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traitement hormonal substitutif

Les revers du traitement hormonal substitutif (THS) de la ménopause

2 millions, tel est le nombre de françaises qui participent au traitement hormonal substitutif. Malgré l’aspect dangereux du traitement, ce chiffre ne semble pas se poursuivre vers une baisse ; au contraire, il s’accroit.

Qu’est-ce que le traitement hormonal substitutif ?

En rapprochant la phase de ménopause, les taux d’hormones chez la femme diminuent considérablement. Ce changement peut occasionner chez certaines femmes une panoplie de symptômes. Notamment, les troubles de ménopause se caractérisent comme suit.

Au début

  • Bouffées de chaleur ;
  • Modifications de la silhouette ;
  • Une sensation de mal-être ;
  • Des inflammations articulaires et musculaires ;
  • Des insomnies ;
  • Une baisse de la libido.

Un peu plus tard

Le corps de la femme ménopausée va présenter une forme d’atrophie vulvovaginale.

Beaucoup plus tard

Quand le traitement s’allonge sur le long terme, des troubles associés à la fragilisation osseuse peuvent se produire. Les AVC, voire des troubles mentaux caractérisés par la démence semblent aussi survenir chez certaine.

D’où, les traitements hormonaux

Pour remédier, ou plus précisément retarder ces symptômes, la femme peut se proposer de s’administrer des hormones naturelles ou de synthèses. Celles-ci auront pour effet de remplacer celles que l’organisme n’est plus en mesure de concevoir lui-même. L’administration du traitement peut varier entre l’utilisation d’estrogènes ou de progestatif. Cependant, il est possible que l’on administre les deux parallèlement. Dans ce dernier cas de figure, il est primordial que la femme conserve toujours son utérus. Cela est nécessaire afin d’éviter dans la mesure du possible un cancer de l’endomètre.

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Le choix du traitement de la ménopause

Effectivement, le dosage se prescrira au cas par cas. La forme d’administration du produit peut également varier d’une patiente à une autre. À l’exemple, des comprimés, patch, gel… Le traitement peut se faire en continu, c’est-à-dire tous les jours, mais aussi épisodiquement.

Remarques

Plusieurs mois peuvent être nécessaires pour que le traitement hormonal substitutif fonctionne. En effet, il s’avère délicat de prescrire la dose optimale pour atteindre l’objectif escompté. De ce fait, le médecin-praticien va administrer une faible dose pour entamer le traitement. Lors des consultations prochaines, ce dernier va augmenter la dose si la première ne s’avère pas efficace.

Les avantages du traitement hormonal substitutif

Une action bénéfique sur les troubles du climatère

Celle-ci se manifeste notamment aux bouffées de chaleur, de sècheresse vaginale, les sauts d’humeur et les insomnies. Et effectivement, ces derniers peuvent impacter négativement la qualité de vie. Certaines femmes vivent même les troubles du climatère comme un calvaire. Par ailleurs, la manifestation des symptômes peut s’allonger de quelques mois à plusieurs années. Le THS peut remédier efficacement contre ces désagréments.

Une action protectrice contre l’ostéoporose et les fractures

La ménopause peut justifier la survenue des fractures. En un an, la statistique enregistre 130 000 fractures occasionnées par les symptômes de la ménopause. Rappelons que cette dernière entraine une fragilisation osseuse. Le traitement hormonal substitutif parvient en tous cas à renverser ce mécanisme ; car les estrogènes s’impliquent dans le mécanisme de renforcement de l’os. Néanmoins, la fragilisation osseuse revient quand la patiente suspend le traitement. En dépit de cela, les femmes de plus de 60 devraient apporter suffisamment de vitamine D à leur corps. Rappelons que cette dernière fait partie intégrante du mécanisme de solidification de l’os.

Cancer du côlon

Les études semblent toutes concourir aux faits que le TSH est favorable à la prévention de la tuméfaction des cellules du gros intestin. Pour information, cette forme de cancer avoisine à lui seule chez la femme 20 000 victimes par an. Le rapport de l’Agence du médicament suggère par exemple que les femmes qui suivent des TSH oestroprogestatifs sont moins susceptibles de développer cette forme de cancer. Toutefois, les recherches sur le sujet continuent toujours. Le dépistage du côlon repose sur la recherche de selles sanguinolentes. L’idéal serait de le réaliser un dépistage tous les deux ans pour les personnes de plus de 60 ans.

Les risques du THS

Cancer du sein et cancer de l’ovaire

Les études qui ont révélé ce fait datent de 2004. Les médecins chercheurs ont découvert que le traitement hormonal substitutif amplifie considérablement l’apparition du cancer de sein. Les femmes qui ne suivent pas le traitement présentent largement moins de risque que chez les premières. Néanmoins, les risques de formation des cellules cancéreuses peuvent varier en fonction de la nature de progestatif prescrit. Du reste, on ignore à quel moment le THS peut devenir dangereux pour la femme. Cependant, le traitement demeure relativement contrindiqué en cas d’une découverte d’antécédent familial de cancer du sein, de l’ovaire et de l’endomètre.

Maladies coronariennes

Les femmes qui suivent un TSH, selon les études, sont plus vulnérables aux maladies coronariennes. Cependant, il existe des médecins qui affirment que le risque est généralement moindre, et dramatisé par certains. Le TSH ne devront donc pas, selon ces derniers, poser une barrière au traitement. Certainement, celles qui souffrent préalablement d’une forme de maladie coronarienne ne doivent pas suivre le traitement.

Accident vasculaire cérébral

Le traitement hormonal substitutif fragilise la santé des vaisseaux sanguins. Il favorise la formation de caillot sanguin chez celles qui souffrent déjà d’une hypertension. Cependant, les médecins n’affirment pas que cela empêche définitivement de suivre le traitement.

Sources:
https://www.santemagazine.fr/sante/menopause-et-andropause/menopause/avant-un-traitement-hormonal-de-la-menopause-6-choses-a-savoir-173562
https://www.allodocteurs.fr/se-soigner/traitements-du-cancer/hormonotherapie/le-traitement-hormonal-substitutif-efficace-ou-dangereux_23736.html