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prolapsus génital

Qu’est-ce qu’un prolapsus génital ?

Le prolapsus génital correspond à une descente (prolapsus) de l’urètre, de la vessie, du rectum, de l’intestin grêle, du rectum, ou du vagin. Et ce, du fait d’une lésion ou d’une faiblesse des ligaments, des muscles pelviens et du tissu conjonctif. Le prolapsus concerne uniquement les femmes et est de plus en plus fréquent avec l’âge. Au cours de sa vie, environ 1 femme sur 11 fera l’objet d’une intervention chirurgicale pour un prolapsus génital.

Qu’est-ce que le plancher pelvien ?

Le plancher pelvien est constitué d’un réseau de ligaments, de muscles et de tissus formant une sorte d’hamac ou d’armature. Il est nécessaire au soutien et au maintien des organes pelviens qui sont : le vagin, l’utérus, la vessie, le rectum et l’urètre. Lorsque les tissus ou les ligaments se relâchent ou ont été lésés ou lorsque les muscles s’atrophient, les organes pelviens peuvent glisser et faire un prolapsus contre la paroi vaginale. Si l’anomalie est grave, les tissus peuvent descendre dans le vagin et faire ainsi saillie au niveau de l’orifice vulvaire.

Les causes du prolapsus génital

Le prolapsus génital est généralement provoqué par un ensemble de facteurs. Les suivants peuvent contribuer à son développement :

  • Obésité ;
  • Vieillissement ;
  • Avoir un enfant, surtout si l’accouchement se fait par voie basse ;
  • Présence d’une lésion, comme cela peut se produire durant une hystérectomie ou une autre procédure chirurgicale ;
  • Souvent, les activités qui augmentent la pression au niveau de l’abdomen. Notamment l’effort fourni pour soulever des objets lourds.

L’accouchement par voie basse et la grossesse peuvent distendre ou affaiblir certaines des structures pelviennes de soutien et de maintien. Le prolapsus génital est plus fréquent chez les femmes ayant accouché par voie basse à plusieurs reprises. De plus, le risque de prolapsus génital augmente après chaque accouchement. Ce dernier lui-même peut léser des nerfs en provoquant ainsi une faiblesse musculaire. Le risque est moins important quand on réalise l’accouchement par césarienne plutôt que par voie basse.

Les facteurs moins courant

Les structures pelviennes de maintien et de soutien s’atrophient avec l’âge, favorisant le développement d’un prolapsus génital. Les facteurs moins courants sont :

  • Accumulation de liquide dans l’abdomen ;
  • Les tumeurs ;
  • Les troubles des nerfs du plancher pelvien ;
  • Les troubles du tissu conjonctif.

Certaines femmes montrent des anomalies congénitales qui ont un impact sur cette partie. D’autres sont nées avec des tissus pelviens atrophiés. Par ailleurs, une hystérectomie peut aussi affaiblir les structures pelviennes, ce qui augmente le risque de prolapsus génital.

Les types et symptômes

Types

Par essence, le prolapsus génital est une hernie. Autrement dit, une saillie anormale des organes à cause de l’atrophie des tissus de soutien. L’appellation des différents types de prolapsus dépend de l’organe touché :

  • Paroi postérieure du vagin : prolapsus de l’intestin grêle (entérocèle) ou du rectum (rectocèle) ;
  • Paroi antérieure du vagin : prolapsus de l’urètre (urétrocèle) ou de la vessie (cystocèle) ;
  • Utérus : prolapsus de l’utérus (prolapsus utérin) ;
  • Partie supérieure du vagin : prolapsus vaginal (apical).

prolapsus génital

 

Symptômes

Une femme présente souvent plusieurs types de prolapsus à la fois. Le symptôme le plus fréquent pour tous les types est une sensation de lourdeur, de pression ou de pesanteur dans la région vaginale. La femme peut avoir l’impression que son utérus, son rectum ou sa vessie est en train de tomber ou sortir de son vagin. Elle peut aussi avoir l’impression d’être assise sur une balle. Les symptômes apparaissent souvent quand la femme est debout, lorsqu’elle tousse ou en tension. Ils disparaissent ensuite une fois allongé ou au repos. Chez certaines, les rapports sexuels deviennent douloureux.

Diagnostic

Les médecins diagnostiquent généralement le prolapsus génital grâce à un examen gynécologique. Et ce, à l’aide d’un spéculum, qui est un instrument permettant d’écarter les parois génital. Ils peuvent également faire un toucher rectovaginal (index dans le vagin et le médius dans le rectum) afin de déterminer la sévérité de l’entérocèle ou de la rectovaginal. La patiente sera souvent invitée à tousser ou à s’accroupir, comme pour lors de la défécation. Le médecin peut l’examiner tout en étant debout avec un pied sur un tabouret. La pression qu’il induit par cette position sur le bassin quand la femme tousse, s’accroupit ou se tient debout rend un prolapsus génital plus évident. On peut aussi pratiquer les tests qui servent à évaluer comment le rectum et la vessie fonctionnent. Ces différentes procédures aident à déterminer le traitement pharmacologique ou chirurgical adéquat.

Cas particulier

Ces différentes procédures permettent de déterminer le traitement pharmacologique ou chirurgical adéquat. Si la vessie ne fonctionne pas bien, une opération peut s’avérer nécessaire. Il se peut que les lésions cervicales ou vaginales soient douloureuses ou saignent. Dans ce cas, il peut être utile d’en prélever un échantillon afin de déterminer le traitement à choisir.

Traitement

Le traitement du prolapsus génital varie en fonction des symptômes de la femme. Le principal objectif du traitement est l’amélioration de la qualité de vie. Les médecins commencent d’abord par surveiller de manière étroite la femme et ses symptômes. Si ces derniers sont gênants, le traitement peut se constituer d’exercices de renforcement du plancher pelvien. Si les symptômes sont sévères, on peut envisager une intervention chirurgicale.

Sources:
https://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-prolapsus-genital-efficacite-prouvee-de-la-reeducation-perineale_11985.html
https://www.medisite.fr/sante-sexuelle-prolapsus-genital-3-symptomes.1173206.86.html