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Le cerveau et le manque de sommeil

manque de sommeil

Certaines zones spécifiques du cerveau humain ne s’activent que durant le sommeil. En nous endormons, des parties du cerveau se reposent tandis que d’autres activent le mécanisme de remémoration.  Pendant le sommeil, le cerveau rejoue l’activité neuronale de la journée. Il classe, trie, associe et consolide ainsi nos apprentissages. Conjointement, les cellules gliales font un grand ménage. Ils éliminent toutes les toxines rassemblées durant la journée. Chez les personnes qui souffrent du manque de sommeil, il est vrai qu’elles se souviennent des choses importantes. Toutefois, l’embarras c’est que leur cerveau rajoute des fausses informations dans leur souvenir.

Au niveau de l’hippocampe

L’hippocampe est une structure du cerveau qui intervient dans le processus de la mémoire. Durant le processus du sommeil, il repasse tous les faits que l’on a vécus et appris durant la journée. En même temps, il contribue à la construction rapide de la mémoire épisodique à long terme. Autrement dit, l’hippocampe enregistre l’ensemble des événements de l’existence dont le souvenir a été conservé. C’est donc une machine à enregistrer les souvenirs.

Les dépôts amyloïdes

Une étude récente confirme que le débit du liquide céphalorachidien augmente pendant le sommeil. En effet, le cerveau évacue toutes les toxines et déchets qui s’y trouvent à travers ce liquide. Citons l’exemple des protéines bêta-amyloïdes. Il s’agit d’un peptide néfaste pour le système nerveux central qui signale la présence de la maladie d’Alzheimer.

Quels sont les conséquences du manque de sommeil ?

Un sommeil de qualité et en quantité suffisante est le garant de notre santé mentale, et de nos performances cognitives. En revanche le manque de sommeil provoquera fortement des conséquences désagréables sur le processus de mémorisation. Quels sont les conséquences du manque de sommeil ?

Détérioration de la capacité mnésique

Le manque de sommeil altère surtout la mémoire.  Les personnes qui négligent le sommeil affichent des performances mnésiques très différentes. Les capacités cognitives se retrouvent très rapidement atteintes lorsqu’on manque de sommeil. En cause, la communication entre différents réseaux neuronaux dans le cerveau s’altère. La personne se retrouve alors perturbée quand il s’agit de mémoriser des informations. En effet, l’activité de l’hippocampe diminue, ce qui empêche la rétention et la consolidation de souvenirs récents.

Mauvais fonctionnement du cerveau et manque de concentration

L’individu souffrant de manque de sommeil fait face à des problèmes de productivité. En effet, la privation de sommeil altère :

Des recherches ont démontré que les performances d’une personne ayant consommé 0,6g/l d’alcool serait égale chez une personne dont le sommeil a été réduit de cinq heures en quatre nuits. Bref, l’activité du cerveau baisse dans les structures responsables des capacités d’attention et dans le thalamus.

Le manque de sommeil engendre des comportements à risques

La privation de sommeil conduit à des troubles du comportement alimentaire et à des conduites à risques. En effet, le manque de sommeil engendre un excès de neuromodulateur. Il s’agit d’un système d’équilibre de récompense de l’organisme. Par conséquent, nos sensations de plaisir et de gratifications sont perturbées. L’organisme présentera alors du mal à se satisfaire au moment de l’alimentation. Les personnes qui manquent de sommeil sont alors favorable au risque d’obésité.

Le manque de sommeil engendre une labilité émotionnelle

Lorsqu’on manque de sommeil, le cerveau est facilement influencé à des informations négatives. Les informations seront alors mal régulées ce qui provoquent chez la personne des sauts d’humeurs.

Le manque de sommeil favoriserait la maladie d’Alzheimer

Le manque de sommeil augmente la production de peptide bêta-amyloïde dans le cerveau. Une molécule néfaste, car elle est à l’origine des plaques amyloïde ou plaque séniles. Elle provoque la dégénérescence des neurones. Les taux de peptide bêta-amyloïde sont plus élevés durant l’éveil et diminuent durant le sommeil. Par conséquent, si la personne est en privation de sommeil, le taux de ce peptide sera continuellement en hausse. Un taux excessif favorisera un risque accru de maladie d’Alzheimer par un mécanisme bêta-amyloïde.

Alors pourquoi dormons-nous ?

La raison du sommeil reste encore sans réponse. Toutefois, on sait que le sommeil améliore plusieurs processus biologiques :

Conseils pour conserver une bonne mémoire

Sources:
https://www.topsante.com/medecine/troubles-du-sommeil/sommeil-difficile/le-manque-de-sommeil-ralentit-le-cerveau-622329
https://www.marieclaire.fr/manque-sommeil-cerveau,1137758.asp

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