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Du VIH au SIDA

Du VIH au SIDA : quelle différence ?

Le VIH est un virus qui pénètre le système immunitaire et attaque les globules blancs appelés cellules CD4. Si le corps humain peut généralement combattre plusieurs autres virus, il a du mal à se débarrasser totalement du VIH. La distinction du VIH au SIDA fait qu’il est possible de contracter le virus sans développer le SIDA. Il est par contre impossible d’avoir le SIDA sans contracter au préalable le VIH. Un traitement approprié est nécessaire pour ralentir ou stopper la progression du virus. Dans le cas contraire, il continuera d’endommager le système immunitaire et augmentera le risque d’infection opportuniste.

Les infections opportunistes causées par le VIH

Ce sont les infections survenant fréquemment et à un degré plus grave chez des personnes avec un système immunitaire affaibli. Pour les personnes portant le VIH, ces infections sont par exemple :

  • Les cancers comme le cancer du col de l’utérus ou du poumon
  • La tuberculose
  • La toxoplasmose
  • La candidose, une infection fongique de la bouche, de la gorge ou du vagin
  • Le cytomégalovirus, infection causant la cécité

Le dernier stade de l’infection par le virus : le SIDA

Le fait que le SIDA n’est que le troisième stade du virus constitue une distinction du VIH au SIDA. Il survient après les deux premiers stades dont le stade aigu du VIH et le stade de latence clinique. On diagnostique le SIDA sur la base d’un compte de cellules CD4 ou le développement d’infections opportunistes. Une personne en bonne santé compte généralement 500 à 1600 cellules CD4 par millimètre cube du sang. On considère une personne infectée comme développant le SIDA lorsqu’elle a moins de 200 cellules/mm3. Sans traitement, le SIDA se développe entre 2 et 15 ans après contraction du virus. La vitesse de développement dépend de plusieurs facteurs dont l’âge, la génétique et la santé générale.

Les causes et transmission de la maladie

Le SIDA semblerait provenir du XIXème au début XXème en Afrique occidentale et centrale. Selon les scientifiques, les créatures infectées, tuées et mangées par les humains ont apporté la version primate du virus. C’est par la suite que le virus s’est transmis entre humains par des échanges de fluides corporelles. Il peut notamment se propager par un contact sexuel à savoir par des rapports sexuels non protégés. Il est également transmis d’une mère enceinte à son enfant après l’accouchement. Bien que le risque soit extrêmement faible, la transfusion sanguine peut être une cause de la propagation du virus. Il en est de même de l’utilisation de seringues et aiguilles par les utilisateurs de drogues ou les adeptes du tatouage.

Du VIH au SIDA

 

Les symptômes de la maladie

La distinction du VIH au SIDA s’identifie également au niveau des symptômes.

Au premier stade : le stade aigu du virus

Le premier stade apparaît deux à quatre semaines après l’infection. Par contre, les symptômes n’apparaissent pas forcement chez toutes les personnes vivant avec le virus. Mais en général, ce sont des symptômes pseudo grippaux comme :

  • Les muscles douloureux
  • Les frissons et les sueurs nocturnes
  • Les fatigues et la fièvre
  • Les ulcères de la bouche
  • Les éruptions
  • La gorge irritée et
  • Les ganglions lymphatiques enflés.

Le stade de latence clinique

Le second stade est le stade de latence clinique. À ce niveau, le virus est actif mais se reproduit faiblement. Il est donc possible que la personne ne présente pas des symptômes, sinon uniquement quelques symptômes légers. On utilise les médicaments contre le VIH pour stopper sa progression et maintenir le virus à ce stade pendant nombreuses décennies.

Les symptômes du SIDA au dernier stade

À ce stade, les symptômes sont liés aux diverses infections se développant après que le système immunitaire soit compromis. Ils constituent une distinction du VIH au SIDA car les symptômes ici peuvent varier très considérablement. Les plus communs sont :

  • Les taches sous la peau, dans la bouche ou le nez et les plaies dans la bouche, l’anus ou les organes génitaux
  • La fatigue extrême et la vision floue
  • La pneumonie
  • La perte de poids rapide
  • Le gonflement continu des ganglions lymphatiques
  • La diarrhée chronique

Il est impossible de diagnostiquer le virus ou le syndrome en se basant sur les symptômes. Pour cela, il va falloir effectuer des tests afin d’obtenir un diagnostic formel.

Le diagnostic de la maladie

Pour diagnostiquer le virus du SIDA, un simple test sanguin suffit. Ce test a pour but de rechercher la présence d’anticorps qui luttent contre le virus dans le corps. Il est possible que le test soit effectué répétitivement car l’apparition de l’anticorps peut prendre des semaines ou des mois. La distinction du VIH au SIDA est que la personne n’est porteuse du SIDA qu’après un résultat de numérotation des CD4.

Le traitement du VIH et du SIDA

Pour permettre aux individus porteurs de jouir d’une bonne qualité de vie, des plans de traitement appropriés sont utiles. Sans traitement, ces personnes ne survivent que trois ans en général. Au niveau du traitement, la distinction du VIH au SIDA ne se présente pas car il consiste en de mêmes médicaments tels :

  • La prophylaxie post-exposition
  • La thérapie antirétrovirale.

Sources:
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/sida-infection-vih/quest-ce-que-sida
https://www.futura-sciences.com/sante/definitions/medecine-vih-284/