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L’injaculation : une autre alternative pour perdurer un rapport sexuel

Il est en effet possible que l’homme ressente de l’orgasme sans qu’il passe par une éjaculation. Mais comment cela pourrait-il se faire ? On vous l’explique.

Qu’est-ce que l‘injaculation ?

L’injaculation est une pratique ancienne, cependant on ne connait pas l’époque exacte, toutefois, on connait son origine. Cette technique d’orgasme a vu le jour dans les pays orientaux. Elle fait partie du sexe dite tantrique. Pour faire simple, l’injaculation consiste à éviter que les spermatozoïdes sortent de l’urètre. Pour ce faire, l’homme doit empêcher la contraction réflexe de la prostate. La maîtrise de cette technique demande évidemment des entraînements, choses que nous allons détailler plus tard.

L’homme pourrait-il ressentir un orgasme avec l’injaculation ?

Oui, par ce que l’homme va ressentir le même plaisir mais c’est le sperme qui ne sort pas.

Les bienfaits de l’injaculation

Prolonger l’acte sexuel

Sans nul doute, le premier atout est de prolonger la durée du l’acte sexuel, notamment durant la phase de pénétration. L’homme pourra ainsi endurer et procurer plus de plaisir à sa partenaire. Rappelons qu’en temps normal, la phase d’éjaculation signifie la fin de l’acte sexuel. Il est alors possible de contourner cette phase pour prolonger le plaisir. Par ailleurs, l’éjaculation n’est pas la seule source d’orgasme chez l’homme. Il existe aussi chez ce dernier ce qu’on appelle l’orgasme par la sollicitation de la prostate ou point P. D’ailleurs, celui-ci procure plus de sensation que l’éjaculation.

Plusieurs orgasmes consécutifs

En effet, l’injaculation peut aussi se nommer par le terme orgasme sec. Toutefois, ce dernier peut s’agir de l’absence de sperme dans la prostate. Ainsi il y a une nuance de signification. L’homme peut en effet ressentir ce summum de plaisir sans qu’il y ait éjaculation. Entre autres, la phase réfractaire ne se tiendra pas lieu. L’homme conservera son érection et la verge restera rigide. Bref, le partenaire sexuel peut contrôler l’entièreté de l’acte.

Gagner en vitalité

Les adeptes du taoïsme (branche de la philosophie chinoise) affirment que l’injaculation permettrait de revitaliser son corps. En effet, les hommes ressentent sûrement une sensation d’être « vidé » après chaque éjaculation. L’homme ressent après cela de la fatigue, l’envie de dormir… lié entre autres à une perte passagère de libido. Dans la doctrine tantrique, il faut autant que possible résister à l’éjaculation. Il faut en effet conserver un taux de testostérone élevé, car cela permettrait de préserver l’énergie.

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Comment alors s’exercer et pratiquer l’injaculation ?

Premièrement, l’homme doit arriver à contrôler son muscle pubo-cocyggien, communément aussi appelé muscle PC. À savoir, un muscle qui avoisine le périnée, entre les testicules et l’anus. Pour mieux voir, il lui suffit de retenir un jet d’urine lorsqu’il urine. L’homme peut en effet muscler son pubo-cocyggien lorsqu’il pratique le « stop pipi ». Ce muscle occupe un rôle principal dans le jet du sperme. Il suffit qu’il se contracte par saccade pour qu’il y ait éjaculation. En apprenant à contrôler le pubo-cocyggien, l’homme pourra « maîtriser » l’éjaculation.

Un point de compression

C’est une zone qu’il faut compresser entre l’anus et le scrotum. On peut aussi le connaitre sous l’appellation « point Jen-Mo » ou aussi « point Hui Yin ». Cet acte de compression est un acte important dans l’injaculation. Il suffit de le presser fermement avec les bouts du doigt durant quelques secondes quand l’homme ressent qu’il va éjaculer. L’objectif est ici d’éviter que le sperme faufile à vers l’urètre. Bloqué à mi-chemin, le liquide séminal restera au niveau de l’ampoule du canal déférent. À savoir, la jonction qui se raccorde avec la vésicule séminale, précisément en haut des canaux éjaculateurs.

Une technique de respiration

Pour peaufiner le tout, il faut appliquer certaines techniques de respiration. Par exemple la respiration ventrale. Celle-ci consiste en une inspiration par le nez en gonflant l’abdomen et à expirer lentement par la voie buccale. Il faut expirer un maximum durant l’expiration.

Les risques possibles de l’injaculation

Pour le moment, aucune recherche scientifique sérieuse n’a pu confirmer s’il y a un danger relié à la pratique de l’injaculation. Entre autres, les témoignages des pratiquants novices qu’expérimenté divergent. Les uns affirment que cette technique ne présente aucun danger. C’est un peu ironique car, le seul risque serait selon eux l’échec de la pratique. Cependant, les autres, affirment que l’injaculation pourrait provoquer des congestions au niveau du bas ventre. Encore, il pourrait être aussi vrai que cette technique entraîne des inflammations de la prostate et des canaux référents. À savoir alors si ce sont les causes directes reliées à la pratique de la technique ou d’une cause sous-jacente d’une maladie.

À quelle fréquence faudrait-il alors la pratiquer ?

Il est difficile d’affirmer un chiffre exact sur cette question. Le meilleur serait alors de la pratiquer d’une manière ponctuelle. D’ailleurs, la pratique d’exercices est nécessaire avant de maîtriser cette technique. Il faut par ailleurs affirmer que la pratique de cette technique chez les taoïstes est purement spirituelle. Mais nombreux sont les sexologues qui recommandent son utilisation. D’ailleurs il existe de nombreux livres qui pourraient mieux vous aider à approfondir le sujet.

Sources:
https://www.terrafemina.com/article/l-injaculation-et-si-les-hommes-apprenaient-a-se-retenir_a274721/1
https://sante.lefigaro.fr/article/les-secrets-des-hommes-multi-orgasmiques/