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poivre noir

Le poivre noir est-il bon pour la santé ?

Le poivre noir (piper nigrum) est le poivre le plus utilisé et le plus commun. Ici, le terme poivre servira à désigner le piper nigrum. Cet article fera le point sur ses usages santé, son utilisation médicinale, ainsi que les problèmes que peut poser sa consommation.

Quels sont ses bienfaits ?

Même s’il n’est pas un médicament, il contient des substances qui ont un effet positif sur un certains nombres de troubles et maladies. Cependant, il faut consulter un médecin si jamais les symptômes persistent.

Troubles digestifs

Le poivre noir permet de stimuler la sécrétion de sucs gastriques. Cela aide à améliorer la digestion et stimuler l’appétit. Il est conseillé de consommer du poivre en cas de ballonnements, nausées, flatulence et constipation. En grande quantité, les sucs gastriques permettent de réduire ces différents symptômes. Avec un effet antiacide sur la cavité buccale, la pipérine du poivre permet de produire plus de salive.

Effet antidépresseur

Etant donné que la pipérine stimule la production d’endorphines, il possède alors un effet antidépresseur grâce à la sensation de bien-être que procure l’endorphine. En naturopathie, le poivre noir est recommandé pour lutter contre l’anxiété, la dépression, la peur et l’insomnie.

Contre la fièvre

L’utilisation d’huile essentielle de poivre dans un bain aide à stimuler la transpiration. Cela participe également la baisse de la fièvre. Cette propriété du poivre à combattre la fièvre (effet fébrifuge) est aussi utile dans certains médicaments. Notamment le Poconeol n°22 qui contient du poivre et qui est recommandé pour soigner l’hyperthermie (augmentation de la chaleur du corps sous l’effet de la fièvre) ou les accès fébriles.

Anti-douleur et anti-inflammatoire

Le poivre noir est également utilisé contre l’arthrite. Il aide à réduire les gonflements et la douleur lors de confusions.

Poivre et curcuma

Lorsqu’on consomme du curcuma, l’organisme absorbe faiblement la curcumine et l’élimine rapidement. Le fait de consommer simultanément du poivre et du curcuma augmente fortement l’absorption de curcumine d’environ 20 fois plus comparé à une consommation sans poivre. Par ailleurs, le poivre améliore aussi l’efficacité antibactérienne, antiseptique et anti-inflammatoire du curcuma. C’est la pipérine qui a pour rôle d’empêcher le processus d’élimination de la curcumine.

poivre noir

 

Régime et poivre

La quantité consommée de poivre moulu dans un plat est si anecdotique. À tel point que l’on considère que 0,2 à 0,5 g de poivre n’apportent aucune calorie supplémentaire au plat, ni de minéraux ou vitamines.

Valeur nutritionnelle du poivre

100 g de poivre noir représente environ 255 kcal, dont :

  • Eau : 13,5 g ;
  • Glucides : 44,5 g, dont 38,3 de sucres ;
  • Lipides : 3,26 g (pas de cholestérol) ;
  • Fibres : 26,5 g ;
  • Protéines : 15,95 g.

Le poivre contient également de nombreux minéraux (potassium, calcium, phosphore, sélénium, fer, iode, zinc, manganèse) et vitamines (A, B1, B2, B3, B6, b9, E).

Le poivre fait-il grossir ou maigrir ?

0et n’apporte pas de calorie. Il ne fait pas grossir, mais ne fait pas maigrir non plus (il n’y a pas d’aliment à calories négatives). Dans le cadre d’un régime pauvre en sucres ou pauvre en gras, le poivre permet d’améliorer le goût fade de certaines recettes. Cela aide à ne pas se décourager trop vite. D’ailleurs, cela vaut pour toutes les épices qui évitent de manger trop fade. Ainsi, le poivre est particulièrement utile pour tenir le cap. D’autre part, il peut aussi servir à réduire le sel dans les recettes. Et ce, sans sacrifier le goût des plats, notamment en cas de régime sans sel.

Hypertension

Dans le cadre d’un régime alimentaire visant à lutter contre l’hypertension, il est conseillé de remplacer le sel par le poivre et d’autres épices. Cela servira à donner du goût aux plats et à réduire la tension artérielle provoquée par le sel. Le principe est à peu près similaire à l’utilisation du poivre en cas de régime amaigrissant.

Musculation et poivre

Les épices, y compris le poivre, provoquent une élévation de la température corporelle, ce qui aide à brûler des calories d’après les adeptes de la musculation. Toutefois, il y a un problème, car afin de consommer du poivre, il faut commencer par ajouter des calories. Il est sans doute difficile de vérifier l’effet, mais cela n’empêche pas d’en consommer pour toutes les bonnes raisons citées plus tôt.

Quels sont les désagréments du poivre ?

La pipérine est qui contenue dans le poivre est irritante pour les muqueuses. C’est la raison pour laquelle respirer du poivre est en mesure de chatouiller le nez, ce qui provoque ainsi des éternuements. Une fois absorbée, la pipérine effectue ensuite un long trajet dans le corps. En cas d’hémorroïde ou d’ulcère à l’estomac, il est fortement déconseillé de consommer du poivre. En effet, la pipérine continue son œuvre partout où elle passe. Par ailleurs, le poivre, comme le cas de tous les assaisonnements, irrite l’intestin. Il peut alors aggraver une gastrite existante (plaie ou inflammation de la muqueuse de l’estomac). La meilleure solution est d’arrêter de consommer du poivre et autres épices le temps que ces troubles soient soignés.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/poivre.htm
https://www.santemagazine.fr/alimentation/acheter-et-cuisiner/cuisiner/4-bonnes-raisons-dajouter-du-poivre-noir-a-vos-plats-302746