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appendicite de l’adulte

Inflammation de l’appendice – reconnaître les symptômes pour un traitement efficace

L’appendicite indique une inflammation de l’appendice. Elle peut toucher les hommes et les femmes à n’importe quel âge, mais reste fréquent chez les personnes de 15 à 30 ans. L’évolution de la technologie rend plus facile le traitement de l’appendicite de l’adulte. Comme les autres maladies, un diagnostic précoce garantit l’efficacité et la rapidité du traitement. C’est pourquoi, il faut apprendre à identifier les symptômes et consulter dès l’apparition des premiers symptômes.

Appendice – où se trouve-t-elle ?

L’appendice est le fragment d’intestin situé au niveau de la première partie du gros intestin. Elle mesure une dizaine de centimètres et se trouve en bas, à droite de l’abdomen. Très souvent, l’inflammation de l’appendice résulte d’une infection. Dans des cas rares, la présence de parasites ou d’une tumeur peut également causer son inflammation. Si l’appendicite de l’adulte se manifeste, la douleur ne se localise pas immédiatement à l’endroit où se trouve l’appendice. Elle débute au niveau du nombril et descend de manière plus ou moins rapide vers la partie inférieure droite de l’abdomen. Au début, le patient peut supporter la douleur qui va s’accentuer dans les 24 heures.

Les différentes formes d’appendicite

Hormis l’appendicite de l’adulte, il existe plusieurs autres formes d’appendicite. Chacune d’elle possède des signes cliniques caractéristiques, rendant difficile le diagnostic :

  • L’appendicite de jeune enfant,
  • L’appendicite du vieillard,
  • Il y a aussi L’appendicite résultant d’un traitement antibiotique prescrit à l’aveugle,
  • L’appendicite pelvien, sous-hépatique, rétro-caecal, mésocoeliaque…

Quels sont principaux symptômes de l’appendicite de l’adulte ?

La douleur localisée dans la partie inférieure droite de l’abdomen constitue le principal symptôme de l’appendicite. Pourtant, il ne s’agit pas d’un symptôme fiable. Chez les personnes âgées, la douleur peut passer inaperçue ou se diffuse dans les autres parties de l’abdomen. Même si cette douleur caractérise l’inflammation de l’appendice, elle n’est pas forcément localisée au même endroit. Pour confirmer qu’il s’agit bien de l’appendicite, il faut identifier les autres symptômes :

  • La fièvre modérée, en dessous de 38,5 °C,
  • La perte d’appétit,
  • Les nausées et les vomissements,
  • Les troubles digestifs comme la constipation ou la diarrhée,
  • La boiterie quand la douleur irradie dans la cuisse droite,
  • Sensation de ventre de bois (abdomen qui devienne très dur).

Comment diagnostiquer l’inflammation de l’appendice ?

Lorsque les symptômes se présentent, consulter le médecin reste la meilleure précaution qui s’impose. Une palpation douce et prudente permet de mettre en évidence une douleur vive au niveau du point de Mac Burney. Il s’agit d’une douleur qui s’accompagne aussi d’une défense provoquée et d’une hyperesthésie cutanée. Le médecin va demander au patient de lever sa jambe droite tendue. Si la douleur s’accentue, il s’agit bien d’une appendicite de l’adulte. Le médecin peut, ensuite procéder à des touchers pelviens pour identifier les douleurs au sommet droit du cul-de sac. Puisque tous ces symptômes peuvent ou non coexister, d’autres examens complémentaires seront nécessaires pour confirmer le diagnostic. Les échographies et les scanners permettent de lever les doutes et identifier l’importance de l’inflammation. Ces examens permettent aussi de distinguer l’appendicite des autres pathologies comme la colique néphrétique, l’hépatite virale ou la pneumonie de la base droite.

appendicite de l’adulte

Comment traiter l’appendicite ?

Actuellement, trois techniques permettent de traiter l’appendicite de l’adulte. Il y a le traitement antibiotique, qui permet de retarder ou éviter l’opération chirurgicale. Selon la gravité de la maladie et l’état de santé du patient, l’équipe médicale peut procéder à l’appendicectomie. Cette option reste la meilleure façon de prévenir à 100 % les risques de péritonite. Il en existe deux types dont l’appendicectomie classique et l’appendicectomie sous cœlioscopie. Dans les deux cas, les progrès chirurgicaux permettent de pratiquer de toutes petites incisions pour retirer l’appendice inflammé.

Les particularités de l’appendicectomie classique

Pour traiter l’appendicite de l’adulte, l’appendicectomie classique se déroule sous anesthésie générale et avec intubation. Une incision de quelques centimètres se fait sur le flanc droit de l’abdomen. Si le chirurgien rencontre des difficultés durant l’opération, il peut agrandir l’incision afin de retirer l’appendice malade. L’intervention dure en moyenne 30 minutes. Des douleurs peuvent se manifester après l’opération, mais elles vont disparaître après administration des calmants. Le lendemain de l’opération, le patient peut commencer à se lever. Par contre, il faut généralement attendre 48 heures après l’opération pour justifier le début de la guérison. Une étape importante marquée par l’émission des gaz.

Retirer l’appendicite malade via l’appendicectomie sous cœlioscopie

L’appendicectomie sous cœlioscopie est un moyen efficace pour traiter l’appendicite de l’adulte. Elle se pratique sous anesthésie générale. Cette technique utilise un tube composé de fibres optiques, qui va permettre à la caméra de capter les images de l’intérieur de l’abdomen. L’abdomen sera distendu par insufflation gazeuse avant d’introduire la cœlioscopie par voie ombilicale, dans la cavité péritonéale. L’outil va rechercher, libérer et observer l’appendice via de minuscules points de ponction. Comme avec l’appendicectomie classique, la reprise des gaz et du transit marque le début de la guérison. Cela se produit dans les 24 heures suivant l’opération. L’absence de douleurs cicatricielles et de cicatrices différencie cette solution de l’opération classique.

Sources:
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2430792-appendicite-symptomes-causes-traitements/
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/appendicite-symptomes-signes-49145