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Qu’est-ce que la mononucléose ?

Qu'entend-t-on par mononucléose?

La mononucléose, également appelée fièvre glandulaire ou simplement « mono », est l’une des affections humaines les plus souvent négligées. Elle touche aussi bien les hommes que les femmes. Cependant, on la découvre plus fréquemment chez les jeunes dans 70% des cas.

La mononucléose chez les enfants : comment se transmet-elle?

Les enfants de moins de 5 ans sont généralement plus susceptibles à la mononucléose. L’une des raisons est que les enfants de cet âge ont tendance à mettre dans leur bouche un nouvel objet. Cela ouvre leur corps à un large éventail de virus et de bactéries, y compris le virus Epstein-Barr. Ce dernier peut se cacher dans des jouets ou d’autres matériaux ayant été en contact avec la salive d’un enfant infecté.

La mononucléose a également été observée dans des cultures où la nourriture avant la mastication pour un enfant était pratiquée. En plus de transmettre le virus d’Epstein-Barr, il est également possible que les parents transmettent sans le savoir des bactéries et des virus plus nocifs à leurs enfants.

Si bien que la mononucléose pédiatrique soit répandue, cette affection ne constitue généralement pas une menace sérieuse pour la vie de l’enfant. Ce qui explique pourquoi si peu de cas de mononucléose chez l’enfant sont rapportés. Il y a également moins de cas signalés en raison de la faible survenue de ses symptômes.

La mononucléose chez les adultes

La mononucléose chez les adultes occupe la première place dans la liste des maladies couramment transmises dans les universités et les collèges. Des études menées sur des bases militaires, des collèges et des universités ont révélé un nombre élevé de patients atteints de mononucléose dans ces établissements. Ceci est souvent imputé au contact constant entre les personnes dans ces grands environnements. En dépit de fait que cela ne soit pas considéré comme une maladie grave, une forme aiguë de cette maladie peut faire dérailler la vie universitaire ou professionnelle de l’étudiant.

Contrairement à d’autres maladies, la transmission et la gravité de la mononucléose ne sont pas dictées par une maladie dite « de saison ». Elle peut être transmise tant qu’il y a un contact entre une personne infectée ou non.

Comparés aux symptômes de la mononucléose pédiatrique, les symptômes chez les adultes sont plus remarquables et beaucoup plus débilitants. La mononucléose non traitée chez l’adulte peut également augmenter le risque de développer d’autres maladies en raison de l’effet du virus sur les principaux systèmes de l’organisme.

Comment traite-t-on cette maladie ?

Bien qu’une infection par Epstein-Barr ne puisse pas du tout être traitée, on peut atténuer la gravité de leurs symptômes. Les praticiens de la santé donnent généralement les recommandations suivantes pour aider les patients à faire face aux symptômes.

Prenez beaucoup de repos au lit

En raison de la fatigue sévère qui accompagne les autres signes de la mononucléose, les patients doivent prendre suffisamment de repos pour aider le corps à se récupérer.

Buvez beaucoup d’eau et d’autres liquides

Les patients doivent boire beaucoup d’eau pour soulager la fièvre et éviter la déshydratation pouvant aggraver d’autres symptômes.

Se gargariser avec de l’eau salée plusieurs fois par jour

Les praticiens de la santé recommandent de se gargariser avec de l’eau salée pour soulager les maux de gorge.

Évitez les activités physiques excessives

Les patients atteints de mononucléose doivent éviter les activités physiques ardues, telles que l’exercice, les poids lourds et d’autres sports de contact, pendant environ deux mois à compter du diagnostic initial. Cela permet d’éviter une rupture de la rate ou du foie.

L’une des erreurs courantes des personnes qui contractent la mononucléose est leur utilisation d’antibiotiques. Étant une infection virale, la prise d’antibiotiques pour cette maladie est essentiellement inutile et ne doit pas être pratiquée. Outre son inefficacité dans le traitement de la mononucléose, l’utilisation d’antibiotiques peut également avoir de nombreuses répercussions sur la santé.

On ne recommande pas l’utilisation de l’aspirine pour traiter les symptômes de la mononucléose. En effet, elle peut provoquer le syndrome de Reye. C’est une affection qui survient après une infection virale et qui entraîne des dommages irréparables à la mitochondrie. Ce syndrome peut causer des dommages neurologiques et peut même parfois s’avérer fatal.

Les plantes qui peuvent traiter la mononucléose

Pour prévenir les effets négatifs possibles des médicaments conventionnels prescrits contre la mononucléose, voici quelques-uns des choix les plus sûrs que vous pouvez envisager :

La racine d’astragale

La plante astragale possède de fortes propriétés antivirales qui peuvent aider le système immunitaire à lutter contre une poignée de virus. À l’heure actuelle, il n’y a pas d’études concluantes si cette plante affecte directement le virus d’Epstein-Barr. Néanmoins, elle permet de soutenir la fonction immunitaire.

La racine d’échinacée

L’échinacée est un immunomodulateur, ce qui signifie qu’elle a la capacité de réguler la réponse immunitaire à certaines infections. En raison de l’effet d’Epstein-Barr sur le système immunitaire et de la production élevée de globules blancs, la consommation de racine d’échinacée peut atténuer les effets de ce virus sur le système immunitaire. Il convient de noter que les enfants et les personnes souffrant de polyarthrite rhumatoïde devraient éviter l’utilisation de cette plante.

Le thé vert

Le thé vert a des propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes qui peuvent soulager les symptômes de la mononucléose, en particulier le gonflement des amygdales et des maux de gorge.

La feuille de mélisse

La mélisse possède une capacité à renforcer le système immunitaire. L’utilisation de mélisse peut affaiblir le virus d’Epstein-Barr et soulager les maux de gorge, l’un des signes précurseurs de la mononucléose.

Sources

Le phytothérapeute pratique, traiter la mononucléose aux herbes

Penn State Hershey: Centre médical Milton S. Hershey, Mononucléose

 

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