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Tout ce qu’il faut savoir sur les vaccins

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tout ce qu'il faut savoir sur les vaccins

Une étude menée sur 65 000 individus à travers 67 pays classait les Français champions du monde du scepticisme en matière de vaccins. Même si l’Organisation Mondiale de la Santé martèle que 2 à 3 millions de décès par an sont évités grâce à la vaccination. Cependant, on constate les doutes sur l’efficacité et la sécurité de ces traitements chez une part non négligeable de la population. Tout ce qu’il faut savoir pour stopper cette défiance.

Pourquoi se faire vacciner ?

La vaccination est un formidable outil pour se protéger des maladies infectieuses. C’est aussi un acte altruiste. En effet, certains ne peuvent pas se faire vacciner, comme les individus immunodéprimés, ou les nouveau-nés. Les chercheurs affirment que les personnes vaccinées font barrage au passage de la bactérie, protégeant ainsi leur entourage.

La coqueluche est un parfait exemple. Cette maladie respiratoire hautement contagieuse peut être dangereuse pour les nouveau-nés, parfois même mortelle. Or, on ne vaccine pas avant l’âge de 2 mois. C’est la raison pour laquelle on demande à l’entourage (parents, frères et sœurs, grands-parents) d’un nouveau-né de se faire vacciner, afin de protéger ce dernier.

Que se passera-t-il si les gens arrêtent de se faire vacciner ?

Beaucoup ne voient pas l’intérêt de se faire piquer pour des maladies qui n’ont plus fait de victime en France depuis longtemps. Les agents infectieux ne s’arrêtent pas à nos frontières. Une faille dans la couverture vaccinale, et elles pourraient rapidement revenir rôder sous nos latitudes.

Comment ça marche ?

Un microbe est rendu inoffensif, par exemple, en étant mis au froid, ou tué par la chaleur, avant d’être injecté à une personne en bonne santé. Cet antigène (une molécule étrangère à l’organisme) est trop affaibli pour déclencher la maladie. Mais il agit comme un leurre, en stimulant une infection. L’organisme le reconnaît comme un ennemi, fabriquant aussitôt des anticorps pour se débarrasser de l’intrus. Et garde ensuite en mémoire cette agression. Si un jour, même des années plus tard, le vrai microbe se présente à nouveau, il sera reconnu, et neutralisé instantanément, ou presque.

Pourquoi vacciner un bébé si tôt ?

Selon les experts, le système immunitaire des touts petits est tout à fait capable de gérer 5-6 vaccins en même temps. Selon toujours leur propos, nous sommes entourés de milliards d’antigènes, présents dans l’air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons…Les vaccins à côté, c’est une goutte d’eau dans l’océan. Le système immunitaire peut donc faire face à beaucoup d’agressions. Commencer les vaccins aussi tôt, c’est également « éduquer » ce système de défense, car c’est une période où il est en plein apprentissage.

Être à jour, c’est crucial ?

L’efficacité de certains vaccins diminue avec le temps. Ceux contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite, notamment, nécessitent des rappels réguliers. L’antigène est réintroduit quand tous les anticorps fabriqués après la première injection ont été éliminés. Votre carnet de vaccinations est là pour vous servir d’aide-mémoire. Pas la peine de recommencer à zéro, il suffit de reprendre la vaccination au stade où elle a été interrompue.

Existe-t-il des effets indésirables ?

Oui, il peut y en avoir, comme pour tous les médicaments. Le plus souvent, il s’agit d’une petite fièvre et d’une douleur au point d’injection. Les effets secondaires graves sont extrêmement rares. La balance bénéfices-risques penche largement en faveur de la vaccination. Pourtant, les polémiques sur les supposés méfaits des vaccins ne cessent d’alimenter les médias.

Les études scientifiques concluent la plupart du temps à leur innocuité. Il a par exemple été prouvé, contrairement à ce que certains proclamaient, que le vaccin contre l’hépatite B ne provoque pas la sclérose en plaques. Aucun lien n’a pu non plus être établi entre le vaccin ROR (Rougeole-Oreillons-Rubéole) et l’autisme. Mais une fois que les accusations sont proférées, même si elles sont ensuite démenties, elles laissent des traces…

À quoi servent les adjuvants ?

Les vaccins à base de sels d’aluminium sont les plus utilisés, et aussi les plus décriés. Leur toxicité n’est pas prouvée. Mais certains chercheurs leur reprochent de provoquer la myofasciite à macrophages, une maladie entraînant les douleurs musculaires, la fatigue chronique et les troubles cognitifs. Ils suspectent une prédisposition génétique qui empêcherait l’élimination de l’aluminium chez les individus touchés.

Pourquoi certains vaccins sont obligatoires et d’autres recommandés ?

Cela n’a rien à voir avec le risque de la maladie visée, c’est juste une question de politique de santé. Quand les premières vaccinations ont été instaurées en France, les épidémies tuaient autant de monde. C’est pourquoi elles ont été rendues obligatoires. À partir de 1964 et le vaccin anti-poliomyélite, les nouvelles vaccinations ont été recommandées.

Qu’est-ce que le vaccin thérapeutique ?

À la différence de son cousin « préventif », il intervient une fois que la maladie est déjà là. On stimule le système immunitaire pour permettre à l’organisme de mieux se défendre. Ces vaccins sont principalement utilisés en cancérologie. Les essais sont très prometteurs.

Pourquoi renouveler chaque année le vaccin contre la grippe ?

Parce que le virus est capable de muter après chaque épidémie. Il faut donc un nouveau vaccin pour s’adapter à la souche virale en circulation.

En chiffres

 

Sources

http://www.mgc-prevention.fr/vaccination-halte-aux-idees-recues/

https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00671955/document

 

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