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l’embolie pulmonaire

L’embolie pulmonaire : diagnostic, traitement et prévention

L’embolie pulmonaire consiste en un blocage dans l’artère pulmonaire, alimentant le sang vers les poumons. C’est une maladie cardio-vasculaire courante aux Etats-Unis et potentiellement mortelle car le blocage empêche l’oxygène d’atteindre les poumons.

Que savoir sur une embolie pulmonaire ?

L’embole, généralement un caillot de sang, se forme dans une partie du corps et circule dans tout le sang. Lorsqu’il arrive au niveau des poumons, le vaisseau sanguin est trop petit pour qu’il puisse y pénétrer. Il faut différencier l’embole d’un thrombus qui se forme dans une partie du corps et y reste.

Les symptômes

Les symptômes courants de l’embolie pulmonaire sont :

  • La douleur thoracique pouvant s’aggraver en respirant ;
  • L’augmentation ou l’irrégularité du rythme cardiaque et de la respiration ;
  • Les vertiges ;
  • Les toux sèches ou avec du sang et du mucus.

La complication

Dans des cas graves, l’embolie pulmonaire peut entraîner un choc et une perte de conscience. Elle peut aussi provoquer un arrêt cardiaque et même la mort.

Les causes de la maladie

Une embolie pulmonaire survient lorsqu’un embolus bloque le sang qui circule dans une artère alimentant les poumons. Le caillot peut se former dans n’importe quelle partie du corps notamment dans le bras ou la jambe. Dans ces cas, on connait la condition sous l’appellation de thrombose veineuse profonde (TVP). Après sa formation, le caillot circule à travers le sang et s’arrête au niveau du poumon car ne peut pas y entrer. L’affection d’une partie du poumon peut entraîner la mort de cette partie par manque d’oxygène. Dans des cas très rares, l’embolie peut être le résultat de la formation de gouttelettes de graisse ou de liquide amniotique.

Le diagnostic de la maladie

Le diagnostic des embolies pulmonaires peut être difficile car ses symptômes sont similaires à ceux d’une autre maladie. Il faut tout d’abord que le médecin examine l’histoire d’un patient pour évaluer la probabilité d’un embole. Des examens physiques peuvent par la suite être utiles. À côté, le médecin devra effectuer plusieurs tests de diagnostic.

l’embolie pulmonaire

Les tests de diagnostics :

  • Les études des gaz du sang artériel : Ceux-ci s’effectuent pour mesurer l‘oxygène, le dioxyde de carbone et d’autres gaz dans le sang.
  • Les radiographies thoraciques : Les radiographies thoraciques génèrent une image du cœur, des poumons et d’autres organes internes.
  • L’électrocardiogramme (ECG) : Ce test est utile pour enregistrer l’activité électrique du cœur.
  • Le balayage V/Q pulmonaire : Ce sont deux tests qui analysent la ventilation ainsi que les propriétés structurales des poumons.
  • La tomodensitométrie (TDM) : Ce test aide à révéler d’éventuelles anomalies dans la poitrine, le cerveau ainsi que d’autres organes.
  • L’échographie des jambes : Il est nécessaire de mesurer la vitesse de la vélocité du flux sanguin et de tout éventuel changement par l’intermédiaire de ce test.
  • Le test d-Dimer : C’est un test sanguin permettant de diagnostiquer la thrombose.
  • L’angiographie pulmonaire : Elle révèle la présence de caillots sanguins dans les poumons.
  • L’imagerie par résonance magnétique : L’IRM permet d’obtenir des images détaillées des structures internes.

Les moyens de traitement

Le traitement de l’embolie pulmonaire vise surtout à arrêter le caillot de croître et empêcher en même d’autres de se former. Il vise également à enlever tous les caillots qui peuvent exister. Pour cela, il faut préalablement traiter les chocs et fournir une oxygénothérapie. Pour aider à la fluidification du sang et à prévenir la coagulation, des médicaments anticoagulants sont utiles. Ce sont notamment les cas de l’héparine, de l’énoxaparine ou de la warfarine. Des médicaments anti-caillots sont également nécessaires mais ceux-ci présentent un risque de saignement excessif. En cas de pression artérielle basse, le médecin peut prescrire de la dopamine pour l’augmenter. En tout cas, le patient devra prendre des médicaments sur une durée illimitée dont la plus courte est de 3 mois.

La prévention

Certaines mesures de précaution peuvent aider à réduire le risque des embolies pulmonaires. Les patients à haut risque peuvent prendre des médicaments anticoagulants. Ces personnes sont notamment celles :

  • Ayant une maladie risquant d’augmenter la coagulation du sang ;
  • Ayant déjà eu une embolie ou ayant un caillot dans les jambes ou dans le bras ;
  • Ayant des vaisseaux sanguins endommagés ;
  • Qui sont restées en inactivité pendant une longue période.

Comme moyen de prévention, la compression des jambes est également possible. Il faut par exemple utiliser des bas de compression anti-embolie ou une compression pneumatique. Ces méthodes préviennent les caillots sanguins car elles forcent le sang dans les veines profondes et réduisent leur regroupement. En même temps, la pratique d’un exercice régulier aide à prévenir la formation de caillot. De même pour l’alimentation saine et l’évitement du tabagisme.

Les perspectives

Un traitement rapide et efficace permet au patient de guérir de l’embolie pulmonaire et de se rétablir complètement. Bien que la condition présente un risque élevé de décès, un traitement précoce aide à réduire ce risque. En effet, le risque est le plus élevé dans les heures suivant l’apparition de l’embolie. La perspective est surtout très mauvaise si l’embolie est le résultat d’une affection sous-jacente comme un type de cancer. Toutefois, la plupart des patients souffrant d’embolies pulmonaires se rétablissent complètement.

Sources:
https://www.lemonde.fr/blog/realitesbiomedicales/tag/embolie-pulmonaire/
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/michel-polnareff-qu-est-ce-qu-une-embolie-pulmonaire_1954525.html