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transfusion sanguine

En quoi la transfusion sanguine est-elle nécessaire, et présente-t-elle des risques ?

Il s’agit d’une pratique médicale salutaire. Toutefois, la possibilité de recevoir une transfusion de sang varie d’un pays à l’autre, entraînant ainsi certains risques.

Qu’est-ce que la transfusion sanguine ?

Il s’agit d’une pratique médicale qui consiste à injecter par voie intraveineuse du sang ou des dérivés sanguins dans l’organisme. Elle s’applique notamment chez un patient qui présente une ressource sanguine insuffisante.

05points à retenir sur la transfusion sanguine

1-     Les composants du sang

L’injection de sang apportera notamment trois principaux composants :

  • Le plasma (assure le transport des cellules sanguines et des substances nutritives dans l’organisme) ;
  • Les globules rouges (donne au sang sa couleur et fait circuler de l’oxygène) ;
  • Les plaquettes (joue un rôle dans la coagulation) ;

Les restes seront :

  • Les immunoglobulines ;
  • Le sérum ;
  • Les facteurs de la coagulation ;
  • Le sérum ;
  • L’albumine.

2-     Une unité de sang pour plusieurs patients

Il est possible de fractionner le sang à partir de ses différents composants. Ce procédé pourra dans ce cas traiter plusieurs patients avec une seule unité de sang. Autrement dit, le médecin pourra administrer uniquement les constituants dont le patient aurait besoin pour compléter le manque. Ainsi, on peut classer l’utilisation de l’unité du sang comme suit.

Les globules rouges

Pour traiter une hémorragie secondaire à un traumatisme ou d’une maladie génétique comme la drépanocytose.

Les plaquettes

Celles-ci sont très importantes chez les personnes qui souffrent d’une leucémie ou d’un cancer ou d’un traitement (radiothérapie, chimiothérapie). Ces types de traitements empêchent en effet la production de cellules sanguines par la moelle osseuse.

Le plasma

Ce dernier sera nécessaire dans le traitement des maladies associées aux troubles de coagulation.

3-     Le sang comme compléments d’un traitement médical

La transfusion sanguine est plus accessible dans les pays à fort taux de revenu. Dans cette société, les plus perfusées sont les personnes de plus de 65 ans. Cette tranche d’âge représente jusqu’à 76 % des transfusions. Cette pratique médicale s’utilise notamment en cas de chirurgie cardiaque, transplantation d’organes, pathologie du sang et des grands brulés. D’ailleurs, le sang qui renferme du globule blanc peut être employé dans le traitement d’une résistance à l’antibiotique. Dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, celle-ci s’applique notamment dans les complications associées à la grossesse. Entre autres, le traitement des crises de paludisme peut également faire recours à cette pratique. Rappelons que la destruction des globules rouges fait partie des causes des traumatismes occasionnés par paludisme.

4-     Les donneurs volontaires

La nature des dons n’est pas le même à travers le monde. En effet, dans 72 pays, la rémunération à l’approvisionnement en sang ne s’applique pas. Cependant dans les autres pays, les volontaires perçoivent de la rémunération lorsqu’il donne leur sang. La fréquence moyenne des dons de sang volontaires est de neuf fois plus importantes dans les pays riches par rapport aux autres pays.

5-     Un dépistage doit toujours se faire avant les dons

Il est indispensable de soumettre un dépistage afin de prévenir certaines infections. D’ailleurs, avant la perfusion, le donneur doit répondre à des questions pour juger s’il est apte à en donner. Toutefois, dans 25 pays, les tests à la recherche d’une ou plusieurs de ces infections ne s’appliquent pas apparemment. Entre autres, la fiabilité des tests de dépistage n’est passure à cause des pénuries de personnel. Enfin, l’absence de services de laboratoire de base fait tomber certains pays dans la négligence.

transfusion sanguine

Les risques et les complications possibles associés à la transfusion sanguine

Risques immunologiques

Incompatibilité transfusionnelle des globules rouges du sang

Le professionnel de santé l’écarte à priori par les tests faits sur le donneur et le receveur. Cela est nécessaire pour prévenir l’accident du groupe sanguin ABO. Ce dernier est toujours dû à une erreur humaine. La conséquence des accidents les plus fréquents est la fièvre, qui est souvent passagère et bénigne.

Incompatibilité leucoplaquettaire

Ceci est la conséquence de la présence d’anticorps anti HLA au sein du donneur. Cela peut entrainer une réaction pulmonaire grave, souvent mortelle.

Purpura posttransfusionnel

L’organisme du receveur détruit ses propres plaquettes après la transfusion.

Choc transfusionnel

Un décès du patient peut survenir si on lui transfuse un produit incompatible vis-à-vis du système ABO. En effet, dans ce phénomène l’organisme du patient va réagir contre les anticorps du receveur. Cela entraîne alors un choc transfusionnel entraînant un malaise soudain, intense, accompagné d’une chute de tension irréversible.10 à 20 % du taux des décès résultent de cet accident ABO en France. Cependant, sachez qu’avec la transfusion à l’aveugle, on peut estimer qu’il se présente 64 % de chance que l’approvisionnement soit

Risques infectieux

Risque bactérien et viral

Type d’accident rare notamment dans les pays à fort taux de revenu. Il est rare que des risques viraux (VIH, hépatite…) se produisent. En effet avec sur 1000 homologues en 2006 il n’y a eu que 08 cas.

Risque pour le donneur

  • Une consultation chez un spécialiste de santé est recommandable avant d’effectuer un don ;
  • Le donneur doit reposer après une transfusion sanguine afin de prévenir une éventuelle anémie.

Sources:
https://www.lepoint.fr/editos-du-point/anne-jeanblanc/transfusion-sanguine-legere-hausse-des-effets-indesirables-27-12-2019-2354975_57.php
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/transfusion-don-du-sang/tout-savoir-sur-les-transfusions-sanguines_1544.html