En plus de son apport en protéines, le poisson est aussi une source de fer et de vitamines. Il serait donc idéal pour notre santé. Cependant, il est aussi décrié à cause de la toxicité de ses constituants. Mais qu’en est-il réellement ? Quel est l’intérêt d’en consommer ? Est-ce qu’ils sont-ils contaminés ? Quelles précautions faut-il prendre ? Vous aurez la réponse dans cet article.
Quel est l’intérêt de consommer du poisson ?
En plus de son apport en protéines, il est aussi source de :
- Vitamine du groupe B (surtout B12) qui sont indispensables dans la fabrication de globules rouges ;
- Vitamine Z et D dans les poissons gras, mais en particulier dans le foie de poisson. La vitamine A permet de favoriser la vision surtout dans la vision nocturne, elle est aussi antioxydante. La vitamine D quant à elle fixe le calcium et a un rôle de prévention dans plusieurs maladies (dépression, démence, cancer) ;
- Fer (pour la fabrication de globule rouge), phosphore et sélénium. Mais surtout pour leur composition en acides gras dits oméga 3 qu’ils sont recommandables.
Quels sont les poissons les plus riches en oméga 3 ?
Dans leur immense majorité, les poissons sont moins que la viande, mais la graisse qu’ils contiennent sont particulièrement intéressantes. Il s’agit des oméga-3 dits « à longue chaîne » (acide eicosapentaénoïque et DHA, EPA, acide docosahexaénoique). Les oméga-3 préviennent des maladies cardiovasculaires et réduisent l’inflammation. De plus, ils sont probablement bons pour le cerveau. Les espèces les plus riches en oméga-3 sont les plus gras comme le maquereau, le saumon, la sardine, le hareng et l’anguille.
Est-ce que les poissons sont contaminés ?
Afin schématiser, ceux d’eau douce sont contaminés par les PCB ou polychlorobiphényles. Ces derniers sont stockés au niveau des parties grasses de l’organisme. Et les poissons de mer, en particulier les prédateurs sauvages sont quant à eux contaminés par le mercure.
Faut-il opter pour les poissons d’élevage ou sauvage ?
Les deux ont chacun des avantages et des inconvénients. Le mieux serait de varier leurs origines afin d’éviter l’accumulation des produits contaminants. En effet, le danger est essentiellement en rapport avec leur accumulation dans l’organisme. Une exposition ponctuelle aura moins d’impact sur la santé. Selon les experts, s’il provient de filières contrôlées, avec un label de qualité, le saumon d’élevage ne pose pas de problème. Il serait même meilleur pour la santé que le saumon sauvage très contaminé, surtout par le mercure.
Quels risques ont ces contaminants sur la santé ?
Les PCB (utilisés pour l’isolation des gaines électriques dans les années 1970) sont interdits depuis l’année 1987. De plus, l’exposition a beaucoup chuté depuis 20 ans. Pour le cas des adultes, le contact avec les PCB viendrait dans 50% des cas des produits de la pêche. Par ailleurs, les PCB sont aussi des perturbateurs endocriniens. Ils seraient ne mesure de favoriser certains cancers qualifiés d’hormonodépendants (prostate, sein). On étudie également leur rôle dans l’épidémie de l’obésité. Qu’il s’agisse du mercure ou du PCB, leur action toxique pour le cerveau est bien réelle.
Quels sont les précautions à prendre pour les femmes enceintes ?
Durant la grosses jusqu’à 3 ans, le cerveau de l’enfant est particulièrement sensible. C’est pourquoi, les enfants de moins de 3 mois et les femmes enceintes doivent faire attention. De manière moins stricte, c’est aussi le cas des femmes en âge de procréer, c’est-à-dire les fillettes adolescentes. L’Anses recommande dans son rapport :
- De limiter à 2 fois par semaine la consommation de cet aliment ;
- D’éviter, ou même de supprimer les poissons contaminés par le mercure ou PCB. C’est-à-dire le marlin, l’espadon, le requin, le siski. Mais aussi, la lamproie comme le loup (ou bar), la lotte le flétan, l’empereur, la bonite, la dorade, le brochet, le thon, le sabre et la raie.
Peut-on manger du poisson cru sans risque ?
Il s’agit d’un aliment fragile. Le risque d’infection alimentaire, comme la listériose, existe toujours. Il est alors déconseillé aux enfants de moins de 3 ans et aux femmes enceintes. Mais aussi lorsqu’un système immunitaire est fragile. L’anikasidose est aussi un autre risque, après la consommation de larves d’Anisakis. Il s’agit d’un ver qui est présent dans le tube digestif de certains poissons. En général, quand on les vide, on enlève les vers, toutefois il peut toujours y a voir contamination du muscle. Les signes qui apparaissent après le repas sont : vomissements, diarrhée et maux de ventre. Afin d’éviter cela, avant de manger du poisson cru, il faudra le congeler à -20°C durant ay moins 7 jours.
Les recommandations en terme de consommation de poisson
Pour l’Anses, la recommandation officielle est d’en manger 2 fois par semaine. Et ce, en associant un poisson maigre et un poisson gras riche en oméga-3. D’autre part, si vous souhaitez en manger plus, vous pourrez toujours varier les espèces. Cela permettra de limiter la toxicité de chacun d’entre eux, en particulier pour les femmes enceintes. Mais également pour les femmes allaitantes et pour les enfants de moins de 3 ans.
Sources:
https://www.futura-sciences.com/planete/definitions/zoologie-poisson-10415/
https://www.elle.fr/Astro/Horoscope/Caractere/Poissons