Les anticoagulants peuvent provenir des aliments mais aussi des médicaments. Il faut ainsi faire attention à sa consommation car ils peuvent entraîner une éventuelle hémorragie.
Les médicaments anticoagulants : qu’est-ce que c’est ?
Les médicaments anticoagulants correspondent aux médicaments qui empêchent la formation de caillots sanguins à l’intérieur du corps. Notamment, dans les veines, les artères et le cœur. Cependant, ils ne fluidifient pas le sang, comme le croient bon nombre de personne. Il existe plusieurs sortes de médicaments anticoagulants, à savoir :
Les antivitamines K (AVK)
Ceux-ci existent sous forme de comprimé à avaler. On peut en trouver dans la Coumadine®, l’Agegmone®, la Pïndione®, le Mini-Sintrom® et le Préviscan®.
Les héparines
Ceux-ci se présentent sous forme injectable. On l’administre par perfusion ou par piqûres sous-cutanées.
À noter !!!
L’aspirine n’est pas un médicament anticoagulant, c’est un médicament anti-agrégant. Mais certes il peut modifier la coagulation.
Dans quelles situations l’usage des médicaments anticoagulants est envisageable ?
Seul un spécialiste de santé peut ou pourrait prescrire des médicaments anticoagulants. Le médecin doit tenir compte des bénéfices et évaluer s’il y a une éventuelle contrindication ou d’effet indésirable associé à l’usage de ceux-ci. Attention, en aucun cas, une automédication ne doit se faire pour la prise de ce type de médicament. D’ailleurs, la décision de sa prescription n’est pas facile pour le médecin.
Quelques affections possibles liées à sa prescription
- Implantation chirurgicale de certaines valves cardiaque ;
- Phlébites profondes (présence de caillot dans les veines) ;
- Embolie pulmonaire (caillot de sang qui se forme dans le poumon) ;
- Immobilisation prolongée ou port d’un plâtre ;
- Troubles de rythme cardiaque, tels que la fibrillation auriculaire par exemple.
Les raisons pour lesquelles il faut surveiller un traitement en médicaments anticoagulants
La surveillance est non seulement obligatoire mais doit se faire d’une manière rigoureuse. En effet, la dose variera par rapport à l’évolution de l’état du patient. Pour vérifier cela, la mise en évidence de ces deux points s’applique.
L’efficacité du traitement
L’usage des médicaments anticoagulants doit être efficace. On attend à ce que le sang se coagule pour éviter la formation des caillots. L’adéquation de la dose est dans ce cas indispensable. Une erreur de dosage pourrait entre autres compliquer l’état de santé du patient.
La sécurité liée à l’usage du traitement
Un surdosage entrainera la survenue d’une hémorragie.
Remarques
Les médicaments anticoagulants à base de vitamine K sont plus efficaces à condition que leur mode d’emploi soit bien surveillée. Pour le dosage, la mesure très régulière de l’effet du médicament dans le sang du patient est indispensable. Pour ce faire, un paramètre biologique nommé INR (International Normalized Ratio) fera la tâche. Chose que nous allons voir plus tard.
Les effets indésirables des médicaments anticoagulants que l’on cherche à éviter
Généralement, les accidents peuvent se limiter à la formation d’ecchymoses, des traces bleuâtres sur la peau. Aussi, des écoulements de sang au niveau des gencives ou du nez et des hématomes. Toutes ces apparitions ne présentent cependant aucun danger pour le patient. Mais la survenue des hémorragies cérébrales ou digestives graves doit être tout le temps être envisageable par le médecin.
Les situations qui peuvent favoriser ces hémorragies
- Surdosage du médicament anticoagulant (le taux de l’INR va être supérieur à 05) ;
- Interaction avec d’autres médicaments. Une prise d’autre médicament est interdite sans prescription médicale précise.
La surveillance du patient reste la meilleure chose à faire afin d’éviter telles situations. Il faut évaluer l’efficacité du traitement et de bien connaitre les effets des médicaments. Surtout, le patient doit poser toutes les questions qui lui taraudent l’esprit en cas de doute.
Qui surveille le traitement anticoagulant ?
Seul le médecin qui a prescrit un médicament anticoagulant doit mettre en place la surveillance. C’est indispensable, car changer de médecin peut entraîner une incidence grave. Le cas échéant du traitement peut entraîner une hémorragie grave. Du reste l’entourage du patient doit être formellement au courant de l’évolution du patient.
Les erreurs à éviter lors de la prise des anticoagulants
Le respect et la prudence doivent s’impliquer durant le traitement. Il faut suivre les directives du médecin mais aussi s’informer des indications inscrites dans la notice sur la boite du médicament. Lisez-la attentivement, et encore une fois n’hésitez pas demander l’avis de votre médecin. Parmi les erreurs les plus courantes, il y a :
- L’oubli du contrôle du traitement par INR par le patient ;
- L’oubli de signaler à son médecin la survenue d’accidents hémorragiques, surtout pour les formes légers (nez, gencives, etc.) ;
- La prise d’autres médicaments sans prescription médicale. Les gens ont tendance à prendre de l’aspirine, antiinflammatoire sans consulter un médecin.
Se méfier des compléments alimentaires
Certains compléments alimentaires à base de vitamines et de plantes contiennent des actifs anticoagulants. Par exemple, il y a la vitamine C et la vitamine E qui peuvent fausser le résultat de l’INR. Le premier, le fait baisser tandis que l’autre l’augmente. Chez les plantes, le soja, le gingembre, les algues, l’ail peuvent aussi interférer sur l’état du sang. Cependant, ces derniers ne présentent pas généralement de dangers sur l’état du patient.
Sources:
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/medicaments/anticoagulant/a-quoi-servent-les-anticoagulants_2491.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/medicament/une-alerte-lancee-sur-trois-medicaments-anticoagulants_1668225.html