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La dysphagie : les causes et les traitements

dysphagie

les causes et les traitements de dysphagie

Votre gorge et votre œsophage sont sujets à de nombreuses maladies. Lorsque l’une de ces affections se présente, vous pouvez souffrir de dysphagie, une maladie caractérisée par une difficulté à avaler. Elle peut être causée par une multitude de facteurs et de maladies. Si elle n’est pas traitée, elle peut entraîner des complications susceptibles de mettre en danger votre santé.

Qu’est-ce que la dysphagie ?

La dysphagie est un terme générique utilisé pour décrire les difficultés à avaler causées par divers troubles. La manifestation de cette maladie indique généralement qu’il y a une anomalie dans votre œsophage ou dans votre gorge, tous deux responsables de la pénétration de nourriture dans votre estomac.

Elle est classée en deux types en fonction de la région du tractus digestif touchée :

Les principaux symptômes à surveiller

Les indicateurs de la dysphagie sont assez faciles à identifier, car ils sont habituellement confinés à la partie de la gorge. Le premier est la douleur lors de la déglutition connue aussi sous le nom « odynophagie ». Plusieurs d’autres signes peuvent aussi se produire en fonction de la cause principale :

Quels sont les facteurs de risque ?

La dysphagie peut survenir à tout le monde, quel que soit l’âge ou le sexe. Cependant, les personnes âgées y sont plus à risque. Le vieillissement entraîne, en effet, une usure naturelle de l’œsophage ce qui provoque une dysphagie. Les personnes âgées présentent également un risque plus élevé de développer des maladies neurodégénératives pouvant entraîner un dysfonctionnement de leur œsophage.

Une mauvaise alimentation constitue un autre facteur de risque lié à la dysphagie. Ceux qui mangent trop vite et ne mâchent pas correctement leur nourriture courent le risque de subir ce trouble. Manger en position couchée ou l’insuffisance de liquide pendant les repas peut ainsi causer une dysphagie.

L’apparition de maladie neurodégénérative peut également augmenter votre risque de dysphagie. Un accident vasculaire cérébral (AVC) peut, à titre d’exemple, provoquer une paralysie pouvant affecter n’importe quelle partie de votre corps y compris votre gorge. En outre, les personnes souffrant de lésions de la moelle épinière cervicale et de la dystrophie musculaire de Duchenne peuvent être victimes de cette maladie.

Comment la traiter efficacement ?

L’augmentation de votre apport en magnésium fait partie de meilleurs traitements naturels pour mieux gérer vos muscles œsophagiens. Les experts recommandent aux hommes adultes âgés de 31 à 50 ans de consommer environ 420 milligrammes de magnésium par jour, tandis que les femmes devraient en consommer 320 milligrammes. Les sources de nourriture les plus saines comprennent :

De plus, augmenter votre consommation de magnésium aide à protéger votre cerveau des maladies cardiovasculaires et même des AVC. C’est un avantage supplémentaire étant donné que l’AVC reste l’une des causes probables de la dysphagie.

Au cas où les symptômes sont graves, une intervention chirurgicale peut être nécessaire en dernier recours.

Prévenir la dysphagie nécessite un mode de vie saine

Les difficultés à avaler peuvent se manifester de temps en temps en raison de certaines pathologies que vous pourriez avoir. Afin d’éviter efficacement la dysphagie, il importe de suivre un mode de vie saine qui minimise le risque de ces maladies sous-jacentes comme l’AVC. Voici ce que vous pouvez faire pour réduire votre risque d’accident vasculaire cérébral :

Mangez sainement

Votre alimentation joue un rôle important dans l’apparition de maladies chroniques pouvant contribuer aux accidents vasculaires cérébraux. Consommer davantage des aliments malsains peut entraîner une prise de poids qui mettra à rude épreuve votre système circulatoire. L’apparition de diabète, d’hypertension et de taux de cholestérol élevés augmente considérablement vos risques de subir un AVC.

Il faudra remplacer des aliments malsains par des légumes entiers, biologiques et riches en antioxydants dans le but d’aider votre organisme à lutter contre l’inflammation. Les fruits constituent aussi des aliments à privilégier, car ils contiennent un riche mélange de vitamines et de fibres. Des graisses saines provenant de la noix de coco, du formage et du lait cru améliorent aussi votre santé.

Faites de l’exercice régulièrement

Des recherches ont montré que ceux qui s’entraînent plusieurs fois par semaine peuvent réduire leur risque d’accident vasculaire cérébral. Une étude note que même une activité physique assez légère, tel que marcher au moins une demi-heure par jour réduira les risques d’AVC.

Arrêter de fumer

Un rapport publié par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) confirme que les personnes qui fument du tabac courent régulièrement un risque d’AVC de 2 à 4 fois supérieurs à celui des non-fumeurs. Les cigarettes favorisent la formation de caillots en épaississant votre sang et en intensifiant l’accumulation de plaque dans vos artères. Cesser de fumer reste donc les meilleures choses que vous puissiez faire pour retrouver un corps en bonne santé.

Sources et références

 US CDC, Stroke Facts

American Heart Association, Statistiques sur les maladies du coeur et les accidents vasculaires cérébraux-2019

 J Am Geriatr Soc. Octobre 2010; 58 (Suppl 2): ​​S325 – S328.

 National Stroke Association, «Facteurs de risque liés au mode de vie»

 AVC, juin 2015, vol 46, numéro 6

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