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Embolie pulmonaire – les signes d’alerte à connaitre

embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire survient suite à la présence d’un caillot de sang dans l’un des vaisseaux sanguins. Malgré les progrès réalisés concernant la prévention et le traitement, elle reste une maladie fréquente et récidivante.  Elle touche particulièrement les personnes âgées et présente une morbidité importante.

Embolie pulmonaire – les particularités de cette maladie

L’embolie pulmonaire se traduit comme une obstruction partielle ou totale de l’une des artères pulmonaires ou de l’une de ses branches. Cette obstruction est due à la présence d’un caillot sanguin qui se forme dans une autre partie du corps. Le plus souvent, il se développe dans les membres inférieurs, au niveau de la jambe. Sous l’effet des contractions cardiaques, le caillot se propulse et passe par l’abdomen, le cœur et les poumons. Cette migration s’arrête lorsque le caillot est plus gros que l’artère ou le vaisseau sanguin. Il constitue un blocage qui empêche l’apport en oxygène de toute la partie du poumon. Cela peut aboutir au décès de l’individu.

Embolie pulmonaire – les personnes à risques

En général, le risque d’embolie pulmonaire est très élevé chez certains groupes de personnes. Cela concerne les personnes ayant récemment subi une opération chirurgicale. Les personnes en surpoids ou obèse, celles ayant un cancer, une maladie cardiaque ou pulmonaire ont également un risque élevé. Les personnes ayant une fracture de la hanche ou de la jambe et les femmes qui viennent d’accoucher doivent rester attentives aux moindres symptômes. Elles ont un risque élevé de rencontrer ce problème. Hormis ces groupes de personnes, plusieurs études justifient que certains contraceptifs oraux augmentent aussi le risque.

Les principales causes de cette maladie

Dans la plupart des cas, cette maladie se manifeste après une formation de caillot au niveau de la jambe. Ce caillot se détache petit à petit du lit vasculaire et migre jusqu’au poumon et obstrue les artères et artérioles pulmonaires.  Outre le caillot, d’autres éléments peuvent obstruer les artérioles pulmonaires :

Les autres facteurs de risques

Hormis la présence da caillot et des autres substances pouvant boucher les artérioles pulmonaires, plusieurs situations favorisent l’embolie pulmonaire.

L’immobilité

Une immobilité durant une longue période peut ralentir l’écoulement du sang et favoriser la formation du caillot. Cela se présente souvent lors d’un alitement prolongé : immobilisation plâtrée, accident vasculaire cérébral, blessure importante ou opération. Un long voyage en train, avion voiture ou le fait de rester assise trop longtemps dans son bureau augmente le risque d’embolie pulmonaire.

Les dommages au niveau des vaisseaux sanguins

Plusieurs situations peuvent endommager les vaisseaux sanguins. On peut en citer les blessures, les lésions musculaires graves, la chirurgie gynéco-obstétricale et l’orthoptique. Certains types de médicaments et traitements peuvent également causer une inflammation de la paroi des vaisseaux sanguins.  Ces différentes situations favorisent la formation du caillot.

La coagulation excessive

Plusieurs affections comme le cancer, l’insuffisance cardiaque et les maladies infectieuses peuvent provoquer une coagulation sanguine excessive. D’autres anomalies sanguines constitutionnelles ou acquises entraînent également ce problème.

Les principaux signes de l’embolie pulmonaire

Très souvent, cette maladie ne présente aucun signe d’alerte particulier. Le problème n’est identifié qu’à un stade avancé. Néanmoins, quelques signes peuvent se présenter et il ne faut pas les prendre à la légère :

Le diagnostic de la maladie

La radiographie du thorax, électrocardiogramme, analyse des gaz artériels et dosage sanguin sont indispensables pour confirmer le diagnostic. Ces examens complémentaires permettent d’évaluer les conséquences de l’embolie pulmonaire. Dans certains cas, un scanner thoracique et une scintigraphie pulmonaire s’avèrent obligatoires. Il permet de visualiser la présence du thrombus à l’intérieur de l’arbre artériel pulmonaire.

Traitements de l’embolie pulmonaire

Il dépend de la gravité de la maladie et de l’état de santé du patient. Le traitement anticoagulant avec l’héparine et la warfarine constitue la base. Il permet de limiter la coagulation du sang et la formation de caillot. Ce traitement peut durer jusqu’à six mois en cas de thrombose veineuse profonde. La thrombolyse est également recommandée en cas d’embolie pulmonaire grave. Elle facilite l’élimination du caillot. Il existe d’autres traitements comme le filtre cave et l’embolectomie. Le premier a pour objet d’éviter la migration du caillot vers les poumons. Le second consiste à extraire le caillot de l’artère pulmonaire par voie chirurgicale.

L’embolie pulmonaire peut se produire lorsque le flux sanguin ralentit. Afin d’y prévenir, il faut augmenter la mobilité notamment au cours d’une longue période d’inactivité. Plusieurs spécialistes recommandent aussi d’arrêter le tabac. Il favorise le développement des caillots de sang.

Sources:
https://www.topsante.com/medecine/circulation-sanguine/phlebite/sauriez-vous-reconnaitre-une-embolie-pulmonaire-613011
https://www.allodocteurs.fr/maladies/poumons/embolie-pulmonaire/embolie-pulmonaire-une-complication-de-la-phlebite_9947.html

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