fbpx
les problèmes de parasomnies

Comment se présentent les problèmes de parasomnies ?

Les problèmes de parasomnies désignent une catégorie spécifique des troubles du sommeil. Ils se caractérisent par un ensemble d’événements psychiques ou comportementaux anormaux et indésirables. Ces événements se manifestent durant le sommeil ou à la lisière entre le sommeil et l’éveil. Même si elles sont parfois une origine génétique, il se peut que les parasomnies soient influencées de plusieurs facteurs extérieurs. Notamment le stress, les maladies ou la privation de sommeil.

Quels sont ses conséquences ?

Dans la plupart des cas, les personnes sujettes aux troubles de parasomnies ne sont pas conscientes de leurs actes. Ces troubles peuvent avoir les conséquences suivantes :

  • Somnolence, fatigue, anxiété et honte ;
  • Blessures envers soi-même et les autres ;
  • Perturbation du sommeil et celui des autres.

Ils deviennent problématiques lorsqu’elles se produisent à l’âge adulte, ou lorsqu’elles sont récurrentes. Les parasomnies peuvent ainsi perturber la vie sociale et avoir un retentissement psychosocial.

Les différents types

On peut classer les parasomnies selon leur survenue durant les phases de sommeil. On peut ainsi distinguer :

  • Les parasomnies de sommeil paradoxal : la paralysie du sommeil isolée récurrente, le trouble comportemental en sommeil paradoxal (TCSP), la catathrénie et les cauchemars récurrents.
  • Les parasomnies de sommeil lent profond : le somnambulisme, les éveils confusionnels et les terreurs nocturnes.
  • Les parasomnies de sommeil lent et paradoxal: la sexsomnie, le trouble alimentaire du sommeil, l’énurésie du sommeil et le syndrome de recouvrement parasomniaque.

D’autres problèmes de parasomnies peuvent aussi se manifester pendant les phases préliminaires du sommeil :

  • Hallucinations hypnagogiques ;
  • Rythmies d’endormissement ;
  • Bruxisme ;
  • Somniloquies.

les problèmes de parasomnies

Quels sont les causes ?

À l’instar de l’énurésie, les problèmes de parasomnies ont parfois une composante génétique. Cependant, ils sont souvent favorisés par des éléments extérieurs perturbant la durée, l’articulation et l’intensité des phases du sommeil. Les formes chroniques du trouble comportemental dans le sommeil paradoxal peuvent être le signe d’une pathologie neurodégénérative. Et ce, à l’image de la maladie de Parkinson.

Diagnostic

Le premier diagnostic servira à justifier ou non la consultation d’un service spécialisé. Il sera fait par un médecin traitant grâce à la description du problème vécu par le sujet lui-même ou le partenaire. Par ailleurs, les spécialistes des troubles du sommeil sont autant variés que les pathologies : pneumologues, stomatologues, neurologues, neuropsychologues et endocrinologues. Ces derniers mesurent le sommeil à partir d’un examen médical nommé polysomnographie. Il permet d’enregistrer les variables physiologiques du corps durant la nuit de sommeil. En outre, il est possible de filmer l’attitude et les mouvements du dormeur grâce à une caméra infrarouge. On peut aussi enregistrer l’activité cérébrale grâce à un électroencéphalogramme (EEG). Après l’analyse, les tracés obtenus via les enregistrements, les bandes sonores et les vidéos constitueront les bases du diagnostic.

Qui sont concernés ?

Les problèmes de parasomnies concernent environ 4% des adultes et 17% des enfants. Le somnambulisme, les éveils confusionnels, ainsi que les terreurs nocturnes affectent généralement les enfants. En ce qui concerne le trouble du comportement en sommeil paradoxal, il s’observe surtout chez les adultes et les personnes âgées. D’autre part, les paralysies du sommeil peuvent commencer à n’importe quel âge. Cependant, ils touchent en particulier les adultes d’âge moyen et les adolescents.

Quels sont les facteurs de risque ?

Les facteurs les plus communs qui favorisent les problèmes de parasomnies sont :

  • Le stress et les perturbations psychologies (conflit, déménagement, deuil,…) ;
  • La fièvre et les maladies ;
  • La privation de sommeil ;
  • De nombreux médicaments ;
  • Les décalages horaires ;
  • Les drogues et les somnifères ;
  • Le sport (compétition).

Certains médicaments comme ceux qui agissent sur la dopamine, les antidépresseurs, les bétabloquants et les antirétroviraux peuvent agir sur les mécanismes du sommeil. Ils peuvent également modifier le rythme cardiaque, ce qui peut conduire à l’apparition de cauchemars.

Quels sont les symptômes ?

Les comportements automatiques

Le somnambulisme, les éveils confusionnels et les terreurs nocturnes se caractérisent par des comportements automatiques. Mais également par une amnésie des faits, et une absence de réactivité aux stimulations extérieures. Le somnambulisme est accompagné d’une déambulation. Quant aux terreurs nocturnes, elles sont associées à des cris de terreur qui ne dépassent pas une à plusieurs dizaines de minutes.

Les comportements violents

On observe le trouble du comportement en sommeil paradoxal lors d’un rêve effrayant. Ce dernier est souvent répétitif alors que le dormeur est inconscient de ses mouvements. Il se caractérise par des mouvements brutaux, une vocalisation, des comportements parfois violents et une déambulation. Le sujet peut se cogner contre des meubles, ou même tomber de leur lit.

Les paralysies

Les paralysies du sommeil surviennent lors de l’endormissement ou de l’éveil. Le dormeur est alors incapable de faire des mouvements volontaires durant quelques secondes à quelques minutes. Et ce, même s’il arrive à conserver son état de conscience.

Le traitement

La prise en charge des problèmes de parasomnies peut associer des thérapies cognitivo-comportementales, des mesures d’hygiène du sommeil et des méthodes de relaxation. Les méthodes d’hypnose peuvent aussi être efficaces pour les terreurs nocturnes. Par ailleurs, les cas nécessitant l’usage de médicaments sont assez rares. Toutefois, il est possible de traiter le trouble du comportement en sommeil paradoxal grâce à des médicaments à base de clonazépam et de mélatonine.

Sources:
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/troubles-du-sommeil-quels-sont-les-differents-types-de-parasomnie-2091304
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/02/25351-agitation-nocturne-pourquoi-il-faut-consulter