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vivre avec un seul rein

Vivre avec un seul rein – quels risques sur la santé du donneur ?

En 2016, plus de 550 personnes ont fait un don d’un de leur rein à un proche malade. Cette option permet au patient d’obtenir une greffe dans un délai plus court. Ce qui n’est pas le cas si le rein provient d’un donneur décédé. Cette pratique présente un atout important pour le patient et vivre avec un seul rein est parfaitement possible. Il reste désormais délicat en raison des risques minimes encourus par le donneur et l’insuffisance des informations.

Vivre avec un seul rein – les 4 choses à savoir

Greffe rénale – meilleur traitement de l’insuffisance rénale chronique

Le rein assure trois principales fonctions indispensables à la vie d’un être humain :

  • Éliminer les déchets du corps,
  • Maintenir une bonne hydratation,
  • Produire d’hormones et des vitamines indispensables pour le bon fonctionnement des autres organes et du corps entier.

Chez les personnes souffrant d’une insuffisance rénale chronique, la greffe rénale issue d’un donneur vivant a beaucoup d’efficacité. En effet, sa qualité est plus meilleur comparé à celle d’un donneur décédé. Selon la statistique, le ¾ des greffons venant d’un donneur vivant fonctionnent pendant plus de 10 ans. Ce qui n’est pas le cas pour les reins prélevés d’un donneur décédé. Seuls les 2/3 peuvent fonctionner jusqu’à 10 ans. Ainsi, faire un don et vivre avec un seul rein permet non seulement de sauver mais d’accroitre l’espérance de vie du patient. Il faut d’ailleurs souligner que les patients greffés ont un taux de mortalité très faible par rapport à ceux des patients en dialyse.

Vivre avec un seul rein pour offrir le meilleur cadeau

Il y a des lois strictes qui encadrent les greffes avec un donneur vivant qui décide de vivre avec un seul rein. Seules les personnes majeures ayant librement consenti peuvent faire un don. Auparavant, le donneur n’appartient qu’au membre de la famille. Les parents du patient, l’enfant, le frère ou sœur, l’oncle ou la tante, le cousin germain ainsi que les grands-parents peuvent faire le don. Le conjoint du père ou de la mère peut également le faire. Depuis 2011, la loi de bioéthique autorise le don entre amis. Cela concerne les personnes qui apportent une preuve de vie commune ou d’un lien affectif et stable avec le receveur.

Il faut préciser que les greffes ne se limitent pas aux personnes âgées. Les jeunes enfants et les nourrissons peuvent recevoir un don de rein venant d’un donneur adulte. Vivre avec un seul rein permet de sauver la vie de son enfant ou son proche. C’est lui donner le meilleur cadeau du monde. En effet, la taille de l’organe et l’âge du donneur ne présentent aucun blocage sur l’opération. Le donneur doit faire un bilan médical complet pour vérifier sa capacité à subir une intervention chirurgicale.

vivre avec un seul rein

Les différents types d’intervention

Le donneur ayant pris la décision de vivre avec un seul rein peut recourir à l’un de deux opérations. Le premier se fait par chirurgie ouverte avec une incision faite sur le côté ou par-devant. La seconde option se fait par laparoscopie ou cœlioscopie assistée par vidéo. Cette nouvelle technique permet de réduire la taille des incisions et les douleurs après l’intervention. Pour tous les avantages qu’elle apporte, elle est de plus en plus pratiquée, dans près de 80% des cas. La durée de l’opération varie de 3 à 10 jours selon le type d’intervention. À partir de cette période, le donneur va vivre avec un seul rein et doit réaliser un suivi médical chaque année. Il consiste à contrôler la pression artérielle et la fonction rénale ainsi qu’à rechercher l’albumine dans les urines. Tous les deux ans, il doit réaliser une échographie rénale.

Faire un don et vivre avec un seul rein – une entière prise en charge

Il faut préciser que l’établissement préleveur et l’assurance-maladie du donneur prennent en charge tous les frais médicaux. Cela concerne les frais afférents au bilan médical avant le don, lors de l’hospitalisation pour le prélèvement et durant le suivi médical. Ils prennent également en charge des autres frais afférant aux transports et frais d’hébergement en lien avec le don. Si le donneur qui décide de vivre avec un seul rein exerce une activité professionnelle, il bénéficie d’un arrêt de travail. Dans ce cas, l’assurance-maladie lui verse une indemnité journalière.

Vivre avec un seul rein – les changements

Même avec un seul rein, le donneur peut vivre correctement d’après une étude menée en 2016 en France. Après l’opération et pendant les trois mois, la qualité de vie physique et mentale des donneurs reste plus ou moins bonne. Elle s’améliore ensuite et le donneur peut vivre avec un seul rein sans problème majeur. Il peut néanmoins ressentir des petites douleurs au niveau de la cicatrice. Les infections urinaires, l’hypertension artérielle et des troubles pulmonaires peuvent aussi survenir mais dans des cas rares. L’hypertension artérielle est plus fréquente chez les donneurs de plus de 50 ans. C’est pourquoi, le donneur doit faire une suivie régulière de son état de santé. Sur le long terme, le risque de la survenue d’insuffisance rénale débutante varie de 10 à 15%. L’âge et l’indice de masse corporelle vont aussi l’influencer.

Sources:
https://www.allodocteurs.fr/maladies/prostate-reins-vessie/insuffisance-renale-dialyse/vivre-avec-un-seul-rein-quel-risque_16138.html
https://www.santemagazine.fr/sante/maladies/maladies-des-reins/le-rein-un-organe-qui-se-fait-trop-souvent-oublier-306227