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le syndrome métabolique

Qu’est-ce que le syndrome métabolique ?

Lié à une résistance à l’insuline, le syndrome métabolique se définit comme une association de signes physiologiques anormaux. Il provient généralement d’une mauvaise hygiène de vie. Asymptomatique à l’origine, il évolue vers des troubles pathologiques graves. Ayant fait l’objet d’études plutôt récentes, aucun traitement médicamenteux précis ne lui est actuellement prescrit.

Description du syndrome métabolique

Plusieurs définitions sont émises concernant le syndrome métabolique, celle de l’OMS souligne surtout la résistance à l’insuline. Il regroupe un certain nombre d’anomalies associées.

  • Embonpoint : La surcharge se détecte à la mesure du tour de taille. Celle-ci dépasse souvent 88 cm chez les femmes et 1 m chez les hommes.
  • Baisse du taux de HDL : Le faible taux de HDL ou bon cholestérol constitue un des caractères fréquents chez la femme. Les sujets atteints affichent un taux inférieur à 1 mmol par litre chez les hommes et 1,3 chez les femmes.
  • Hyperglycémie : La glycémie à jeun se trouve très élevée. Elle dépasse généralement 1,10 gramme par litre.
  • Hypertension artérielle : La tension artérielle augmente au-delà de 14/09. Ce signe apparaît le plus souvent chez les hommes.
  • Hyperlipidémie : Le taux de triglycérides sanguin est supérieur à 1,7 mmol par litre.
  • Microalbuminurie : On détecte la présence d’une petite quantité d’albumine ou de protéines dans les urines.

Principales causes du syndrome métabolique

De nombreux facteurs se trouvent en cause pour l’apparition du syndrome métabolique.

Résistance à l’insuline

La résistance à l’insuline induit une absorption anormale du glucose. Ainsi, le glucose sanguin n’est pas réparti convenablement. Les cellules se trouvent en état de carence en glucose alors que le taux sanguin est excessif. La production d’insuline au niveau du pancréas ne parvient pas à combler les besoins liés à la hausse incessante de glycémie.

Inhibition de la leptine

La hausse de la sécrétion d’insuline empêche l’action de la leptine. Ainsi, celle-ci n’informe pas convenablement l’organisme sur l’état de ses réserves nutritives et énergétiques. Elle n’agit plus en tant que régulateur d’appétit. Cela occasionne un excès de consommation et un surpoids.

Hérédité

Certains cas, surtout ceux de diabète de type 2, proviennent de caractères héréditaires. Toutefois, les études effectuées n’ont pas encore pu identifier les gènes responsables.

Ménopause

De nombreux signes apparentés au syndrome métabolique apparaissent chez bon nombre de femmes ménopausées. La baisse du taux de SHBG entraine une biodisponibilité de testostérone et d’œstradiol. Ces hormones induisent un apport lipidique vers les seins et l’abdomen.

Facteurs de risque

Le trouble survient suite à une mauvaise hygiène de vie. Cela concerne tant le régime alimentaire que le niveau d’activité physique.

La consommation de sucres raffinés constitue le principal facteur favorisant la survenue du syndrome métabolique. Le tabagisme et l’alcool, les excès de viande et de graisse s’en trouvent aussi à l’origine.

Un niveau d’activité physique insuffisant, une sédentarité induisent inévitablement une prise de poids. Cela s’aggrave souvent avec le grignotage journalier.

le syndrome métabolique

Évolution et risques de complications

Le syndrome métabolique ne présente pas de symptôme particulier. Les signes perçus traduisent son évolution en une maladie. Il peut présenter d’importants risques d’engendrer des pathologies graves.

  • Troubles et accidents vasculaires

La hausse de la tension artérielle et de la cholestérolémie affecte l’état des vaisseaux sanguins. Le cholestérol s’accumule en plaques et provoque des lésions sur les parois. Les études estiment un risque d’accident cardiovasculaire accru de 3 à 4 fois.

  • Troubles métaboliques

Le risque de survenue de diabète de type devient très élevé. Une maladie du foie voire une cirrhose peut apparaître.

  • Troubles du système nerveux

Les troubles apparaissent sous la forme de pathologies psychologiques. Les sujets atteints souffrent de dépression ou d’anxiété, de troubles du sommeil. Certains sont même enclins à la démence.

  • Troubles gynécologiques

Les troubles gynécologiques peuvent aller de simples troubles menstruels à la stérilité. Le syndrome ovarien polykystique présente ces symptômes. On la considère à la fois comme cause et conséquence.

  • Cancers

L’ensemble anomalies constituant le syndrome représente un facteur favorisant la formation et le développement de cancers. Ceux-ci peuvent survenir au niveau des seins, du colon, de la prostate.

Prévention et prise en charge

Comme il s’agit d’un ensemble d’anomalies plutôt que d’une pathologie, les mesures adoptées concernent ces différents éléments. On recommande des modifications du mode de vie pour traiter les excès de poids et de graisse. Cela prévient les troubles cardiovasculaires, nerveux et métaboliques.

  • Une alimentation saine

De nombreux régimes alimentaires conviennent à la prévention et au traitement du syndrome métabolique. En somme, il s’agit d’éliminer la consommation d’aliments à indice glycémique élevé. Cela s’accompagne de la diminution du sel. On préconise plutôt les insaturés, les aliments riches en fibres, les fruits et légumes.

  • L’activité physique

Elleh permet de prévenir les problèmes vasculaires et le diabète 2. L’activité musculaire favorise le métabolisme des sucres et des graisses pour pallier à la résistance à l’insuline. Elle améliore la régulation du rythme cardiaque. Elle empêche évidemment la prise de poids.

  • Une bonne hygiène de vie

Une bonne hygiène de vie inclut de bonnes habitudes quotidiennes. Cela implique une quantité et une qualité de sommeil adéquates. Cela nécessite l’arrêt de la prise de substances toxiques telles que le tabac et l’alcool.

Sources:
https://www.doctissimo.fr/html/dossiers/syndrome-metabolique/9407-syndrome-metabolique-peur.htm
https://www.bfmtv.com/sante/pour-diminuer-le-risque-de-syndrome-metabolique-consommez-du-bio_AN-201709290030.html