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effets secondaires de la ménopause chirurgicale liés à l’ovariectomie

Les effets secondaires de la ménopause chirurgicale liés à l’ovariectomie

La ménopause est un phénomène normal survenant chez les femmes dans les quarantaines ou cinquantaines. Elle se caractérise par l’absence de règle pendant une durée de 12 mois ou plus. Ce processus normal est le fruit du vieillissement à mesure que les ovaires arrêtent de produire les hormones féminines. Il existe des cas où certaines femmes expérimentent la ménopause à un plus jeune âge. C’est le cas lorsqu’elles ont recours à une ovariectomie pour une quelconque raison, on parle alors de la ménopause chirurgicale. Cette pratique risque d’avoir des effets secondaires sur le court et long terme qu’il convient pour les femmes de connaître.

Le recours à l’ovariectomie

Les ovaires sont de petits organes, situés de part et d’autre de l’utérus, responsables de la production de l’œstrogène et de la progestérone. L’ablation de ces deux organes implique pour une femme de passer par la ménopause de façon précoce. Un médecin peut procéder à l’ovariectomie en parallèle à d’autres chirurgies gynécologiques dont :

  • L’hystérectomie consistant à l’ablation de l’utérus ;
  • Le salpingectomie consistant à l’enlèvement des trompes de Fallope ;
  • Le salpingo-ovariectomie consistant à l’enlèvement de l’utérus et des trompes de Fallope en même temps.

L’ovariectomie est peu invasive ; le chirurgien ne fera que de petites coupures pour accéder aux ovaires. La ménopause chirurgicale fera généralement suite à cette procédure en raison de l’arrêt de production d’hormone.

Les raisons poussant à recourir à la chirurgie préventive

Il existe plusieurs raisons pour lesquelles un médecin doit recourir à l’ablation des ovaires. Ce peuvent être de l’endométriose, des tumeurs non cancéreuses ou des kystes, des cancers ou la torsion de l’ovaire. Le plus souvent, les femmes en ont recours pour réduire le risque de développer des cancers de l’ovaire ou des seins. En effet, les femmes ayant des antécédents familiaux de ce type courent un plus grand risque de les développer également. Des tests génétiques peuvent être nécessaires pour déterminer si une femme a des mutations dans les gènes BRCA1 et BRCA2. Ce sont les gènes qui produisent des protéines supprimant la croissance tumorale cancéreuse. Un résultat positif ne signifie pas obligatoirement que la femme développera un cancer des ovaires ou de sein. Toutefois, elle est plus susceptible par rapport à d’autres d’en développer.

La relation entre les ovaires et les cancers du sein

En effet, les ovaires produisent des hormones pouvant provoquer une croissance rapide des cellules cancéreuses. Cela augmenterait potentiellement le risque de développer le cancer de sein. En enlevant les ovaires, cela réduirait à 50% le risque de développer la maladie. Toutefois, le recours à la procédure doit se faire en connaissance de tous ses effets potentiels incluant la ménopause chirurgicale.

effets secondaires de la ménopause chirurgicale liés à l’ovariectomie

Les effets secondaires des ménopauses chirurgicales

Comme toute chirurgie, l’ovariectomie comporte des risques sur le court et le long terme. C’est notamment le résultat de l’anesthésie et de l’introduction de certains instruments dans le corps.

Les complications immédiates

Les complications immédiates pouvant faire suite à l’ablation des ovaires comprennent :

  • Une infection ;
  • Des dommages causés aux organes avoisinants ;
  • Un intestin bloqué.

Mis à part celles à court terme, d’autres complications peuvent se manifester des jours, des mois voire des années après l’intervention.

Les effets secondaires sur le long terme

La ménopause chirurgicale peut entraîner plusieurs autres effets qu’il convient de connaître. Ce sont généralement le résultat de l’arrêt ou de la diminution de l’apport en œstrogène et en progestérone dans le corps. Les premiers effets risquant de survenir sont les symptômes de la ménopause. La femme expérimentera tôt des bouffées de chaleur et une lubrification vaginale réduite. Elle risque également d’avoir du mal à s’endormir la nuit et d’avoir des difficultés de mémoire. L’ostéoporose constitue aussi un autre effet à long terme probable de l’intervention. En effet, l’œstrogène aide à soutenir les os solides qu’une diminution de cette hormone engendrerait l’amincissement des os. Les os fragiles sont plus susceptibles de se casser. Enfin, moins d’œstrogène est associé à un risque accru de maladies cardiaques. Cela comprend notamment les accidents vasculaires cérébraux et les crises cardiaques.

L’option de traitement

Afin de réduire les risques d’effet secondaire liés à la ménopause chirurgicale, les médecins peuvent prescrire une hormonothérapie. En l’absence de ce traitement, les femmes sont plus à risque de problèmes de santé. Ceux-ci incluent une mort prématurée, le cancer et des maladies cardiaques et neurologiques. À côté de ce traitement, il incombe pour la femme d’adopter certains modes de vie pour réduire les symptômes de ménopause chirurgicale.

Les styles de vie à adopter

  • Les habitudes augmentant les risques de bouffée de chaleur sont à éviter. Elles comprennent l’alcool et la caféine, les aliments épicés et l’exposition à la température chaude.
  • Des éléments de refroidissement sont à garder à portée de main afin de fournir un certain soulagement.
  • Pendant les rapports sexuels, l’utilisation de lubrifiant vaginal à base d’eau est conseillée.
  • Il faut prendre les mesures permettant de soulager le stress. Celles-ci incluent la pratique régulière d’exercice, un sommeil suffisant et les techniques de relaxation.

Il est également possible pour une femme de rejoindre un groupe de soutien pour femmes ménopausées.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/sante/menopause-et-andropause/menopause/avant-un-traitement-hormonal-de-la-menopause-6-choses-a-savoir-173562
https://www.aufeminin.com/vouloir-un-enfant/menopause-tp22403.html