Le syndrome du cœur brisé : qu’est-ce que c’est ?

Le syndrome du cœur brisé est une maladie qui reste méconnue ou confondue avec la crise cardiaque. Mais c’est quoi exactement ? Diverses sont les causes du syndrome de takotsubo. Pour le reconnaître, il y a les symptômes, mais aussi le diagnostic à faire. Il existe des traitements pour le soigner.

Le syndrome du cœur brisé en quelques mots

Le syndrome du cœur brisé ou syndrome de takotsubo est une forme de maladie du muscle cardiaque. Il s’agit de la cardiomyopathie également connue sous le nom de cardiomyopathie de stress. Lors de la contraction, la pointe du cœur va s’immobiliser et va gonfler comme un ballon.

Ce syndrome a été découvert pour la première fois dans les années 90. Ce sont des cardiologues japonais qui l’ont trouvé et l’ont nommé cardiomyopathie de Tako-Tsubo (TTC). D’autres personnes comme John Hopkins ont également réalisé des recherches sur le sujet. En 1999, plusieurs personnes se plaignent d’attaque cardiaque dont plusieurs sont des femmes sujettes d’événements traumatisants. Pour comprendre le phénomène, les chercheurs ont collecté quelques informations sur le patient. Il en est ainsi de l’âge, des événements, de la situation physique, des pathologies, etc. Après des diagnostics approfondis, les chercheurs en ont tiré l’existence du syndrome, surtout chez les femmes.

Les causes

La cause générale de la cardiomyopathie de stress est un événement traumatisant de vie. Le traumatisme peut être physique ou aussi émotionnel. Les événements peuvent être le décès d’un proche, le divorce, l’accident, etc. Il n’y a que les événements malheureux, mais aussi les événements heureux inattendus. Ce sont des chocs intenses et stressants pour la personne.

Quelques maladies sont capables de provoquer des événements physiques traumatisants pour une personne. Il en est ainsi d’une crise d’épilepsie, d’une crise d’asthme sévère, des douleurs aiguës, d’une hémorragie méningée, etc.

Les causes du syndrome peuvent être des soins médicaments. Par exemple une intervention chirurgicale, des médicaments, des antidépresseurs, etc. La prise de ces soins fait parfois monter l’adrénaline chez certaines personnes. La consommation de certaines substances cause le même effet. Il en est ainsi des drogues, des alcools et du tabac.

Les symptômes

Pour reconnaître la cardiomyopathie de stress, il est possible de se fier aux symptômes. Les premiers symptômes sont :

• La sensation d’oppression ou douleur dans la poitrine
• Les difficultés respiratoires ou la dyspnée
• Les palpitations

Après quelques crises, le cœur se rétablit rapidement en cas de syndrome du cœur brisé. Il s’agit d’un phénomène temporaire dont on guérit complètement après quelques jours ou quelques semaines. Le syndrome ne va pas causer des lésions permanentes.

D’autres symptômes peuvent apparaître lorsque le syndrome se complique. Il en est ainsi de la chute brutale de la pression artérielle, d’un choc cardiogénique, de l’eau dans les poumons, une embolie, de l’arythmie cardiaque, de l’accident vasculaire cérébral, etc. Ces complications mettent la vie du malade en danger.

Le diagnostic

Les symptômes ressemblent de très près à ceux d’un infarctus du myocarde. Dans ce cas, il faut effectuer des diagnostics pour être sûr qu’il s’agit réellement du syndrome de takotsubo. Il existe différentes sortes de diagnostics possibles.

• La prise de sang

Les résultats des prises de sang démontrent le plus souvent les valeurs anormales.

• L’échocardiographie

Par émission d’ultrasons, on va observer le cœur. On évalue suite à cela la fonction de pompage du cœur. En cas d’anomalies, il est possible de le déceler ainsi. Par exemple, la forme suspecte du ventricule gauche.

• L’électrocardiogramme ou ECG

Il s’agit d’un diagnostic qui consiste à enregistrer l’activité électrique du muscle cardiaque. Cette méthode va fournir des informations sur la fonction cardiaque, le rythme cardiaque, le volume et le fonctionnement des ventricules, l’apport d’oxygène. Ainsi, on peut mettre en évidence les éventuelles anomalies du ventricule gauche.

• La radiographie

C’est un bon moyen pour visualiser le volume du cœur et la forme typique de la carafe à poulpe.

• L’angiographie coronaire ou coronographie

L’examen consiste à localiser les rétrécissements dans les artères coronaires. Pour ce faire, on introduit un cathéter dans un vaisseau sanguin de l’aine ou du bras. Celui-ci sera guidé jusqu’au cœur. Un produit injecté dans les artères à l’aide du cathéter va démontrer les sections obstruées ou rétrécies. À cela s’ajoute la vérification de l’état du muscle cardiaque.

• L’IRM

Par résonance magnétique, l’IRM permet de visualiser le muscle cardiaque et les artères coronaires.

Les traitements

Il existe divers traitements pour soulager et soigner la cardiomyopathie de stress. Le traitement est similaire à celui de l’infarctus du myocarde. C’est au niveau de la durée de traitement que l’on peut remarquer des différences.

La durée de traitement de ce syndrome est plus courte par rapport à celle de l’infarctus du myocarde. Cette durée varie de quelques jours à quelques semaines. La durée va principalement dépendre de la rapidité du ventricule gauche à se contracter à nouveau normalement.

Les médicaments à prendre sont de toutes les sortes pour retrouver la fonction cardiaque normale après le syndrome. Les médicaments en question sont les bêtes bloquantes et les inhibiteurs ACE. À cela peuvent s’ajouter un anticoagulant et un diurétique en cas de complications.

Pour prévenir le syndrome du cœur brisé, il faut apprendre à gérer son stress.

Sources:
https://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/le-syndrome-du-coeur-brise-une-maladie-mortelle-assez-courante-434115
https://sante.lefigaro.fr/article/oui-le-syndrome-du-coeur-brise-existe-et-il-peut-etre-aussi-dangereux-qu-un-infarctus/