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infection à papillomavirus

L’infection à papillomavirus chez la femme

L’infection à papillomavirus est assez fréquente, surtout chez la femme. Si l’infection n’est pas soignée dans les temps, elle va présenter des risques graves chez la femme. Avant le traitement, il est primordial de faire des diagnostics. Il existe des méthodes de prévention pour ne pas attraper le virus.

Les causes de l’infection à papillomavirus chez la femme

Le virus des papillomavirus humains ou HPV est responsable de l’infection à papillomavirus. L’infection peut prendre place sur la peau, les muqueuses orales, génitales ou anales. Elles prennent la forme de verrues cutanées et de condylomes.

Pour se transmettre, le virus a besoin d’un contact direct. Il en est ainsi des rapports sexuels, du sexe oral, du sexe anal. Le contact peau à peau, muqueuse à muqueuse, peau à muqueuse, entraîne la contamination. Le virus peut se transmettre de manière indirecte. C’est le contact avec les effets personnels souillés par le virus. Par exemple, les culottes. À savoir que les condylomes sont plus contagieux que les verrues cutanées.

La contraction du virus est possible quand une personne a une mauvaise hygiène de vie. Cette mauvaise hygiène se remarque tant au niveau physique qu’alimentaire. Il en est de même quand son système immunitaire est faible. Elle est plus susceptible de contracter le virus, car son organisme n’est plus capable de se défendre.

Les symptômes

Au début, des signes commencent à apparaître petit à petit. Il s’agit de l’apparition des verrues. Ce signe n’est pas pour autant très remarquable dans la mesure où les verrues sont très courantes. Elles sont dites verrues cutanées quand elles se situent sur les mains et les pieds. Lorsque les verrues sont autour de la bouche, au niveau génital ou anal, on parle de condylomes.

Les verrues peuvent se développer avec le temps. Celles du papillomavirus sont de formes rondes ou allongées aux couleurs rougeâtres, chair ou grisâtres. Certaines sont plates tandis que d’autres sont surélevées. Les verrues du papillomavirus peuvent être parsemées de points noirs. Il arrive que les verrues soient douloureuses selon leurs tailles et leurs localisations.

Il faut noter que la manifestation du papillomavirus humain chez certaines personnes ne présente pas des signes. Dans la plupart des cas, l’infection à papillomavirus chez la femme est asymptomatique. C’est seulement en cas de stade avancé que la femme peut ressentir ou voir des symptômes.

Les risques de l’infection à papillomavirus chez la femme

Il existe deux catégories de papillomavirus humain. D’un côté, on distingue la papillomavirus begnine. La verrue est visible à l’œil nu sans autres symptômes associés. L’infection à papillomavirus va disparaître d’elle-même après quelque temps.

De l’autre côté, on distingue le papillomavirus à risque. Il s’agit des complications qui surviennent quand l’infection n’est pas traitée. Chez la femme, l’infection risque d’évoluer vers des lésions précancéreuses pour provoquer le cancer du col de l’utérus. Sans suivi ni traitement, le cancer va se développer. Chez la femme à système immunitaire normal, il se développe dans un délai de 10 à 20 ans. Quand le système immunitaire est affaibli, 5 ans suffisent au cancer de l’utérus pour se développer.

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Le diagnostic

Comme le papillomavirus ne présente pas toujours des symptômes, il faut réaliser des diagnostics auprès des spécialistes. Le diagnostic consiste à faire un prélèvement cervico-utérin appelé frottis. Ce prélèvement va permettre de faire un examen cytologique des cellules du col de l’utérus.

Un test HPV est une autre méthode pour diagnostiquer le papillomavirus. Il s’agit de détecter la présence d’ADN de type viral. Ce test est plus efficace que le frottis. De plus, il est rapide tant pour la réalisation que l’obtention des résultats. Seules les femmes de plus de 30 ans peuvent faire ce test.

Les traitements

Pour les porteuses du virus sans lésion, il n’y a pas de traitement à faire. Le virus va s’estomper et disparaître avec le temps. Mais pour les autres, les traitements sont indispensables. Il existe différents modes de traitement de l’infection à papillomavirus selon la catégorie.

Le traitement de verrues cutanées passe par :

  • Le froid
  • L’électrocoagulation
  • La vaporisation au laser CO2
  • L’application de substances kératolytiques

Le traitement des condylomes se fait par :

  • Les médicaments à base d’acide trichloracétique, de 5 — fluorouracile, de podophylline, de podophyllotoxine, etc.
  • La cryothérapie
  • Le laser
  • L’exérèse

Le traitement est chirurgical en cas de cancer du col de l’utérus. Il en est ainsi de la conisation ou de l’hystérectomie. Ce traitement est associé à la radiothérapie et à la chimiothérapie.

Les préventions

Il est possible de prévenir contre les infections à papillomavirus chez la femme.

  • Utiliser des affaires de toilettes personnelles adaptées
  • Prendre des produits d’hygiène adéquate
  • Ne pas partager ses affaires de toilettes personnelles
  • Employer des préservatifs et des digues dentaires pendant les rapports sexuels
  • Ne pas gratter les verrues déjà présentes
  • Faire des suivies médicales régulières

Des méthodes plus avancées permettent de lutter contre l’infection à papillomavirus. La vaccination anti-HPV est recommandée entre 11 et 14 ans ou avant l’âge de 19 ans suivi d’un rappel. Deux doses de vaccins sont en effet nécessaires avant 14 ans. On distingue principalement deux vaccins : gardasil 9 et cervarix.

Sources:
https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-maladies/2544424-papillomavirus-virus-hpv-depistage-test-symptomes-causes-transmission-vaccin-traitement/
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/hpv-papillomas-virus-humains/quel-mode-transmission