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Le syndrome du vestiaire : le complexe du petit pénis

le syndrome du vestiaire

Le syndrome du vestiaire n’est pas un petit complexe passager. Pour ceux qui en souffrent, il s’agit d’une obsession qui peut leur gâcher la vie. Cette maladie entraîne un sentiment d’infériorité et un isolement social. Mais au-delà, les impacts sur la sexualité peuvent même provoquer des troubles de l’érection sévère. De plus, peu d’hommes sont conscients qu’ils sont en réalité victimes d’une dysmorphobie, or, des traitements existent. Le syndrome du vestiaire se manifeste généralement à l’adolescence et se poursuit jusqu’à l’âge adulte. Si l’on n’agit pas, les symptômes pourraient s’aggraver et prendre des proportions démesurées. Ainsi, il est important de savoir e reconnaître à temps.

Véritable obsession ou simple complexe

Très peu d’individus se sentent réellement bien dans leur corps. Nous avons également tous un petit complexe sur lequel nous focalisons parfois notre attention. Pour autant, ces poignées d’amour et ces dents jaunes ne nous gâchent pas pour autant la vie. En revanche, la réalité de l’homme qui est victime du complexe du vestiaire est bien différente. En effet, la taille de son pénis n’est pas un sujet sur lequel il faut plaisanter. Et ce n’est même pas un petit complexe auquel il pense simplement dans l’intimité de sa douche. Ce syndrome est appelé ainsi car cette situation regroupe les conditions les plus anxiogènes possibles, au point d’en souffrir. Pour un homme convaincu d’avoir un petit pénis, c’est un véritable cauchemar de devoir se dévêtir en présence de ses camarades. D’ailleurs, il fera toujours en sorte d’éviter cette situation par tous les moyens.

Une dysmorphophobie des génitaux

Le vrai problème ne réside pas tant au niveau de la taille du pénis en soi. En effet, la majorité des hommes souffrant du complexe du vestiaire ont un pénis tout à fait normal. Mais comme le cas de la personne atteint d’anorexie sera toujours convaincu  qu’elle est trop grosse, l’homme atteint de ce syndrome pensera toujours le contraire. Même si le ruban-mètre indique une taille de 15 cm en érection, ces hommes seront toujours convaincus d’avoir un micro-pénis. Pour quelqu’un de sain, cela n’a aucun sens. Et justement, le complexe du vestiaire n’est pas un complexe rationnel. Il s’agit bel et bien d’une maladie psychologique du même ordre que l’anorexie. D’autre part, l’homme atteint du syndrome du vestiaire est convaincue que son entourage partage son opinion. D’ailleurs, c’est le principal problème : le regard des autres.

Maladie psychologique

Les maladies psychologiques sont aujourd’hui considérées comme de vraies maladies. Pourtant dans les faits, beaucoup de gens ont tendance à minimiser cette condition. On pense souvent que ces maladies sont imaginaires et que les personnes ne font que s’inventer de faux problèmes et qu’il suffirait tout simplement de rationnaliser la situation une bonne fois pour toute. Si vous souffrez de ce syndrome, vous savez que la raison ne peut rien pour votre situation.

Existe-t-il des traitements ?

De la même façon qu’il n’est pas toujours évident de reconnaître le syndrome du vestiaire, il est compliqué de trouver un traitement adapté. Toutefois, la meilleure chose à faire est de s’orienter vers un spécialiste. Voici quelques exemples de thérapies qui seront en mesure de s’adapter particulièrement au traitement du complexe du vestiaire.

Les thérapies comportementales

Une thérapie comportementale se déroule plus ou moins toujours de la même manière. Tout d’abord, le thérapeute évaluera votre condition. Ensemble, vous allez essayer de comprendre à quel point la maladie affecte votre vie quotidienne. Vous définirez aussi les situations qui sont particulièrement difficiles à vivre. Ensuite, le thérapeute vous demandera petit à petit de vous confronter à certaines de ces situations. Ici, le but est de progressivement modifier votre rapport entre le regard des autres et la taille de votre sexe. Même si tous se fera selon vos progrès, votre rythme, ce type de thérapie aide à obtenir assez rapidement de bons résultats.

La sophrologie

La thérapie comportementale est particulièrement adaptée au traitement du complexe du vestiaire. Cependant, il ne s’agit pas de la seule option. En effet parmi les autres traitements adéquats, il y a entre autres la sophrologie. C’est une discipline pseudo-scientifique, contrairement à la psychologie. La principale différence, c’est que le diplôme de sophrologie n’existe pas. Les thérapeutes se sont formés dans des écoles privées, non reconnues pas l’Etat. Avant de vous tourner vers ce type de thérapie, renseignez-vous d’abord sur le parcours du sophrologue. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas parce qu’elle n’a pas de portée scientifique qu’elle ne peut pas aider. Au contraire, ce type de thérapie fait ses preuves chez de nombreuses personnes victimes du syndrome du vestiaire.

Son principe

Il s’agit de s’attaquer au nerf du problème, autrement dit l’anxiété. En effet, la source de ce complexe est souvent un stress excessif. Et ce, qu’il soit lié à un traumatisme ou non. Les séances ont généralement pour but de trouver les mécanismes qui relaxent le corps et l’esprit pour que le patient puisse les mettre en place quand il en a besoin. La sophrologie est entièrement verbale et non-tactile. Les techniques de relaxation qu’on aborde dépendent du thérapeute. Toutefois, elles sont très variées : exercices de respiration, pensée positive, hypnose,…

Sources:
https://societe.aufeminin.com/forum/syndrome-du-vestiaire-fd317088
https://www.lexpress.fr/styles/sexo/contre-le-complexe-du-maillot-de-bain-la-penoplastie_2008237.html

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