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crise partielle complexe

Que doit-on savoir sur la crise partielle complexe ?

Une crise partielle complexe est une crise survenant dans une partie spécifique du cerveau qu’est le lobe. On la connaît aussi sous l’appellation crise de conscience avec trouble de l’apparition focale ou crise de conscience focale. Elle affecte la conscience d’une personne et peut ainsi la faire perdre conscience le temps d’un instant. Tout le monde peut être victime de la crise bien que les personnes épileptiques soient plus à risque. De même pour celles ayant subi une blessure à la tête, des AVC ou une tumeur dans le cerveau. La crise partielle présente des symptômes individuels très variés.

Les symptômes de la crise

La plupart du temps, une crise partielle complexe se manifeste par une aura, une conscience altérée et un automatisme. Les symptômes dureront entre 30 secondes à 3 minutes après lesquels, la personne sera fatiguée et désorientée. Malgré la durée courte de la crise, nombreuses personnes peuvent ne pas fonctionner normalement pendant plusieurs heures.

La crise partielle simple ou aura

Habituellement, l’aura précède les crises partielles complexes, elle dure généralement quelques secondes. C’est un signe d’avertissement qui peut prendre diverses formes :

  • Un sentiment de peur
  • Une sensation étrange dans le corps
  • Un goût inhabituel dans la bouche
  • Le fait d’entendre un son particulier

La conscience altérée

Une crise partielle complexe provoque en général une altération de la conscience quand elle survient. À cet instant, la personne ne répondra ni aux autres ni à son environnement. D’habitude, elle ne se souvient pas non plus de ce qui se passe durant la crise. Elle peut avoir un regard fixé dans l’espace et sembler rêver ; elle se réveille ensuite soudainement. Il y a des cas où la personne va « geler », c’est la saisie d’arrêt de comportement de sensibilisation altérée.

L’automatisme

Ce sont des mouvements répétitifs que la personne peut faire durant la crise en plus de l’aura et de la conscience altérée. Du point de vue verbal, la personne peut pleurer, rire, gémir, hurler ou avoir un discours répétitif. Elle peut également sembler mastiquer, avaler et avoir les lèvres qui claquent. D’un point de vue manuel, la personne faisant l’objet d’une crise peut tâtonner, tapoter ou marcher. Il est également possible qu’elle enlève ses vêtements et fasse des mouvements coordonnés comme le cyclisme des jambes.

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Les facteurs déclencheurs

Les causes de la crise

On n’a pas identifié la cause exacte de déclenchement de la crise bien que la plupart soit en lien avec l’épilepsie. D’autres facteurs déclencheurs sont également l’anxiété et la dépression, le stress extrême et l’autisme. Mis à part ces facteurs, on peut également citer :

  • Le traumatisme ou détresse psychologique ;
  • Les blessures à la tête ;
  • L’infection cérébrale ;
  • Les tumeurs ;
  • Les accidents vasculaires cérébraux.

Les déclencheurs de saisie

Outre l’aura, une crise partielle complexe n’envoie pas spécialement de signes particuliers. Les facteurs communs qui peuvent la déclencher sont la fatigue ou l’hypoglycémie, le stress et l’activité intense. De même, elle peut être le résultat des lumières clignotantes ou des bruits forts. La personne qui ressent des émotions fortes comme la colère peut également expérimenter la crise.

Le diagnostic d’un médecin

Un diagnostic d’un médecin est toujours essentiel avant de passer à un traitement. Le médecin peut avoir besoin d’effectuer plusieurs examens et plusieurs tests pour confirmer le diagnostic.

La recherche des antécédents

Le médecin va devoir rechercher les détails de ce qui se passe avant, pendant ou après la crise. En effet, il est très probable que la personne ne se souvienne pas de la crise dû à sa conscience altérée.

L’électroencéphalogramme

C’est un test utile pour évaluer l’activité électrique du cerveau. Malgré un résultat normal du test, on n’exclut pas l’épilepsie et les crises partielles complexes.

Les tests d’imagerie et les tests de laboratoire

Les tests d’imagerie comme la tomodensitométrie et l’IRM peuvent être utiles pour découvrir les causes probables de la crise. Pour les tests de laboratoire, ils peuvent s’agir de test sanguin ou d’urine. Ceux-ci aident notamment à vérifier le niveau d’électrolyte et l’usage de drogues.

Le traitement de la crise

Une crise partielle complexe se traite en fonction des causes et des symptômes individuels ou de la présence d’autres conditions médicales. La première ligne de traitement est souvent la prescription de médicaments antiépileptiques, efficaces pour beaucoup de gens. Pour certaines personnes, un seul médicament suffira tandis que pour d’autres, plusieurs combinaisons peuvent être utiles. D’autres moyens de traitement sont possibles comme :

  • Les changements alimentaires : opter pour un régime riche en graisses et faible en glucide ;
  • Une neurostimulation réactive : placer un dispositif dans l’os autour du cerveau pour ramener les ondes cérébrales à la normale en cas d’activités inhabituelles ;
  • Une stimulation nerveuse vagale : implanter un appareil relié au nerf vague du cou dans la poitrine. L’appareil va par la suite envoyer des rafales d’énergie pour inhiber les crises ;

Une chirurgie : possible si les crises commencent dans une petite partie du cerveau uniquement. De même, la zone ne doit pas affecter le langage, la vision, la fonction motrice et l’ouïe.

Sources:
https://www.allodocteurs.fr/maladies/cerveau-et-neurologie/epilepsie/epilepsie-quelles-origines-quels-traitements_777.html
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/epilepsie/quest-ce-que-je-ressens