Site icon Fitandia magazine de santé naturelle

Tout savoir sur l’addiction sexuelle

addiction sexuelle

L’addiction sexuelle ne relève pas toujours d’une déviance sexuelle comme beaucoup le pensent. Notamment la zoophilie, la pédophilie ou autres paraphilie. Il s’agit plutôt d’un comportement devenu incontrôlable pour la personne malade. L’addiction sexuelle, appelé aussi hypersexualité, est un trouble difficile à définir. Entre autres parce qu’il est difficile de trouver les limites au-delà desquelles on peut parler d’addiction.

Qu’est-ce qu’une personne « addict au sexe » ?

L’envie et le désir sexuel baisse après 3 ou 4 rapports sexuels (ou temps de masturbation) par jour. L’être humain est constitué ainsi. La fatigue se fait également ressentir. Une personne victime d’une addiction sexuelle, lui, ne peut pas s’arrêter. Le besoin est même constant et obsédant. Au point même de se sentir obligé d’avoir des rapports avec sa/son partenaire ou de se masturber la majeure partie du temps. Et ce, au détriment des autres activités de la vie de tous les jours, au risque de se blesser. Le malade va progressivement mettre sa famille et ses amis de côté. Il va aussi se désintéresser de son travail et abandonner ses loisirs. Ses principales préoccupations vont être de :

Si tel est le cas, on parle alors de dépendance, d’addiction sexuelle.

Comment reconnaître une addiction sexuelle ?

Il existe 3 symptômes cliniques majeurs qui permettent de reconnaître un addict au sexe :

Masturbation compulsive

Tel est le cas chez 75% des addicts au sexe. La masturbation compulsive représente généralement leur activité sexuelle.

Le syndrome de Don juan ou la multiplication de partenaires

La multiplication de partenaire se fait :

Le cybersexe et la pornographie

Le cybersexe consiste en la visite obsessionnelle de sites pour adulte. De plus, cette activité est en très nette expansion avec le développement des nouvelles technologies.

Le test de Carnes

Le test de Carnes consiste à poser des questions sur le comportement sexuel. Il permet de mettre en avant une addiction sexuelle. Il est constitué de 25 questions auxquelles le patient doit répondre par oui ou par non. Si le résultat est composé de 13 « oui » ou plus, on peut considérer le patient comme addict au sexe.

L’addiction sexuelle est-il un phénomène typiquement masculin ?

Cette dépendance touche plus d’hommes que de femmes. Avec un ratio de 30 hommes pour 1 femme. Les femmes peuvent aussi attraper cette maladie. D’ailleurs, la nymphomanie est l’une de ses formes.

L’addiction sexuelle : une maladie qui prend de l’ampleur

Les consultations liées aux addictions sexuelles sont de plus en plus fréquentes. Entre autres chez les jeunes hommes de 20 à 30 ans. Les causes sont variées. Mais on peut toutefois impliquer la banalisation des films et images à caractère pornographique dans la hausse du nombre d’addict au sexe.

L’addiction au sexe est-elle dangereuse ?

Oui, cette maladie est dangereuse pour la personne dépendante. Elle peut avoir des conséquences catastrophiques pour :

Il faut savoir que les addicts ne sont principalement pas dangereux pour les autres.

Pourquoi et consulter un sexologue ?

La sexualité reste un tabou, malgré la libération des mœurs. Beaucoup n’osent pas encore franchir le pas même si de plus en plus d’addicts au sexe viennent demander de l’aide. Les personnes accros peuvent hésiter à entamer une thérapie. Notamment de peur d’être stigmatisé comme un monstre sexuel ou d’être découvert par leur proches. Les addicts décident souvent de consulter un sexologue après qu’ils ont été surpris par leur collègue ou leur conjoint(e). Plus une addiction sexuelle est traitée tôt, plus le traitement sera efficace et facile. Il est important de gérer ces problèmes avant que le sujet ne s’enferme dans un comportement incontrôlable. La première consultation est rarement liée à l’addiction. Plutôt pour un état dépressif, une MST ou autres addiction. C’est souvent le généraliste qui va orienter le sujet vers un sexologue.

Comment traiter une addiction sexuelle

Le sexologue ne se prononcera pas sur le seuil de normalité à propos de la fréquence des relations sexuelles du patient. Son travail consistera plutôt à l’aider à prendre conscience de sa dépendance au sexe. Mais également de l’origine des problèmes comportementaux et de la souffrance qu’il ressent. En ce qui concerne la prise en charge psychothérapique, ce sera comme pour les autres maladies liées à l’addiction. C’est-à-dire, la reprise de contrôle des pulsions et du comportement. Et ce, grâce à un travail de gestion émotionnelle.

Sources:
http://sante.lefigaro.fr/mieux-etre/tabac-alcool-drogues/addiction-sexuelle/comment-ca-se-passe
https://www.allodocteurs.fr/maladies/drogues-et-addictions/addiction-sexuelle-sex-addict/addiction-sexuelle-quelle-origine_4927.html

Quitter la version mobile