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L’obésité : 4 maladies qui la provoquent

L’obésité peut très bien provenir d’une maladie. Malgré vos efforts colossaux fournis pour mincir, vous constatez que n’avez toujours pas perdu les kilos superflus ? Votre plan perte de poids ne fonctionne pas ? Pas forcément, il est fort probable que ce soit l’état de votre santé. En effet, le problème pourrait être lié à une maladie dont vous êtes atteinte. Pour élucider le sujet, voyez si les maladies ci-après seraient à l’origine de votre obésité.

Les maladies qui entraînent l’obésité

Au point de vue médical, l’obésité est l’excès de masse de graisse provoquant des incommodités sur la santé de la personne. On relie souvent l’obésité à un manque d’exercice physique ou à des mauvaises habitudes alimentaires. Il est vrai qu’ils peuvent entraîner l’obésité mais certaines maladies peuvent également la causer.

Maladie endocrinienne : L’hypothyroïdie

La thyroïde est une glande qui se trouve à la base du cou. Elle est responsable du bon fonctionnement du rythme cardiaque. Elle assure également la régularisation du métabolisme. La thyroïde peut cependant être affectée par ce que l’on appelle l’hypothyroïdie. L’hypothyroïdie s’agit donc une affection qui entraîne un manque de sécrétion de thyroïde. Cette diminution d’hormone provoque un métabolisme lent.

Le métabolisme regroupe toutes les réactions chimiques qui permettent de maintenir l’organisme en vie et de répondre à ces besoins. Si le métabolisme ralentit, le corps brûle moins de calories. En conséquence, les graisses s’accumulent. Ainsi, même avec une hygiène de vie irréprochable, vous aurez du mal à perdre du poids selon des études(1,2). Au contraire vous constaterez que ne cessez de grossir. Vous pouvez même devenir obèse.

Si vous vous sentez concernés, faites-vous diagnostiquer. Cette affection peut être détectée par une simple prise de sang. Il faut juste vérifier le fonctionnement de votre glande thyroïde. Si nécessaire, une échographie peut s’ajouter à la prise de sang. Une fois qu’on vous a diagnostiquée l’affection, suivez le programme alimentaire perte de poids approprié.

Trouble endocrinien : hypopituitarisme

À la base de votre cerveau se trouve une petite glande nommée hypophyse. Elle est formée en deux lobes : le lobe antérieur également appelé adénohypophyse et lobe postérieur ou neurohypophyse. Cette glande, d’une taille de raisin, secrète des hormones qui jouent un rôle primordial dans l’organisme. Elle secrète en effet huit hormones qui contrôlent chacun les secrétions hormonales de tout votre organisme. C’est par exemple le cas des hormones qui assurent et/ou régulent la croissance, la grossesse, les émotions, l’adaptation au stress.

Le lobe antérieur ou l’adénohypophyse peut parfois être sujet d’une diminution de sécrétion hormonale. Cette baisse de sécrétion est ce qu’on appelle hypopituitarisme. L’hypopituitarisme entraîne une carence en hormone de croissance, en thyréostimuline, en gonadotrophine, en adrénocorticotrope et en proctaline. C’est cette dernière carence qui nous intéresse.

Si la carence en proctaline survient ne provient pas d’une tumeur, elle entraîne un manque ou absence de lait après l’accouchement chez les femmes. S’il provient cependant d’une tumeur, ce qui est souvent le cas, la carence touche l’hypotalamus. Cette carence perturbe l’appétit en raison d’un manque de l’hormone hypophysaire. La personne souffrira d’un appétit inassouvi entrainant ainsi l’obésité. Il est primordial de détecter ce déficit pour se soigner rapidement et perdre les kilos superflus.

Les troubles psychologiques : boulimie, dépression et angoisse

Les troubles psychologiques figurent parmi les causes fréquentes de l’obésité. La boulimie constitue une de ses troubles. La boulimie ou l’hyperphagie alimentaire s’agit d’une trouble du comportement alimentaire. Contrairement à l’anorexie, elle se manifeste par la suralimentation, entraînant le gain de poids d’après une étude(3). Durant une crise de boulimie, la personne dévore une tonne d’aliment sans avoir la force de s’arrêter. L’obésité survient après des crises successives sans efforts physique car en moyenne le patient ingurgite entre 2 000 à 3 000 calories par crise.

