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Grossesse molaire: symptômes et traitements

grossesse molaire

Dès le début de la grossesse, la femme doit consulter son médecin pour s’assurer de sa santé et celle du fœtus. Divers examens sont alors à effectuer durant le suivi de la grossesse. En effet, la femme enceinte et le fœtus ne sont pas à l’abri d’une éventuelle maladie. Tel est par exemple le cas lors d’une grossesse molaire. Maladie rare, celle-ci ne toucherait qu’une ou deux naissances sur 3000 accouchements. Mais de quoi s’agit-il ? Comment la reconnaître et la traiter ? Ci-après tout ce que vous devez savoir sur cette maladie.

Qu’est-ce qu’une grossesse molaire ?

Pour comprendre ce qu’est une grossesse molaire et ses différentes formes, vous devez avant tout connaître ce qu’est une môle. Il s’agit d’une tumeur, la majorité du temps bénigne, formée au début de la grossesse due à la dégénérescence du placenta. Ainsi, l’utérus est rempli de petites boules et aucun embryon n’y est placé. En gros, cette maladie se rapporte à une anomalie durant la fécondation, entraînant un développement anormal du placenta.

Deux types de grossesse molaire peuvent être distingués :

Quelle que soit la forme de la grossesse molaire, elle est toujours vouée à l’échec dans la mesure où l’œuf formé ne dispose d’aucun matériel génétique, ou n’en possède que partiellement.

Quels sont les signes de cette maladie ?

Ici encore, les manifestations de cette grossesse très particulière se font sous différentes formes :

Comment traiter la grossesse molaire ?

Dès que le diagnostic de ce type de grossesse est posé, il n’y a pas grand-chose à faire à part une évacuation douce et complète par voie basse. D’ailleurs, l’embryon n’est jamais viable lors d’une grossesse molaire. Un curetage aspiratif est donc nécessaire dans les meilleurs délais. Une fois l’aspiration faite, une anatomopathologie est faite pour déterminer et diagnostiquer le type de môle.

Après le curetage, la femme doit faire l’objet d’un suivi médical pour assurer sa santé et pour prévenir tout risque de complications. Ainsi, deux semaines après l’aspiration, un contrôle échographique est réalisé pour prévenir une éventuelle rétention. Celle-ci est généralement la complication de la grossesse molaire la plus courante. Si jamais l’échographie révélait une rétention, une deuxième aspiration est effectuée.

A part ce contrôle systématique via l’échographie, la surveillance du taux d’hCG est aussi faite une fois par semaine. Sa durée varie alors selon le type de môle :

 

Qu’en-est-il des complications ?

Près de 15% des grossesses molaires à môles complètes et 0.5 à 5%  de la forme partielle de la maladie ont comme complication une tumeur trophoblastique. Lorsque certains tissus môlaires restent dans l’utérus, ils peuvent se transformer en tissu tumoral qui envahit cet organe. Il s’agit là de ce qu’on appelle môle invasive. Dans ce cas, le médecin réalisera un bilan et une chimiothérapie est entamée. Rassurez-vous, le taux de guérison par rapport à ce type de tumeur est de 80% au minimum. Un suivi pouvant aller jusqu’à 18 mois est ensuite nécessaire après le traitement. Durant ce temps de suivi, un dosage mensuel de l’hCG est effectué.

Peut-on tomber enceinte après une grossesse molaire ?

Vous vous inquiétez sûrement par rapport à la possibilité de tomber enceinte après une grossesse molaire ? Eh bien, rassurez-vous car c’est tout à fait possible une fois le suivi terminé. D’autant plus que le risque de récidive est inférieur à 1%. Cette possibilité d’entamer une nouvelle grossesse est aussi effective même après un traitement par chimiothérapie. Ce dernier n’altère en rien la fécondité. Toutefois, la grossesse suivante doit faire l’objet d’une surveillance minutieuse.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_589_mole_hydatiforme.htm
https://www.femmeactuelle.fr/enfant/grossesse/grossesse-molaire-comment-reconnaitre-les-symptomes-2071275

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