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paralysie cérébrale

Paralysie cérébrale – une principale cause de handicap moteur chez l’enfant

La paralysie cérébrale ou infirmité motrice cérébrale touche près de 17 millions de personnes dans le monde. Elle peut survenir avant ou après la naissance et constitue la principale cause de handicap moteur de l’enfant. Elle survient à cause de la destruction des cellules dans le cerveau pendant la grossesse ou à la naissance. Pourquoi cette destruction des cellules dans le cerveau ? Serait-il possible de traiter ce problème ?

Mieux comprendre cette pathologie neurologique

L’infirmité motrice cérébrale se manifeste suite à la destruction de cellules dans le cerveau. Cela se produit après diminution ou arrêt de l’apport de sang ou d’oxygène dans certaines parties du cerveau. Une hémorragie cérébrale peut également causer ce trouble. Selon les experts dans le domaine, ce handicap entraîne des troubles du mouvement et de la posture. Cette pathologie neurologique apparaît tôt et s’aggrave avec le temps. Elle peut affecter les mouvements et parfois, la cognition. Une difficulté à marché, des troubles visuels et de la parole ou de l’apprentissage font partie des conséquences de la paralysie cérébrale. Elle peut également entraîner des troubles de l’épilepsie voire une déficience intellectuelle. Il peut arriver que le patient soit paralysé sur l’un du côté du corps ou des quatre membres. Dans ce cas, l’utilisation d’un fauteuil roulant devient obligatoire.

Découvrir les causes de la maladie

Plusieurs éléments peuvent causer l’infirmité motrice cérébrale. Toutefois, les causes restent inexpliquées dans près de 40 %  des cas. Les causes connues sont :

  • L’infection ou la maladie pendant la grossesse (rubéole, toxoplasmose, réanimation, traumatismes physiques…),
  • La naissance prématurée : la moitié des enfants prématurés, nés avant 6 mois de grossesse souffrent d’une déficience motrice, sensorielle et cognitive.
  • L’accouchement compliqué causé par la circulaire du cordon ombilical enroulé autour du cou, la souffrance fœtale, jaunisse, convulsions…
  • L’accident vasculaire cérébral néonatal.

Si le problème n’est pas lié à la grossesse, il peut survenir pendant les premiers mois de la vie du nourrisson. Néanmoins, il faut rappeler que la paralysie cérébrale n’a aucune liaison avec la prédisposition génétique. Cette pathologie neurologique peut toucher tous les bébés.

Les différents types de paralysie cérébrale

Cette maladie neurologique regroupe diverses formes d’atteintes à savoir :

  • Les infirmités motrices cérébrales ou IMC désignant les troubles neuro-moteurs, non-progressifs mais sans retard intellectuel,
  • Les infirmités motrices d’origine cérébrale ou IMOC regroupant les troubles neuro-moteur, non-progressifs mais associés à un retard intellectuel. Ils s’accompagnent aussi des déficiences sensorielles.
  • Le polyhandicap désignant les formes lourdes qui regroupent plusieurs troubles.

Selon la statistique, le 1/3 des patients qui développement cette pathologie se trouve dans l’incapacité totale de marcher. La moitié quant à eux souffre d’un retard du développement intellectuel.

Infirmité motrice cérébrale – comment la reconnaître ?

Chez les grands prématurés, le diagnostic de la maladie se fait via l’IRM, l’électroencéphalographie ou l’échographie transfontanellaire. Cette dernière permet d’évaluer les lésions cérébrales. Il y a également des symptômes qui doivent alerter les parents à consulter un pédiatre ou autre spécialiste :

  • Les anomalies de postures,
  • Le retard pour tenir la tête ou se mettre en position assise,
  • L’hypotonie ou la faiblesse musculaire…

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Existe-t-il des moyens pour prévenir la paralysie cérébrale ?

Les atteintes liées à cette pathologie sont irréversibles, car les cellules du cerveau ne se remplacent pas. Par contre, il existe des moyens spécifiques permettant de la prévenir. Cela concerne particulièrement les enfants nés prématurés. Voici quelques techniques thérapeutiques permettant de limiter les lésions cérébrales des nourrissons :

  • L’allaitement maternel : chez les prématurés, l’allaitement améliore la cognition via le développement du cerveau.
  • L’hypothermie modérée contrôlée à pratiquer chez les bébés nés à terme et qui souffrent d’asphyxie périnatale. Cela consiste à abaisser la température du nourrisson à 33° c pendant 72 h. Elle permet de diminuer les lésions tissulaires.
  • La peau à peau pour favoriser le développement des bébés prématurés,
  • Eviter tout facteur pouvant augmenter le risque d’accouchement prématuré comme le tabac, l’alcool et les drogues.

Comment traiter cette pathologie neurologique ?

La prise en charge de la paralysie cérébrale varie en fonction de sa gravité. Puisqu’il n’existe aucun traitement curatif, la prise en charge a pour objet d’améliorer le quotidien du patient. D’après une récente étude, près de 90 % des patients ont bénéficié de séances de kinésithérapie. Cette pratique est souvent associée à l’orthophonie, ergothérapie et à la psychomotricité. Si les capacités mentales du patient le permettent, le traitement a pour objet de lui procurer une indépendance maximale :

  • Mobiliser autant que possible le membre touché pour prévenir les contractures et la croissance insuffisante à l’atrophie,
  • Recourir à la chirurgie en cas de contracture pour rétablir les muscles,
  • Les injections de toxines botuliques en cas de contractures graves. Cette toxine paralyse le muscle pour lui permettre de se relâcher.
  • Améliorer la communication et atténuer les symptômes pour limiter les problèmes sur le plan social,
  • Prendre des médicaments anticonvulsivants ou des médicaments qui favorisent la détente musculaire si le patient en souffre.

Si l’élimination totale de la paralysie cérébrale semble impossible, les parents doivent prendre toutes les mesures pour réduire les risques. Cela commence avant et pendant la grossesse et se poursuit après la naissance du bébé.

Sources:
https://sante.lefigaro.fr/article/paralysie-cerebrale-un-peu-moins-d-enfants-touches-par-ce-handicap/
https://www.francetvinfo.fr/sante/handicap/la-paralysie-cerebrale-des-symptomes-varies-selon-les-enfants_3611205.html