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conséquences d’une atteinte d’un nerf vague

Les conséquences d’une atteinte d’un nerf vague

Le nerf vague ou nerf pneumogastrique ou nerf cardiaque constitue le dixième nerf crânien. Il est le plus long nerf « autonome » du corps humain. C’est un nerf qui envoie et transporte des informations motrices, sensitives et sensorielles. Il s’étend depuis le crâne vers divers organes du corps : le cœur, les reins, le foie, l’intestin, le pancréas, la circulation artérielle et veineuse, toutes les voies respiratoires… En résumé, son rôle principal est l’innervation de certains muscles, et en particulier le cœur.

Les quatre (04) grandes fonctions ordonnatrices du nerf vague

  • Il s’occupe à lui seul de réguler le rythme cardiaque et de la tension artérielle ;
  • Il stimule la digestion en augmentant la sécrétion salivaire, gastrique et intestinale quand c’est le bon moment ;
  • Le nerf vague maintient la sensibilité de la peau du canal auditif externe ;
  • Il transmet la transmission de la sensibilité du pharynx, du larynx et de l’épiglotte, ainsi que celle d’une partie associée au goût. Et il assure une fonction motrice sur certains muscles du voile du palais.

Que se passe-t-il alors quand le nerf vague est en dysfonctionnement ?

Une mauvaise respiration

Notre mauvaise respiration résulte de la mauvaise signalisation vagale. En effet, nombreux d’entre nous respirent d’une manière incorrecte et inefficace. Cela est dû à des mauvaises reflexes qu’on adopte depuis l’enfance.  Cela se traduit par l’insuffisance des mouvements d’expansion et dépression thoracique. Nous ne dilatons pas efficacement nos poumons ce qui affecte le rôle de signalisation du nerf vague. Cependant, il est possible de corriger de manière efficace notre respiration pour y remédier à cela.

Une digestion inachevée

La norme de séquence digestive est de 16 à 20 heures. Cela comprend l’ingestion des éliminations à la défécation des déchets. Etant donné que ce nerf garanti le séquençage digestive, tout dysfonctionnement de celui-ci va dérégler son fonctionnement. Une digestion efficace dépend d’un niveau de stress peu élevée de ce nerf. Cependant, notre mode de vie favorise facilement l’excès de stress. Lorsqu’on prend notre petit déjeuner, ou le déjeuner, on mange vitement et parfois dans un environnement stressant. Il est alors conseillé de manger lentement dans un endroit qui vous met à l’aise, pour prévenir cela.

Un microbiote déséquilibré

Les scientifiques n’ont pas encore découvert comment précisément le nerf vague communique avec le microbiote. Toutefois, de multiples recherches attestent leur interdépendance. Une large proportion des effets du microbiote intestinal sur les fonctions cérébrales dépend essentiellement de l’activation du nerf vague. Parmi les éléments du métabolisme bactérien se trouvent des molécules et des AGCC. Ceux-ci assurent un rôle primordial dans la réduction de l’inflammation de l’intestin et, majoritairement, de l’organisme. D’ailleurs, les sous-produits de la dégradation bactérienne des aliments sont signalés par 1% des cellules intestinales par ce nerf. Ensuite, ces cellules intestinales vont informer le cerveau de l’activité digestive. De ce fait, assurer l’équilibre de la flore microbienne intestinale et du nerf vague est important. Cela permet entre autres de prévenir l’obésité.

Une mauvaise variabilité cardiaque

Suite à un événement stressant, le nerf vague sera fortement stimulé. Si après quelques minutes, la respiration et la fréquence cardiaque ne reviennent pas normalement, cela indique un dysfonctionnement du nerf. Dans ce cas, il se pourrait que la personne manifeste une forme bénigne d’évanouissement. En revanche, si c’est le contraire, cela signifie que le nerf fonctionne bien.

Une inflammation chronique

Ce nerf participe à l’anticipation des inflammations. Toutefois, s’il est trop stimulé, d’une manière chronique, il peut perdre progressivement cette capacité. Par conséquent, divers troubles peuvent se manifester.

conséquences d’une atteinte d’un nerf vague

Symptômes

Un dysfonctionnement de ce nerf entraîne la survenue de syncopes. Les symptômes principaux sont :

  • Une bradycardie (rythme cardiaque trop lent- au-dessus de 50 pulsations par minute) ;
  • Une tendance à un évanouissement et à l’anxiété ;
  • Une transpiration fréquente au niveau des membres ;
  • Un malaise vagal ;
  • Une augmentation de la sécrétion de salive et des sucs digestifs ;
  • Un excès de sécrétion de l’acide chlorhydrique par l’estomac ;
  • Des spasmes ;
  • Une diminution du calibre des pupilles ;
  • Des épisodes de diarrhée et de troubles respiratoires.

Comment stimuler le nerf vague ?

Dans certaines interventions chirurgicales, il peut arriver que l’on doive ralentir le cœur. Ainsi, on va déclencher une manœuvre vagale. Par exemple dans le cas d’un traitement d’une tachycardie de Bouveret qui s’avère très efficace. En revanche, cette manœuvre est contre-indiquée chez les personnes ayant une certaine anomalie oculaire ou un athérome.

Comment entretenir le nerf vague ?

La réflexologie correspondant au trajet du nerf vague va permettre de stimuler naturellement. Du reste, on peut accompagner les manœuvres réflexologiques avec des exercices respiratoires ciblés.

En complément, on peut l’entretenir d’une manière simple et diverse :

  • Rire ;
  • Se gargariser ;
  • Pratiquer du yoga ;
  • Faire des nouvelles rencontres ;
  • Fredonner ;
  • Passer un gant froid dans le coup ;
  • Pratiquer la visualisation ;
  • S’allonger sur le côté gauche du corps si l’on a des troubles digestifs, et côté droit s’ils sont plutôt cardiaque ;
  • En cas d’extrême urgence : mâcher un chewing gum.

Sources:
https://sante.lefigaro.fr/sante/organe/nerf-vague/quelle-est-sa-fonction
https://www.passeportsante.net/fr/parties-corps/Fiche.aspx?doc=nerf-vague