fbpx
maladie trophoblastique gestationnelle

Connaitre la maladie trophoblastique gestationnelle et découvrir les traitements

La maladie trophoblastique gestationnelle concerne uniquement les femmes enceintes ou celles ayant fécondées récemment. Elle peut donc apparaître pendant ou après une grossesse intra-utérine ou utérine. Cette maladie se traduit par la présence d’une tumeur qui se développe à partir du trophoblaste. Ce dernier fait partie des cellules qui forment le placenta. Si la maladie apparaît durant la grossesse, elle entraîne une fausse couche spontanée, une éclampsie ou une mort fœtale. Le fœtus peut survivre mais cela ne se produit que très rarement.

Maladie trophoblastique gestationnelle, c’est quoi réellement ?

L’utérus ou matrice fait partie de l’appareil reproducteur d’une femme. Il reçoit l’œuf fécondé et protège le fœtus durant la croissance et son développement. Lorsque la grossesse arrive à terme, l’utérus se contracte pour expulser le bébé. Après la fécondation, l’œuf se divise et grossit pour former la blastocyste. Au bout de quelques jours suivant la conception, elle va se fixer au revêtement de l’utérus. La masse interne de blastocyste va constituer l’embryon et la partie externe le trophoblaste. Ce dernier va former le placenta et les membranes entourant l’embryon. Il peut arriver dans des rares cas que la grossesse n’évolue pas de façon normale. Dans ce cas, aucun embryon ne se forme et le tissu trophoblastique évolue différemment. Cela entraîne la maladie trophoblastique gestationnelle.

Les principales causes de la maladie trophoblastique gestationnelle

La maladie trophoblastique gestationnelle peut survenir :

  • En cours de grossesse,
  • Après une fausse couche, un avortement spontané ou volontaire, une opération chirurgicale visant à interrompre une grossesse,
  • Après une grossesse tubaire ou même après une grossesse normale.

Les différents types de maladie trophoblastique gestationnelle

Les spécialistes distinguent deux grands groupes de MTG. Il y a les môles hydatiformes et les néoplasies trophoblastiques gestationnelles. Ces deux types de MTG produisent de la HCG, l’hormone de grossesse présente dans le sang et l’urine de toutes les femmes enceintes.

La môle hydatiforme

La môle hydatiforme ou la grossesse môlaire est la forme la plus courante de maladie trophoblastique gestationnelle. De nombreuses villosités choriales détériorées, enflées et remplies de liquide constituent la môle hydatiforme. Il n’y a donc pas de développement du fœtus normal. Il peut arriver dans des cas très rare qu’un fœtus se développe à côté d’un môle hydatiforme. Afin de le préserver, il convient de traiter la maladie après la naissance du bébé. Il existe deux formes de môle hydatiforme :

  • La môle hydatiforme complète où le tissu se transforme en un amas de cellules identiques à une grappe de raisin,
  • La môle hydatiforme partielle, constituée par un tissu fœtal et un tissu trophoblastique anormal. Il s’agit d’un fœtus anormal qui ne peut pas se développer correctement.

La Néoplasie trophoblastique gestationnelle

Cette forme de maladie trophoblastique gestationnelle peut avoir une liaison avec l’hydatiforme. Ce qui fait la différence c’est qu’elle est toujours cancéreuse. Il en existe également plusieurs types dont :

  • La môle invasive envahissant la paroi musculaire de l’utérus. Même si elle est cancéreuse elle ne se propage pas hors de l’utérus,
  • La choriocarcinome gestionnel se forme à partir d’une môle hydatiforme. Elle se manifeste très souvent après un avortement spontané ou volontaire. Cette tumeur invasive peut se développer très rapidement et se propager dans les autres parties du corps,
  • La tumeur trophoblastique du site placentaire prend naissance dans des cellules du placenta. En général, elle survient après une grossesse normale mais peut aussi se manifester après un avortement spontané ou volontaire,
  • La tumeur trophoblastique épithélioïde, une forme très rare de mtg qui apparaît après une grossesse normale.

maladie trophoblastique gestationnelle

Les principaux symptômes de la maladie trophoblastique gestationnelle

Les signes de la MTG varient selon la nature et le degré de croissance de la tumeur. Comme les autres tumeurs, certaines femmes atteintes de la maladie trophoblastique gestationnelle n’éprouvent aucun signe particulier. Voici les symptômes fréquents de la MTG :

  • Saignement vaginal anormal pendant ou après la grossesse,
  • Gonflement plus rapide de l’abdomen par rapport à la grossesse normale,
  • Kyste des ovaires,
  • Nausées et vomissements intenses comparés à ceux qui surviennent lors d’une grossesse normale,
  • Hypertension au début de la grossesse,
  • Maux de tête associée à une enflure concomitante des pieds et des mains,
  • Mouvement réduit du fœtus,
  • Sensation de pression dans la région pelvienne,
  • Fatigue, étourdissements, essoufflement ou irrégularité du rythme cardiaque,
  • Troubles du sommeil,
  • Perte de poids inexpliquée,
  • Sensation de présence de masse dans le vagin,
  • Jaunissement de la peau et des yeux.

Comment se fait le traitement de maladie trophoblastique gestationnelle ?

Comme il existe plusieurs types de MTG, le traitement en dépend aussi. En principe, l’équipe de soin évalue l’état de santé du patient avant de prescrire un traitement. Il prendra également en considération les renseignements propres du cancer selon l’évolution de la maladie. Même s’il existe plusieurs types de traitement, la chirurgie constitue le principal traitement de la maladie trophoblastique gestationnelle. Il y a aussi d’autres traitements comme la dilatation et le curetage, utilisé pour traiter les môles hydatiformes. Cette intervention chirurgicale consiste à ouvrir le col de l’utérus et enlever le tissu anormal avec une sorte d’aspirateur. Avant l’intervention, le patient doit administrer un médicament qui favorise les contractions utérines. Les patientes qui ne désirent plus porter des enfants peuvent recourir à l’hystérectomie ou ablation de l’utérus. Elle permet de soulager les symptômes avancés de la maladie comme le saignement et maîtriser les autres infections.

Sources:
https://www.aufeminin.com/grossesse/grossesse-molaire-s4010481.html
https://www.femmeactuelle.fr/enfant/grossesse/grossesse-molaire-2009478