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Les candidoses vaginales : pourquoi les traiter vite ?

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Pourquoi traiter vite les candidoses

Trois femmes sur quatre auront une candidose au cours de leur vie et, pour la moitié d’entre elles, ce désagrément risque d’être à répétition. Ces infections vaginales appelées aussi mycoses peuvent ainsi récidiver en moyenne six fois par an, entraînant de réelles difficultés sexuelles et relationnelles, tant physiques que psychiques. Voici ce que vous devez faire pour la traiter et la prévenir !

D’où provient la candidose ?

Les candidoses ne font pas réellement partie de la famille des maladies sexuellement transmissibles (MST). Les démangeaisons, parfois insupportables, de la vulve et du périnée, voire de la région de l’anus, qu’elles entrainent proviennent dans plus de 60% des cas de la femme elle-même, et seulement une fois sur trois d’un rapport sexuel avec un partenaire contaminé.

Le responsable le plus souvent est le Candida albicans, un champignon de la famille des levures. Il se trouve un peu partout dans la nature et dans l’organisme, y compris dans le vagin où il vit en compagnie d’une dizaine de bactéries « amies » chargées d’en assurer l’écosystème et de le protéger contre d’éventuels agresseurs.

Des causes multiples

Nombre d’éléments extérieurs peuvent la perturber au point, parfois, d’entraîner une modification de l’acidité (pH) du milieu vaginal et l’apparition ou l’augmentation de germes pathogènes, sources d’infections. Le Candida alblicans se met alors à proliférer et à envahir les cellules du vagin puis les muqueuses de la vulve et l’épiderme de la région du périnée.

Certains médicaments et les modifications hormonales

Parmi ces perturbateurs de l’équilibre vaginal, on retrouve certains médicaments comme les antibiotiques, la cortisone et ses dérivés. Des rapports sexuels prolongés, trop rapprochés ou sans lubrification préalable suffisante des muqueuses génitales peuvent être à l’origine de cette affection. De plus, des modifications hormonales physiologiques peuvent être le responsable de ce déséquilibre vaginal, par exemple, pendant une grossesse et à la ménopause, où l’arrêt de sécrétion des œstrogènes entraîne la sécheresse vaginale.

Hygiène insuffisante ou excessive

Une hygiène insuffisante ou au contraire excessive (notamment l’utilisation d’une poire contenant des antiseptiques qui vont détruire la flore vaginale), le port de vêtements en fibres synthétiques qui favorise la transpiration ou une macération locale. Des vêtements trop serrés, responsables de frottements, sont ainsi autant de facteurs pouvant rompre le fragile équilibre de la flore vaginale.

Le stress

Certains spécialistes pensent aussi que le stress, en affaiblissant les défenses immunitaires, pourrait favoriser ce type d’infections, mais cela n’a pas été scientifiquement prouvé. À l’inverse, la pilule contraceptive et le stérilet ne favorisent pas les mycoses vaginales.

Les symptômes chez les femmes

Les manifestations les plus constantes et les plus désagréables d’une infection par le Candida albicans se caractérisent par :

Les symptômes chez les hommes

Les hommes sont rarement contaminés par un Candida albicans et, s’ils le sont, les manifestations sont mineures. Elles apparaissent sous forme de démangeaisons de la peau du gland ou du prépuce qui peut se couvrir de petits boutons rouges.

Pour autant, les candidoses, contrairement à nombre de maladies sexuellement transmissibles, n’entraînent jamais de complications telles qu’une infertilité due à une infection des trompes. Ce sont des affections bénignes, mais tellement gênantes qu’elles en deviennent obsédantes. Surtout lorsqu’elles résistent aux traitements ou récidivent d’une manière constante. Les problèmes qu’elles entraînent sont alors plutôt psychologiques tant les rapports sexuels sont redoutés et deviennent sources de conflit dans le couple.

Agir localement

Le traitement des candidoses est avant tout, local. Les médecins prescrivent des ovules antimycosiques à libération prolongée ou plus fortement dosée, mais à prendre seulement trois jours pour éliminer les Candida albicans.

Il existe aussi un traitement en dose unique. Les ovules doivent être introduits au fond du vagin, de préférence le soir, même pendant les règles. Souvent, au début du traitement, ils semblent aggraver les symptômes. Mais ce désagrément apporte de la preuve de l’efficacité du traitement qu’il ne faut donc pas interrompre.

Parallèlement, on peut utiliser une solution calmante telle que le Gyn hydralin, seul produit à avoir reçu une autorisation de mise sur le marché dans cette indication. En effet, une étude portant sur 300 patients a montré qu’elle soulage les démangeaisons dans 92 % des cas au bout de sept jours de traitement. Ce produit est à utiliser deux fois par jour comme un savon liquide à la place du savon habituel. Il est d’ailleurs disponible sans ordonnance en pharmacie.

Faut-il prévenir son partenaire ?

En théorie, oui puisque la contamination se produit, dans 30% des cas, par voie sexuelle. En pratique, les spécialistes conseillent d’attendre, pour le traiter, qu’il soit lui-même atteint ou que la candidose récidive chez la femme. Dans ce cas, le médecin prescrira une crème antimycosique spécifique, à utiliser localement.

La prévention pour toutes

Sources

https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=candidose_pm

http://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_575_candid_uretro_genit.htm

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