir. Le célèbre boxeur Cassius Clay devenu Mohamed Ali en a été sujet de cette amère expérience. Les nombreux coups qu’il a reçus à la tête au cours de ses combats ont laissé des microlésions accompagnées de micro-saignement. Cela a engendré des réactions inflammatoires au niveau des cellules gliales. À savoir qu’il s’agit de cellules de soutien du tissu cérébral. Par conséquent, le boxeur était atteint d’une démence dite « pugilistique ». Les symptômes de ce dernier ont des similitudes à ceux de la maladie de Parkinson.

L’obésité, facteur accélérateur au vieillissement du cerveau

Les personnes obèses présentent plus de risque que les autres de souffrir de démence. De nombreuses études élaborées auprès de quinquagénaires en surpoids, suivis pendant plusieurs années, ont conclu ce fait. En effet, l’obésité baisse les facultés cognitives liées à l’âge. Par ailleurs, c’est est un facteur de risque pour toute une série de troubles du métabolisme. À savoir, le diabète de type 2, l’excès de cholestérol et l’hypertension qui peuvent engendrer les démences. Il semblerait alors y avoir une corrélation entre le poids et la démence.

Sources:
http://sante.lefigaro.fr/article/que-se-passe-t-il-dans-le-cerveau-des-malades-d-alzheimer-/
https://www.futura-sciences.com/sante/actualites/enfant-ecrans-detruisent-ils-cerveau-nos-enfants-44207/

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