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maladies en hiver

Les raisons pour lesquelles il y a le plus souvent de maladies en hiver

Rhume, grippe, angine ou bronchite, l’hiver apporte avec lui de nombreuses maladies. Les microbes sont, la plupart du temps absents, en juillet et en août. Cependant, ils reviennent dès les premiers froids, voici donc les raisons pour lesquelles nous sommes plus sujets aux maladies en hiver.

Un fait scientifiquement prouvé

Il s’agit d’une réalité, il ya le plus souvent de maladies en hiver. Une étude de 2006 a évalué à 15000 personnes le nombre de personnes mortes survenant chaque année en hiver en France. Cela peut sembler être une évidence pour l’ensemble des maladies de la sphère ORL. Notamment les angines, les rhinopharyngites, les otites, ou encore les rhumes. Mais c’est également le cas pour les pathologies cardiovasculaires et généralement toutes les maladies en rapport avec la vasocontriction et à la vasodilatation. On constate alors une légère mais présente mortalité à cause des maladies en hiver.

Le froid ne permet pas de tuer les microbes

Il existe une idée reçue qui affirme que lorsque le thermomètre affiche des températures négatives, cela peut tuer les microbes. Cela est inexact, car si les microbes ne survivaient pas aux températures basses, on n’enregistrerait pas divers sortes de maladies en hiver : rhumes, pics de gastros, grippes, …Toutefois, le froid est en mesure d’atténuer les risques de transmission de certaines maladies virales. La majorité de ces germes sont même à leur aise entre 0 et 10°C.Quand il fait -5°C, ils sont cependant un peu moins engourdis, mais survivent quand même.

Les virus peuvent facilement passer dans l’organisme

Il y a plus souvent de maladies en hiver car les bactéries et les virus pénètrent plus facilement dans l’organisme. Et ce, grâce aux muqueuses nasales qui sont beaucoup plus asséchées durant l’hiver que l’été. La raison ? Parce que le mucus du nez, qui a pour rôle de réchauffer l’air froid inspiré pendant l’hiver est plus sollicité qu’en été. D’où le nez qui coule. Le nez tapisse alors moins bien les muqueuses, ce qui les rend alors perméables aux microbes.

Le froid ralentit le système immunitaire

Le froid ralentit le cerveau et l’activité physique en général pendant l’hiver. De plus, il amoindrit aussi les réponses immunitaires de l’organisme. Les cellules vont alors se déplacer moins vite, ce qui va ralentir les réactions immunitaire laissant alors le temps libre pour les virus de s’installer, d’où les maladies en hiver. Par exemple, les cils qui ont pour rôle de nettoyer nos bronches sont plus lents, par conséquent, moins efficaces.

Les virus sont plus résistants au froid

Les bactéries et les virus sont particulièrement résistants face au froid. En effet, ils voyagent dans une enveloppe protectrice. Cette dernière s’épaissit au fur et à mesure que les températures refroidissent. Ce qui permet alors e mieux protéger le virus en guise de « cocon », favorisant alors les maladies en hiver. Par ailleurs, la faible luminosité est un environnement qui leur convient bien. Autrement dit, ils n’auront pas à subir les ultraviolets qui les fragilisent, contrairement en été. Ce qui laisse place aux maladies en hiver. La prolifération de ces virus et leur durée de vie allongée provoquent ainsi les pics épidémiques de l’hiver.

La contraction des vaisseaux sanguins

En plus des maladies respiratoires, l’hiver peut aussi favoriser les pathologies cardiovasculaires à causes des températures basses. L’effet est tout simplement mécanique : quand il fait froid, les vaisseaux sanguins se contractent afin de réduire les pertes de chaleur de l’organisme. Ainsi, le sang devient plus dense, cela va demander plus d’effort au cœur pour fonctionner correctement. D’ailleurs, c’est pour cette raison qu’il n’est pas recommandé de fumer à l’extérieur surtout en cas de grand froid. On a effectivement pu rencontrer plusieurs cas d’infarctus du myocarde.

maladies en hiver

Les facteurs comportementaux

Il faut savoir que notre comportement est différent en été et en hiver. Il faut tenir compte de ce détail car cela joue un rôle majeur dans le système immunitaire. Par exemple, lorsqu’il fait froid, nous sortons moins souvent. Par conséquent, nous restons alors confinés dans un espace où l’air n’est pas aussi bien renouvelé qu’à l’extérieur. Et ce, même si ces espaces sont souvent aérés (ce qui n’est pas souvent le cas en hiver), favorisant les maladies en hiver, grâce à la transmission facile des virus et des bactéries.

L’alimentation joue un rôle

Une fois que le thermomètre avoisine les 0°C, notre alimentation se met à changer. Nous délaissons alors les salades et les crudités pour les plats plus riches en sucres et en graisses. Ces aliments sont souvent en mesure de donner une sensation de chaleur ou de réconfort sur le moment. Ce qui peut nous faire remonter le moral. Pourtant ce type d’alimentation est néfaste pour la santé et favorise les maladies cardiovasculaires. Il est donc primordial de garder une alimentation saine et équilibré en hiver.

Comment éviter les maladies en hiver ?

Il n’est pas possible d’éviter complètement les maladies en hiver. Cependant, le respect de quelques précautions permet d’éviter la multiplication des microbes et des virus autour de soi :

  • Se laver régulièrement les mains ;
  • Aérer les pièces au moins ¼ d’heure par jour ;
  • Avoir une alimentation variée ;
  • Pratiquer une activité physique.

Sources:
https://sante.lefigaro.fr/article/angine-rhume-gastro-pourquoi-sommes-nous-plus-souvent-malades-en-hiver/
https://www.allodocteurs.fr/maladies/orl/rhume-sinusite/peut-on-vraiment-attraper-froid-1_20731.html