fbpx
mal des montagnes

Vacance en haute altitude: zoom sur le mal des montagnes

L’été approche, et vous planifiez déjà vos prochaines vacances en famille ? Cette année, vous avez décidé d’aller en montagne pour changer un peu des plages et de la mer ? Eh bien, vous devez savoir que voyager en haute altitude peut, dans certains cas, vous exposer à des problèmes de santé comme le mal des montagnes. Celui-ci est surtout lié au manque d’oxygène en altitude. C’est quoi un mal de montagne ? Quels sont ses symptômes ? Que faire pour le prévenir ? Quel traitement contre le mal d’altitude ? Découvrez toutes les réponses à ces questions dans ce qui suit.

Le mal des montagnes, c’est quoi ?

En haute altitude, le manque d’oxygène peut provoquer certains troubles de la santé pour de nombreuses personnes. Ces troubles sont regroupés dans ce que l’on appelle communément « mal des montagnes » ou mal de l’altitude. En haute altitude, ces problèmes de santé deviennent très fréquents une fois passé les 2500 mètres. Pour certaines personnes, ils surviennent dès 2000 mètres.

Concrètement, lorsque vous montez à plus de 2000 mètre d’altitude, vous faites face à la diminution de la pression en oxygène de l’air. Ce qui réduit la quantité d’oxygène transportée par les globules rouges vers les organes vitaux. Face à ce défi, le corps va augmenter la fréquence cardiaque et la fréquence respiratoire. La production de globules rouges est aussi augmentée.

Les affections liées au mal des montagnes

Le mal des montagnes est un ensemble de plusieurs troubles et de diverses affections. Ceux-ci peuvent être regroupés en 3 grandes catégories ;

  • Le Mal aigu des montagnes ou MAM : c’est la plus fréquente de toutes les affections liées au mal des montagnes. Les symptômes du MAM surviennent dans les 24 heures qui suivent l’arrivée en haute altitude. Il s’agit entre autres de maux de tête, de nausées, de vomissements, d’une perte d’appétit, d’un essoufflement, d’un étourdissement, et d’une fatigue généralisée. Cette affection peut aussi se manifester par une insomnie et divers autres troubles du sommeil.
  • L’œdème pulmonaire de haute altitude ou OPHA : Il s’agit d’une affection très grave, voire mortelle. Elle est peu fréquente et se caractérise par l’accumulation de liquide dans les poumons. Elle se manifeste généralement par une fréquence cardiaque rapide, une toux sèche, une difficulté à respirer (tant au repos qu’à l’effort), des sécrétions rosées ou rouges sang.
  • L’œdème cérébral de haute altitude ou OCHA : Très rare, l’OCHA est aussi mortelle. Il s’apparente à des problèmes de coordination, de la fatigue extrême, de la somnolence, voire une perte de conscience. Ces symptômes sont dus au gonflement du cerveau.

Les facteurs de risque

Lors d’un voyage en haute altitude,  certains cas peuvent aggraver les troubles qui peuvent survenir. Les facteurs de risque du mal des montagnes sont principalement :

  • Des antécédents de mal de l’altitude lors de vos séjours antérieurs ;
  • Une ascension trop rapide ;
  • La consommation d’alcool et de somnifères avant que vous ne puissiez vous acclimater ;
  • La pratique intense d’une activité physique.

Prévenir le mal des montagnes

En séjournant en altitude, vous pouvez donc être sujet à des maux de tête en montagne, un mal de ventre ou encore d’autres troubles sanitaires très diversifiés. Mais pas de panique, vous pouvez très bien prévenir le mal des montagnes en prenant les mesures suivantes :

  • Eviter les situations favorisant le mal de l’altitude (consommation d’alcool, de somnifère, vols menant directement du niveau de la mer en haute altitude,…) ;
  • Si vous prévoyez de partir pour gravir une montagne, évitez une ascension rapide. Assurez-vous de ne monter que de 400 mètres par jour ;
  • Veillez à vous protéger du soleil et à vous habiller chaudement ;
  • Prévoyez une journée de repos tous les 3 à 4 jours ;
  • Evitez autant que possible le surmenage ;
  • Buvez aussi assez d’eau pour une bonne hydratation ;
  • La prise de médicament peut être considérée si vous avez déjà des antécédents de mal de montagnes.

mal des montagnes

Les 4 hypos qui nécessitent de la prudence en altitude

Outre ces préventions du mal de l’altitude, vous devez aussi être prudent par rapport aux 4 hypos suivants :

  • L’hypoxie : elle est due au manque d’oxygène. Pour l’éviter, vous devez vous acclimater lentement ;
  • L’hypothermie : le manque de chaleur en montagne provoque ce trouble. Vous devez donc vous habillez chaudement afin de l’éviter.
  • L’hypoglycémie : pour palier à ce manque de sucre, vous pouvez opter pour une alimentation riche en hydrates de carbone.
  • L’hypohydratation : due au manque d’eau en altitude, elle s’évite par une bonne hydratation.

Les traitements du mal des montagnes

La prise en charge du mal des montagnes doit se faire très rapidement. Ainsi, une fois que les symptômes, notamment ceux du MAM car c’est l’affection la plus fréquente, surviennent, vous devez en tenir compte. Vous devez alors arrêter l’ascension. Cela vous permettra d’éviter les complications graves du MAM comme la défaillance du système respiratoire ou la détérioration du système neurologique. Vous devez ainsi faire un repos et vous acclimater tout doucement. Cela peut prendre entre 12 heures et 4 jours. Si, après un repos, les symptômes persistent, vous devez vite consulter un médecin.

Si des symptômes d’OPHA  surviennent, vous devez immédiatement redescendre de 500 mètre et consulter un médecin. Par ailleurs, avant votre départ, la consultation d’un médecin peut vous aider par rapport aux médicaments à prendre pour favoriser le processus d’acclimatation en haute altitude. Votre médecin saura quoi vous prescrire.

Sources:
https://www.parismatch.com/Actu/International/Le-jour-ou-le-mal-des-montagnes-m-a-fait-perdre-la-tete-1409999
http://www.leparisien.fr/voyage/et-si-on-partait-en-vacances-a-la-montagne-cet-ete-08-05-2018-7704324.php