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Contraception et allaitement, que peut-on dire?

contraception et allaitement

Après l’accouchement, l’organisme de la femme reprend petit à petit son fonctionnement normal. Ainsi, les cycles hormonaux redeviennent normaux. Les relations sexuelles font partie des activités reprises par le couple. Mais il est aussi exposé aux risques d’une nouvelle grossesse. Pour éviter cela, le couple doit envisager une méthode de contraception. Le problème est qu’il faut concilier contraception et allaitement.

Pourquoi associer contraception et allaitement ?

La venue du bébé bouleverse un certain nombre de choses dans la vie du couple. De nouvelles tâches surgissent comme changer les couches et laver le bébé. Les nuits blanches sont fréquentes. Tout aussi agréables que pénibles, ces nouvelles activités retiennent toute l’attention. Si les activités professionnelles s’y ajoutent, l’activité sexuelle est un moyen efficace de vaincre le stress que les bouleversements. Cependant, plusieurs raisons justifient la contraception.

La grossesse est l’accouchement sont pour la femme des épreuves auxquelles elle doit faire face. Elles ont des effets usants sur l’organisme. Le corps de la femme a besoin d’un certain laps de temps pour se reposer pour se rétablir et pour garder son utérus en bon état.

Aussi mignons et adorables qu’ils soient, les bébés apportent une occupation supplémentaire. Ils ont besoin du maximum d’attention. Une grossesse qui surviendrait pendant qu’il est encore tout jeune diminuerait l’attention qui est destinée à l’enfant. Puis, la naissance précoce d’un petit frère le mettrait trop tôt à l’écart des soins maternels. Il faut donc associer contraception et allaitement et laisser le temps au bébé pour bien profiter de toute l’attention de ses parents.

Les méthodes contraceptives naturelles

L’allaitement n’est pas une méthode de contraception fiable. La plupart des couples pensent que l’allaitement est une contraception en soi. En réalité, l’allaitement n’est pas entièrement efficace en tant que tel. En effet, sa qualité contraceptive disparaît au fil du temps. Il est vrai que donner le sein peut protéger d’une nouvelle grossesse pendant les semaines suivant l’accouchement. Mais même pendant cette période, l’efficacité repose sur un bon nombre de conditions. Le bébé reçoit au minimum six à huit tétées en vingt-quatre heures. La mère doit allaiter son enfant à des intervalles d’un maximum de six heures. Le bébé est exclusivement nourri au lait maternel. L’allaitement n’est efficace qu’avant le retour des couches.

L’allaitement agit sur la fertilité en retardant la reprise du cycle ovulatoire. Cependant, l’allaitement doit être permanent, dans le sens que les heures sont à respecter rigoureusement. Le souci arrive quand le bébé ou la mère est malade et que l’allaitement est interrompu.

Pour réussir à combiner contraception et allaitement, la méthode symptothermique peut s’avérer propice et efficace. Elle consiste à étudier très minutieusement les différentes variations de température du corps de la femme. L’étude doit être extrêmement précise et faite en fonction de la quantité et de la fréquence de l’allaitement. Elle sert à repérer la survenue de l’ovulation et de la période féconde. Cela permet de bien choisir le moment idéal pour les rapports sexuels et assurer l’efficacité contraception et allaitement.

Le cycle et même tout le comportement hormonal sont modifiés après l’accouchement. La méthode des dates a des résultats aléatoires. Le calcul est incertain. Ainsi, la méthode du retrait ou de l’interruption du rapport sexuel avant l’éjaculation est une meilleure option.

Les différents types de contraception modernes pour associer contraception et allaitement

Les études effectuées n’ont fait état d’aucune incidence de toute forme de contraception sur l’allaitement. Ainsi, elles affirment que les contraceptions n’affectent ni la qualité ni la quantité du lait.

Mais pour plus de sûreté, il est préférable de bien choisir les méthodes de contraception à appliquer.

Le préservatif est le contraceptif le plus approprié et le plus recommandé après l’accouchement. Son taux d’efficacité est plus ou moins satisfaisant. En plus, c’est le moyen le plus pratique. Son utilisation est facile. N’ayant aucun effet hormonal, il n’affecte pas la lactation. Le préservatif n’a pas de contre-indication. Toutes ces conditions en font le contraceptif idéal pour allier contraception et allaitement.

Les dispositifs intra-utérins sont également appropriés pour la combinaison contraception et allaitement. Il faut toutefois tenir compte des effets que l’accouchement a eu sur l’état de l’utérus. C’est au gynécologue de déterminer si les conditions permettent d’effectuer l’implant ou non. Ainsi, l’utilisation doit attendre un certain laps de temps après l’accouchement.

La pilule est une méthode contraceptive portant à discussion quant à ses effets sur l’allaitement. Certains affirment qu’elle n’a aucune incidence, d’autres disent le contraire. Le choix de la pilule est remis aux soins de la prescription médicale.

Les inconvénients de la contraception pendant l’allaitement

Les méthodes de contraception naturelle, les préservatifs et les implants utérins ne présentent pas de désavantages pour l’allaitement. Le problème se situe au niveau de la prise de pilule contraceptive.

Les pilules contraceptives courantes renferment de l’œstrogène. Cette hormone passe du sang vers le lait maternel. Elle n’a certes pas d’effet concret sur la santé du nourrisson.

L’œstrogène risque par contre d’amplifier la phlébite ou la varice affectant les femmes pendant la grossesse et l’accouchement.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/sante/grossesse-et-bebe/alimentation-du-bebe/lallaitement-est-il-un-bon-moyen-de-contraception-175494
http://www.doctissimo.fr/grossesse/diaporamas/10-verites-sur-l-allaitement/allaitement-besoin-contraceptif

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