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la mémoire

Quelques faits à savoir concernant la mémoire

La mémoire fait partie des applications les plus fascinantes de notre cerveau. En effet, elle est notamment en mesure de conserver à jamais des milliards d’informations. Elle est aussi capable de forger la personnalité entière d’une personne. Cependant lorsqu’elle vacille, de nombreux problèmes peuvent en résulter. On y perd entre autre son identité. Quels sont alors ses mécanismes ? Possède-t-elle des limites ? Que faire pour préserver sa bonne santé ?

Une multiple mémoire

La mémoire humaine est multiple. C’est-à-dire qu’elle n’est pas constituée d’un unique bloc. En effet, on peut distinguer la mémoire à court terme, appelé aussi « mémoire de travail », et celle à long terme.

La mémoire à court terme

Elle permet de retenir une information pour une durée limitée. Par exemple, retenir un chiffre pour faire un calcul mental.

La mémoire à long terme

D’un autre côté, elle est celle dont on parle généralement pour évoquer communément la « mémoire ». En effet, c’est celle qui forge notre personnalité. Elle se divise en deux parties : la mémoire explicite et la mémoire implicite. La première correspond aux souvenir autobiographique et à la culture générale. La seconde est l’ensemble de tous ce que nous apprenons de manière inconsciente (le vélo, la marche, …). Même si nous possédons ses différentes formes, on est tous différents face aux mécanismes proprement du processus de mémorisation.

La mémoire, une efficacité variable

L’âge

La meilleure période de mémorisation se trouve avants 30 ans. En effet, c’est durant cette période que les capacités de concentration de l’homme sont les meilleures. Un lycéen pourrait être capable d’apprendre ses leçons en écoutant de la musique. Alors qu’une personne de plus de 40 ans aura besoin de plus de silence.

Le sexe et les gènes

L’âge n’est pas l’unique facteur à jouer un rôle. La mémorisation peut aussi dépendre du sexe et du bagage génétique. Lorsque le langage entre en jeu, les femmes ont une meilleure mémoire. En ce qui concerne les hommes, ils seraient plus efficaces pour mémoriser une vision spatiale de leur environnement.  Par ailleurs, l’éducation et le métier exercés jouent aussi un rôle concernant les capacités de la mémoire. Une personne ayant fait des études supérieures et qui utilise son intellect dans son métier pourra mieux mémoriser. Toutefois, rien n’est fixé à l’avance. Elle se travaille et s’entretient, et ce, dès le plus jeune âge.

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Les sens sont la base de la mémoire

Mémoire explicite

Les informations sensitives constituent la base du processus de mémorisation : la mémoire visuelle ; auditive  et gustative.

Ces différentes informations ont transmises au cerveau. D’ailleurs, chaque zone de ce dernier gère une spécificité. Le lobe frontal, situé en avant du crâne, s’occupe de la motricité et du comportement. Le lobe temporal quant à lui a pour rôle de traiter les informations de l’audition, de l’olfaction et du goût. Par ailleurs, l’occipital s’occupe de la vision et le pariétal se charge de tout ce qui concerne la sensibilité, la chaleur, la douleur, …

La mémoire implicite

En ce qui concerne les acquisitions de la mémoire implicite, les actions motrices, les apprentissages répétés font intervenir de nombreuses structures profondes de notre cerveau. Il y a notamment le cervelet, qui contrôle les mouvements.

La mémoire et l’odorat

D’autre part, la madeleine de Proust a popularisé le lien qui existe entre l’odorat et la mémoire. En effet, nous connaissons tous des odeurs spéciales qui nous rappellent notre enfance, un moment agréable, … Il existe plusieurs neurones spécifiques qui sont répartis dans la fosse nasale. L’homme est ainsi capable de reconnaître plus de 10 000 odeurs différentes. L’odorat est pourtant un sens qu’on a longtemps négligé sous les hommes. Notamment sous prétexte qu’il était très primitif. Ces neurones transmettent les informations dans la zone de l’odorat du cerveau, qui est proche du système limbique, celle qui contrôle nos instincts et nos émotions. Les souvenirs liés aux odeurs sont conservés dans l’hippocampe. Cette partie du cerveau mémorise les informations, consolide les souvenirs et les fait resurgir.

Une affaire de neurones

Grâce aux connections neuronales, les informations circulent à l’intérieur du cerveau. L’homme possède environ 40 milliards de neurones, nécessaires à la transmission d’informations. Durant le processus de mémorisation, chaque souvenir est lié à un groupe de neurones qui se  sont activés pendant que l’on vivait cet instant. Un premier neurone est activé par une image, par exemple, un beau paysage. L’intensité du souvenir est en fonction du nombre de neurones mis en fonction. L’activation se fait grâce à des messagers chimiques comme le glutamate et l’acétylcholine.

Quand la mémoire vacille

Plusieurs affections peuvent affecter la mémoire. Aussi bien sa faculté à mémoriser des faits nouveaux, que celle de retrouver un souvenir. Les facteurs peuvent être d’ordre affectif ou psychologique. On peut inconsciemment choisir d’oublier un souvenir douloureux. Cependant, la dépression, le stress et l’anxiété sont aussi des facteurs de sa dysfonctionnement. Par ailleurs, les pertes de mémoire sont généralement d’origines physiques. Certaines maladies neuro-dégénératives comme la maladie d’Alzheimer favorisent également les problèmes de mémorisation. Enfin, en ce qui concerne les personnes âgées, l’isolement et le ralentissement des capacités cérébrales jouent un rôle majeur dans la dégradation des fonctions mnémoniques.

Sources:
http://sante.lefigaro.fr/actualite/2016/09/28/25450-cinq-choses-etonnantes-savoir-sur-memoire
https://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=memoire-quest-ce-que-cest