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symptômes de l’hyperactivité vésicale

Les caractéristiques et symptômes de l’hyperactivité vésicale

La vessie a pour principale rôle de recueillir l’urine des reins et de l’expulser une fois qu’elle est pleine. L’hyperactivité vésicale consiste pour une personne de ne pas pouvoir contrôler le nombre de fois et son envie d’uriner. C’est ce qui se produit notamment lorsque la vessie se serre sans avertissement. En conséquence, la personne aura une envie fréquente d’utiliser la salle de bain. Dans des cas plus graves, l’urine peut s’échapper. Bien que la condition soit commune, une vessie hyperactive n’est pas mortelle. Elle risque toutefois d’influer négativement sur la qualité de vie de la personne.

Pourquoi cette condition ?

L’hyperactivité vésicale est généralement le résultat d’une mauvaise communication entre le cerveau et la vessie. Le cerveau signale à la vessie qu’il faut se vider alors même qu’elle n’est pas encore pleine. Pour cette raison, la vessie va commencer à se contracter, ce qui entraînera une forte envie d’uriner.

Les symptômes d’une vessie hyperactive

Plusieurs groupes de symptômes affectant la qualité de vie d’un individu caractérisent l’hyperactivité vésicale. Le premier signe est notamment la fréquence de la miction qui peut dépasser les huit fois par jour. La personne peut également avoir du mal à dormir la nuit car elle risque de se réveiller fréquemment. On appelle cette condition la nocturie. D’un autre côté, l’envie d’uriner se fait sentir de façon très soudaine. Dans certains cas, il y a une incitation à l’incontinence lorsque l’urine fuit. La personne souffrant de vessie hyperactive peut également avoir la sensation que sa vessie n’est pas vidée complètement. Elle est susceptible de revenir dans la salle de bain juste peu de temps après en être sortie.

Les types de vessie hyperactive

Les médecins divisent la condition de vessie hyperactive de deux manières selon ses symptômes : la vessie hyperactive sèche et humide. La variété sèche touche deux tiers des patients selon l’hôpital Cedars-Sinai. La vessie hyperactive humide caractérise quant à elle les personnes souffrant de vessie qui fuit.

symptômes de l’hyperactivité vésicale

Les divers facteurs de risque

Plusieurs facteurs augmentent le risque pour une personne de souffrir de la condition dont le vieillissement. Mis à part ce facteur, des lésions nerveuses dues à des antécédents de chirurgie augmentent également ce risque. Il en est de même :

  • D’un traumatisme dans le haut du corps ayant endommagé la vessie ;
  • De l’hydrocéphalie : une condition causant de la démence ;
  • De l’infection des voies urinaires ;
  • Des antécédents de cancer de la vessie ou de la prostate ;
  • Des antécédents d’affections ayant affecté la fonction neurologique ;
  • De la ménopause et
  • Des régimes alimentaires rendant la vessie plus irritable.

Ces derniers comprennent notamment la caféine, l’alcool et les aliments épicés. Il est possible que le médecin ne puisse identifier concrètement la cause d’hyperactivité vésicale d’un patient. En effet, les symptômes peuvent sembler se produire de façon spontanée.

La nécessité de diagnostic

L’hyperactivité vésicale n’est pas une condition potentiellement mortelle mais elle affecte la qualité de vie du patient. Il est possible qu’un patient en souffre sans le réaliser. Les signes indiquant une vessie hyperactive sont notamment :

  • L’incapacité à dormir la nuit en raison d’une envie fréquente d’uriner;
  • L’utilisation fréquente de la salle de bain, plus de huit fois par jour ;
  • Des envies soudaines ;
  • Une fuite d’urine.

Afin d’identifier si les symptômes sont liés à une vessie hyperactive, il est nécessaire de faire appel à certains outils. Des quiz en ligne permettent par exemple d’en identifier la gravité. De même, il serait nécessaire de conserver un journal de la vessie pour les aliments et boissons consommés. La fréquence à laquelle la personne se rend à la salle de bain est également à prendre en note.

Les diverses options de traitement

Les médecins peuvent recommander plusieurs traitements médicaux pour traiter l’hyperactivité vésicale. Ils incluent notamment des médicaments, des changements diététiques et des thérapies physiques. Des mesures plus invasives sont également disponibles pour traiter la maladie.

Les médicaments

Les médicaments pour traiter la vessie hyperactive sont connus généralement comme antispasmodiques ou anticholinergiques. Ils visent à réduire l’incidence des spasmes musculaires notamment ceux dans la vessie. Les exemples de médicaments comprennent l’oxybutynine et le trospium. Cependant, ces médicaments ne sont pas privés d’effets secondaires incluant la bouche sèche et la constipation.

Les traitements thérapeutiques

La formation de la vessie est une méthode qui consiste à renforcer les muscles de la vessie en retardant la miction. Cette méthode ne peut se faire que suivant les conseils et la direction d’un médecin. Elle comprend les exercices du plancher pelvien et la musculation vaginale.

L’injection de toxine botulique et l’intervention chirurgicale

C’est une méthode plus invasive qui consiste à injecter des toxines botuliques pour réduire les spasmes musculaires dans la vessie. Cela pourrait toutefois nécessiter d’autres injections une fois que la toxine se dissipe. Le dernier recours est l’intervention chirurgicale si les médicaments et les autres traitements ne sont pas efficaces. Un exemple d’intervention est l’implantation de stimulateur sacré aidant à contrôler les impulsions nerveuses dans la vessie. La cytoplastie constitue une autre procédure, impliquant le remplacement des parties de la vessie avec du tissu intestinal.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=hyperactivite-vesicale
https://sante.lefigaro.fr/actualite/2015/09/24/24145-quand-vessie-ne-laisse-pas-repit