La dépression prolongée peut également causer l’obésité selon une étude(4). Source d’une mauvaise alimentation et diminution de l’activité physique, la personne qui souffre de dépression accumule facilement les kilos qui finit par arriver à l’obésité.

L’angoissé se réfugie aussi derrière la nourriture. En cas de phobie ou de stress post-dramatique, les aliments semblent mieux savoir chasser l’angoisse. À chaque fois que l’angoisse resurgi, la personne va toujours faire appel à la nourriture.

Ces troubles de comportement alimentaires peuvent, en plus, provoquer l’obésité à travers leur traitement médical. C’est le cas par exemple des antidépresseurs, du régulateur d’humeur et de l’antipsychotique. Tous ces médicaments favorisent l’appétit et conduisent vers la prise de poids.

Pour éviter ce cercle vicieux, il faut privilégier un traitement à long terme et non médicamenteux telle qu’une thérapie. En même temps, vous pouvez mettre en pratique les conseils pour perdre du poids adaptés à votre situation.

L’hérédité

Si tous les membres de votre famille sont obèses, vos chances de devenir obèse sont hélas élevées. Elles sont entre deux à huit fois plus élevées comparées à une personne n’ayant pas d’antécédent familial d’obésité. Il existe en effet des formes monogéniques de l’obésité. Cette forme peut être transmise par mutation génétique. Même si les cas sont souvent rares, vous pouvez tout de même hériter des gènes d’obésité de vos parents ou de vos grands-parents.

Des cas montrent aussi qu’il existe des terrains génétiques favorables à l’obésité. Si vous possédez ces gènes de prédisposition à l’obésité, vous risquez de développer l’obésité. Le risque s’intensifie si cette prédisposition à l’obésité est combinée à un milieu obésogène.

Il est donc nécessaire d’établir un profil génétique pour identifier ces gènes qui conduisent à l’obésité. Une fois que ces gènes sont identifiés, vous pouvez alors procéder à un traitement personnalisé pour maigrir. L’identification de ces gènes peut également vous aider à prévenir le risque d’apparition d’enfant obèse.

Saviez-vous que ces maladies pouvaient provoquer l’obésité ?

Sources :

https://www.cnao.fr/d%C3%A9finition-de-l-ob%C3%A9sit%C3%A9/ob%C3%A9sit%C3%A9-et-maladies-associ%C3%A9es/

https://obesite.ooreka.fr/comprendre/obesite-cause

http://obesite.ulaval.ca/obesite/generalites/genetique.php

https://www.planetesante.ch/Magazine/Alimentation-et-nutrition/Surpoids-et-obesite/Obesite-le-poids-des-troubles-psychiques

Références :

  1. Peter Laurberg, Nils Knudsen, Stig Andersen, Allan Carlé, Inge Bülow Pedersen, and Jesper Karmisholt. Thyroid Function and Obesity. Eur Thyroid J. 2012 Oct; 1(3): 159–167. Published online 2012 Sep 22. doi: 10.1159/000342994.
  2. Debmalya Sanyal and Moutusi Raychaudhuri. Hypothyroidism and obesity: An intriguing link. Indian J Endocrinol Metab. 2016 Jul-Aug; 20(4): 554–557. doi: 10.4103/2230-8210.183454.
  3. Courtney McCuen-Wurst, Madelyn Ruggieri, and Kelly C. Allison. Disordered eating and obesity: associations between binge eating-disorder, night-eating syndrome, and weight-related co-morbidities. Ann N Y Acad Sci. 2018 Jan; 1411(1): 96–105. Published online 2017 Oct 16. doi: 10.1111/nyas.13467.
  4. Fuller NR, Burns J, Sainsbury A, Horsfield S, da Luz F, Zhang S, Denyer G, Markovic TP, Caterson ID. Examining the association between depression and obesity during a weight management programme. Clin Obes. 2017 Dec;7(6):354-359. doi: 10.1111/cob.12208. Epub 2017 Aug 11.