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Fibrillation atriale: causes, symptômes et facteurs de risque

La santé cardiaque peut être affectée par divers troubles. Ces derniers se manifestent généralement par un changement du rythme cardiaque ou des douleurs au niveau du cœur ainsi que dans la partie gauche du dos. D’ailleurs, un rythme cardiaque irrégulier peut cacher une fibrillation atriale. Il s’agit d’une maladie cardiaque qui survient surtout après 40 ans. Elle peut être à l’origine de problèmes de santé très grave comme l’AVC. Pour en savoir plus à propos de cette maladie, cet article va vous aider à connaître ses symptômes et ses causes.

Fibrillation atriale, c’est quoi ?

Appelée aussi fibrillation auriculaire, la fibrillation atriale (FA) est caractérisée par l’irrégularité de la fréquence cardiaque. Généralement, celle-ci est très rapide. A son tour, cette arythmie peut provoquer des palpitations ou de la fatigue, voire de l’essoufflement.

Cette pathologie survient lorsque les oreillettes (les cavités supérieures du cœur) se contractent de manière désynchronisée. Cette irrégularité fait ensuite que le pompage du sang ne se fait pas correctement dans tout l’organisme. A terme, ce problème de pompage peut engendrer la formation de caillots au niveau des oreillettes du fait que le sang y séjourne plus longtemps que la normale. Ces caillots peuvent ensuite être dispersés dans la circulation et atteindre divers organes. S’ils atteignent le cerveau, un AVC peut en résulter.

Quelles sont les différentes formes de cette maladie ?

La fibrillation atriale peut se présenter sous 3 formes bien distinctes :

  • Paroxystique – il s’agit d’un trouble occasionnel qui ne dure que quelques jours tout au plus. Cette forme de la maladie s’arrête d’elle-même, sans traitement.
  • Persistante – sont classés dans cette catégorie les troubles du rythme cardiaque qui durent plus d’une semaine et qui ne cessent qu’après l’administration d’un traitement.
  • Permanente – comme son nom l’indique, cette forme de la maladie est présente en permanence. Le rythme cardiaque normal ne peut donc plus être rétabli.

Quels sont ses symptômes ?

Pour reconnaître la fibrillation atriale, plusieurs symptômes doivent vous mettre la puce à l’oreille :

  • Des palpitations qui se caractérisent surtout par des battements rapides et irréguliers du cœur ;
  • Une impression d’emballement du cœur ;
  • De l’inconfort qui peut s’accompagner d’une douleur à la poitrine ;
  • Une sensation d’étourdissements et de faiblesse qui peut se solder par des évanouissements ;
  • De l’essoufflement et de la fatigue.

Si les signes cités précédemment ne sont pas notables, vous pouvez toujours surveiller votre rythme cardiaque en prenant régulièrement votre pouls. Pour ce faire, vous devez savoir que le pouls normal d’un adulte au repos varie de 60 à 110 battements par minute. Pour prendre son pouls, vous devez placer deux doigts au niveau de la carotide (au niveau du cou) ou à la base de votre poignet. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à compter le nombre de battements durant une minute en vous servant d’une montre ou d’un chronomètre.

Par ailleurs, il peut aussi arriver que la FA soit asymptomatique, quoi qu’il en soit elle doit être prise en charge.

Quelles sont les causes de la fibrillation atriale ?

La fibrillation atriale se déclenche lorsqu’il y a un dérèglement de l’activité électrique au niveau des oreillettes. Cependant, la majorité du temps, les causes de la fibrillation atriale ne sont pas identifiées. Une lésion au niveau de la structure du cœur ou une anomalie cardiaque congénitale sont les principales causes de ce trouble. Toutefois, la FA peut aussi survenir chez une personne qui ne présente pas d’antécédents.

Vous devez également savoir que le risque de développer cette arythmie cardiaque augmente considérablement avec l’âge.

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Et les facteurs de risques ?

Plusieurs facteurs accroissent le risque de développer une fibrillation atriale. Certains d’entre eux peuvent être évités tandis que d’autres ne le sont pas :

  • La cardiopathie ;
  • Le diabète ;
  • L’hypertension artérielle ;
  • Le dysfonctionnement de la thyroïde ;
  • Le tabagisme ;
  • L’obésité ;
  • La consommation excessive d’alcool et de caféine ;
  • La prise de drogue ;
  • Le vieillissement ;
  • La prise de certains médicaments ;
  • Les facteurs génétiques ;
  • L’apnée du sommeil.

Par quels moyens le médecin pose-t-il le diagnostic ?

Même si vous avez remarqué la survenue d’un ou de plusieurs des symptômes de la fibrillation atriale, seule votre médecin peut poser le diagnostic. En effet, pour confirmer ou écarter le diagnostic, il peut prescrire plusieurs examens selon les symptômes perçus. Parmi les examens les plus prescrits, vous avez :

  • L’électrocardiogramme ou ECG : il s’agit d’un examen qui dure quelques minutes. Il sert à enregistrer l’activité électrique de votre cœur. Le médecin placera alors des électrodes autocollantes sur votre thorax.
  • L’épreuve d’effort : c’est un examen non-invasif consistant à faire augmenter la fréquence cardiaque. Le patient marche alors sur un tapis roulant et le médecin enregistre tous les paramètres cardiologiques à l’aide d’électrodes autocollantes.

Des dispositifs permettant de faire une surveillance à long terme : il peut s’agir soi d’un moniteur Holter soit d’un enregistreur d’évènements. Le premier est un examen non invasif ayant pour but d’enregistrer les battements cardiaques durant un ou deux jours. L’enregistrement sera ensuite analysé par un cardiologue. L’enregistreur d’évènements, quant à lui, consiste à enregistrer les battements du cœur durant les symptômes comme l’essoufflement, les palpitations… Cet examen se fait sur deux semaines dans la majorité des cas.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/maladies_cardiovasculaires/niv2/fibrillation-auriculaire.htm
https://sante.journaldesfemmes.fr/maladies/2508743-fibrillation-auriculaire-atriale-acfa-arythmie-traitements/