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l’hémorragie intracérébrale

Qu’est-ce qui se passe pendant l’hémorragie intracérébrale ?

L’hémorragie intracérébrale se produit en raison d’une fuite de sang dans le cerveau endommageant les tissus cérébraux. Elle peut survenir chez n’importe qui mais certaines catégories de personnes sont plus à risques. C’est une condition particulièrement dangereuse et éventuellement mortelle en l’absence de traitement. Cependant, les symptômes qui l’indiquent semblent relativement inoffensifs. Les patients qui reçoivent un traitement dans les trois heures de la fuite peuvent avoir de meilleurs résultats.

En quoi consiste-t-elle ?

L’hémorragie intracérébrale survient lorsqu’un vaisseau sanguin du cerveau éclate et inonde le tissu cérébral. Une accumulation de pression résulte de l’excès de sang et endommage les cellules du cerveau. Dans le cas d’une accumulation rapide du sang, la personne risque de s’évanouir ou même de mourir. L’hémorragie est susceptible de se produire dans plusieurs régions du cerveau. Les emplacements courants sont dans les ganglions de base, le cervelet, le tronc cérébral et le cortex. Certains symptômes initiaux incluent la sensation de faiblesse, les maux de tête et la confusion. La personne peut également être victime d’une paralysie partielle du corps. Il est vital de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de ces signes. Une réponse rapide est nécessaire afin d’arrêter le saignement et éventuellement, drainer le sang. Des soins à long terme peuvent être utiles en fonction de la quantité du dommage et l’emplacement du saignement.

Les causes et facteurs de risque de l’hémorragie

Tout le monde peut être victime d’une hémorragie intracérébrale à n’importe quel moment de sa vie. Cependant, les personnes ayant une pression artérielle élevée sont plus à risques. En effet, l’hypertension artérielle non traitées est la cause la plus fréquente de l’hémorragie intracérébrale. Il est possible qu’une pression artérielle élevée ne montre pas de symptômes. Dans ces cas, les personnes ne savent qu’elles souffrent d’hypertension que suite à un examen médical relatif à d’autres problèmes. Pour les personnes plus jeunes, des vaisseaux sanguins anormaux dans le cerveau peuvent provoquer l’hémorragie. Le risque de saignement est susceptible d’augmenter avec l’âge. D’autres causes moins fréquentes incluent :

  • Les traumatismes à la tête ;
  • Les tumeurs ;
  • L’utilisation de diluants sanguins ;
  • L’abus de drogue ;
  • Les problèmes de coagulation sanguine.

Des moyens de diminuer le risque

Afin de diminuer le risque d’hémorragie, il faut gérer et traiter les maladies cardiaques, la haute pression sanguine et le diabète. Les tabacs sont à éviter et parallèlement, il faut opter pour une alimentation saine. La pratique d’exercice régulier est de loin fortement conseillée.

l’hémorragie intracérébrale

Les symptômes

Les symptômes de l’hémorragie intracérébrale sont nombreux, dont la plupart semblent relativement inoffensifs tels que les maux de tête. Il faut cependant être conscient des signes les plus révélateurs incluant :

  • Les maux de tête soudaine et grave ;
  • La difficulté à parler et à comprendre les autres ;
  • L’incapacité soudaine à lire et à écrire ;
  • Les picotements dans un bras, une jambe ou un côté du visage ;
  • Les délires, pertes de conscience, confusions et fatigues extrêmes ;
  • Les nausées et vomissements ;
  • La perte d’équilibre et de coordination ;
  • Les problèmes de vision.

Des soins médicaux immédiats sont nécessaires si une personne éprouve l’un des symptômes précités.

Les diagnostics du médecin et les options de traitement

Comment diagnostiquer ?

Afin de diagnostiquer l’hémorragie intracérébrale, le médecin peut avoir recours à un scanner ou à une imagerie par résonnance magnétique. Ceux-ci permettent notamment de voir d’éventuels saignements et d’en déterminer la cause. Ils sont également utiles pour voir si une personne présente les symptômes de l’hémorragie ou d’une autre condition comme un AVC. Dans certains cas, le médecin utilise une angiographie pour rechercher les anomalies des cellules sanguines du patient. Ce processus utilise des rayons X afin d’examiner les vaisseaux sanguins. Enfin, les tests sanguins peuvent également aider. Ceux-ci aident à déterminer la présence d’autres conditions sous-jacentes. Ce sont par exemple les maladies auto-immunes ou les problèmes de coagulation sanguine.

Les traitements disponibles

Devant une hémorragie intracérébrale, deux traitements sont disponibles : ceux immédiats et ceux à long terme. En général, on obtient des meilleurs résultats chez les patients qui bénéficient d’un traitement dans les trois heures suivant le saignement. Plus les soins prennent du temps, plus élevé est le risque de subir des complications incluant la mort de la personne.

Le traitement immédiat

Le traitement immédiat du saignement inclue le plus souvent le contrôle de la pression sanguine et du saignement. Dans certains cas, une intervention chirurgicale peut être nécessaire. Au cours de la chirurgie, le médecin va procéder à l’enlèvement du caillot sanguin. Il va ensuite réparer les dommages au niveau de l’artère et relâcher la pression sur le cerveau. Des médicaments peuvent ensuite être utiles pour traiter d’autres symptômes immédiats tels que les maux de tête.

Le traitement à long terme

Ce sont des médicaments pour contrôler l’hypertension artérielle et réduire le risque d’hémorragie future. Quant aux traitements supplémentaires, il varie en fonction des dommages du cerveau. Une ergothérapie peut notamment aider pour permettre au patient de reprendre le contrôle de ses muscles. L’orthophonie peut également être nécessaire pour l’aider à retrouver sa capacité à communiquer avec les autres.

Sources
https://www.doctissimo.fr/sante/dictionnaire-medical/hemorragie-intracerebrale
https://www.futura-sciences.com/sante/dossiers/medecine-avc-accident-vasculaire-cerebral-947/page/4/