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les symptômes de chlamydia chez la femme

Chlamydia : Les symptômes chez la femme

La Chlamydia figure parmi les maladies sexuellement transmissibles. Elle est causée par des bactéries pathogènes et se transmet généralement par les rapports sexuels non protégés, par voie vaginale, rectale ou par la bouche. Cette maladie est souvent difficile à détecter, car environ 75 % des femmes ne présentent aucun symptôme avant plusieurs semaines. C’est une maladie contagieuse qui peut être facilement traitée, mais qui peut aussi s’aggraver en l’absence de soins médicaux. Retrouvez dans cet article, 6 symptômes de la Chlamydia chez la femme.

Les signes indiquant la présence de chlamydia chez la femme

Pertes vaginales inhabituelles 

Les pertes vaginales sont des phénomènes naturels chez la femme. Elles sont de couleurs blanches et inodores. Toutefois, il faut s’alarmer lorsque les pertes semblent inhabituelles. Une femme atteinte d’une maladie génitale comme la chlamydia présente souvent des pertes vaginales suspectes. Elles sont, la plupart du temps, de couleurs jaunâtres, mais contrairement à la vaginite à trichonomas, les pertes sont moins systématiques. Les écoulements vaginaux causés par la chlamydia sont accompagnés d’une mauvaise odeur.

Brûlure urinaire

Une sensation de brûlure lors du passage de l’urine est souvent associée à une infection urinaire. Il faut cependant souligner que les brûlures urinaires figurent aussi parmi les symptômes de la chlamydia. Pour s’assurer qu’elles ne sont pas de simples signes d’infections urinaires, il est important de faire un dépistage et d’en déterminer la véritable cause. Ce processus permet, en effet, d’identifier le type de bactérie afin de traiter la maladie de manière plus efficace et d’éviter toutes suppositions.

Des saignements entre les menstruations

Il est souvent difficile d’associer certains symptômes aux maladies sexuellement transmissibles comme les saignements entre les périodes. Cependant, c’est un des signes qui peut survenir chez une femme infectée par la chlamydia. En effet, toute irrégularité dans les cycles menstruels de la femme doit être signalée auprès des médecins.  

Des saignements après les rapports sexuels

Les douleurs pendant les rapports sexuels ainsi que les saignements après les pénétrations vaginales sont souvent associés à des maladies sexuelles contagieuses. La chlamydia, la gonorrhée et le trichomonas sont en général les IST qui présentent des symptômes de saignements après les rapports sexuels. Ces maladies infectieuses entraînent la cervicite ou inflammation du col de l’utérus.

Douleurs dans le bas du ventre

Bien que la chlamydia soit une maladie sexuelle considérée comme asymptomatique, il faut rester vigilant et prêter attention à tous les signes qui peuvent être suspects. Elle peut provoquer une maladie inflammatoire pelvienne ou MIP qui est une infection au niveau de l’appareil génital supérieur. C’est en effet, à cause de la présence d’une MIP que les femmes atteintes de la chlamydia ressentent des douleurs dans le bas du ventre. En cas d’absence de traitement, la MIP peut conduire à la stérilité ou causer des douleurs pelviennes chroniques.

Salpingite aiguë

La salpingite est une maladie sexuellement transmissible qui atteint le plus souvent les femmes de moins de 25 ans. Le risque de contracter cette maladie est plus élevé chez les femmes qui ont des rapports sexuels avec plusieurs partenaires. Elle se définit comme une infection au niveau des trompes utérines connues sous le nom de trompe de Faloppe. Plus de 50 % des cas de salpingite aiguë sont causés par des bactéries Chlamydia trachomatis.

Comment dépister la Chlamydia ?

Toutes relations sexuelles non protégées et suspectes doivent faire l’objet d’un test de dépistage sans attendre d’éventuels symptômes. En effet, la chlamydia est souvent asymptomatique chez la plupart des femmes infectées. Un test biologique est nécessaire pour dépister la présence d’une bactérie Chlamydia chez la femme. Il s’agit de faire un prélèvement bactériologique au niveau du col de l’utérus en vue de faire une culture. Cependant, la culture effectuée pour un dépistage de la Chlamydia est différente du frottis vaginal effectué en test PAP pour la détection d’un cancer du col de l’utérus.

Actuellement, l’évolution technologique permet également de détecter cette maladie sexuellement transmissible à l’aide d’un prélèvement d’urine. Pour pouvoir effectuer un test d’urine fiable, il est important que la personne concernée s’abstienne d’uriner, au moins deux heures avant son examen. Un test sanguin est également un autre moyen de détecter la présence de ces bactéries pathogènes lorsqu’elles infectent l’utérus et les trompes.  

Ce qu’il faut retenir de la Chlamydia

La Chlamydia est une maladie sexuellement transmissible qui se contracte par un rapport sexuel non protégé avec des partenaires contaminés. Elle peut se transmettre lors d’un rapport sexuel vaginal, anal ou oral. Chez la femme, elle est difficile à détecter, car les premiers symptômes n’apparaissent pas avant 2 à 5 semaines la plupart du temps. Si vous pensez que vous êtes exposés à ce genre de maladie, il est judicieux de prendre l’avis d’un gynécologue, d’une sage-femme ou d’un médecin généraliste. Ils sont en effet habilités à vous conseiller sur les démarches nécessaires qu’il faut entreprendre afin de dépister la maladie et de pouvoir vous traiter efficacement.

Rappelez-vous que la Chlamydia est une maladie qui se contracte à deux. Il est donc important que vous et votre partenaire suiviez un traitement antibiotique. Il est cependant à noter que les symptômes peuvent être différents chez la femme et chez l’homme. Par ailleurs, un fœtus peut aussi contracter cette maladie durant la grossesse. Non traitée la Chlamydia peut entraîner des conséquences graves chez la femme comme la stérilité.

Ressources scientifiques

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5337261/

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies-infectieuses/sante-sexuelle-infections-transmissibles-sexuellement/chlamydia-jeunes-femmes-ressource-prevention-adaptee-population.html

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5337261/