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Qu’est-ce-que la maladie de Kennedy ?

maladie de Kennedy

La maladie de Kennedy, communément appelée par les scientifiques Amyotrophie bulbo spinale liée à l’X, est une pathologie neuromusculaire génétique. Elle se manifeste uniquement chez les personnes de sexe masculin à l’âge adulte et évolue lentement.  La particularité de la maladie de Kennedy se distingue par l’association des troubles moteurs à un trouble de l’action des hormones masculines (hormones androgènes, on parle d’insensibilité aux androgènes). Il est à savoir que c’est une maladie très rare. En effet, entre 1 individu sur 300 000 et 1 individu sur 150 000 est estimé touché par la maladie. En France, le nombre de cas avoisine à 200, et 5 à 8 nouveaux cas annuel sont diagnostiqués. Point sur la maladie de Kennedy.

Quelle est l’origine de la maladie de Kennedy ?

Cette pathologie est provoquée par une dégénérescence des cellules nerveuses (motoneurones) qui s’occupe de transmettre les informations de la moelle épinière au muscle. On assistera alors à une diminution de volume des cellules nerveuses ou d’amyotrophie. De ce fait, un affaiblissement de la force musculaire se manifeste chez le malade.

A savoir !!!

Un gène est conçu par plusieurs éléments d’ADN renfermant des « codes », ou information, qui permettent de donner les instructions pour la production des protéines. Les protéines sont des substances essentielles à l’activité de l’organisme. Chaque gène est constitué de molécules appelés bases interdépendants entre elles et représentées par les lettres A, T, C, G. Pour faire simple, l’ADN est comme un ensemble de lettre (les gènes) qui forme un mot (les bases).

Dans la maladie de Kennedy, la séquence d’ADN modifiée est anormalement constituée de lettre C, A, G répétée plusieurs fois.  Cette dernière se situe au niveau du gène AR localisée sur le chromosome X. A savoir que le chromosome XY sont les lettres distinctives du sexe. Un homme dispose d’un chromosome X et d’un chromosome Y, tandis que les femmes ont deux chromosome X. Ce qui enclenche la maladie de Kennedy, c’est la répétition étonnamment élevée de des trois lettres C, A, G. Chez les individus non malades, le nombre de répétition ne dépasse pas 34. Par contre, si le nombre de répétition dépasse les 38, l’individue contracte la maladie de Kennedy.

Le gène AR est porteur des informations indispensables à la production du récepteur aux hormones masculins (androgène). Il garantit le bon fonctionnement des hormones androgènes dans l’organisme. Chez les sujets atteints de la maladie de Kennedy, la répétition des lettres A, C, G, et spécifiquement de G (Glutamine) génère une altération de la forme de la fonction du destinataire. Par conséquent, on assistera à une diminution des vitesses de conduction des informations à travers la moelle épinière.

Quels sont les symptômes de la maladie de Kennedy ?

La maladie est caractériellement marquée la première fois par une altération des muscles. Toutefois, ses pathologies n’apparaissent qu’à partir de la puberté. Les symptômes de celle-ci se présentent comme suit :

A savoir !!!

L’altération musculaire est symétrique. Les deux côtés du corps sont touchés.

Diagnostic la maladie de Kennedy

D’une manière générale, le cas de la maladie de Kennedy est évoqué suite à une présence d’une gêne au niveau des membres inférieurs chez le sexe masculin. Pour diagnostiquer la pathologie, le médecin examine s’il y a présence des faits suivants :

A savoir !!!

La maladie de Kennedy est parfois confondue avec la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Cette dernière est plus fréquente.

Traitement de la maladie de Kennedy

Pour le moment, cette maladie n’a pas encore de traitement curateur ou préventif. La prise en charge se base sur la prévention des complications aléatoires. Diverses disciplines de la médecine sont concernées sur la maladie de Kennedy. A savoir, neurologie, psychologue, généticien, kinésithérapeute, etc. La prise en charge orthopédique consiste à aider les patients souffrant de troubles musculaires et à prévenir des déformations articulaires. A long terme, l’objectif est de limiter ou retarder les conséquences sur l’organisme d’une dégénérescence des mouvements. Du reste, la prise en charge psychologique sera obligatoire pour soutenir le patient.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/sla/sa_5316_motoneurones.htm
https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/saint-jean-de-monts-85160/atteint-de-la-maladie-de-kennedy-yves-chiffoleau-reste-actif-3562522

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