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Les remèdes naturels pour les infections urinaires

10 remèdes naturels pour traiter les infections urinaires

Les infections des voies urinaires restent parmi les infections bactériennes les plus fréquentes chez les femmes, représentant près de 25% de toutes les infections. Plus de 50% des femmes développent une infection urinaire au cours de leur vie. Les antibiotiques figurent parmi les traitements courants de cette maladie. Pourtant, les bactéries responsables de cette infection sont devenues résistantes aux antibiotiques. Pour cette raison, il est crucial d’opter pour les remèdes maison afin de traiter cette pathologie tout en éliminant les bactéries et en réduisant le risque de développer l’infection.

Les traitements naturels des infections urinaires

Boire abondamment de l’eau

boire de l'eau

La première astuce consiste à boire plus d’eau tout au long de la journée en vue d’éliminer les bactéries dans votre corps. Une étude menée en 2013 a révélé qu’une faible consommation d’eau pouvait constituer un facteur important des infections des voies urinaires – une des nombreuses raisons de rester hydraté. Buvez au moins un verre d’eau à chaque repas et collation pour pouvoir éradiquer les bactéries susceptibles de provoquer une infection.

Uriner fréquemment

En urinant fréquemment et lorsque le besoin s’en fait sentir, on veille à ce que les bactéries ne se propagent pas dans l’urine. Il est aussi important d’uriner peu de temps après un rapport sexuel pour éliminer les bactéries qui pourraient avoir pénétré dans l’urètre. Des études ont montré que le fait de retenir l’urine pendant plusieurs heures contribue à faire multiplier la croissance des bactéries dans les voies urinaires, ce qui entraîne l’infection.

Rester propre et sec

Les femmes doivent s’essuyer de l’avant vers l’arrière surtout après les selles. Cela vous assure que les bactéries ne pénètrent pas dans l’urètre. Il est aussi crucial de porter des vêtements amples et des sous-vêtements qui permettent à l’air de garder l’urètre sec. Le port de jean serré ou de matériaux tels que le nylon peut être problématique, car l’humidité causée par celui-ci peut occasionner le développement des bactéries.

Les probiotiques

Compte tenu de l’importance de la résistance bactérienne, les probiotiques restent l’un des remèdes naturels les plus prometteurs pour les infections urinaires. Des recherches scientifiques expliquent que la flore bactérienne bénigne est utile pour prévenir la prolifération de micro-organismes menant à la maladie. L’usage d’antibiotique détruit la flore bactérienne bénéfique et permet aux mauvaises bactéries de se multiplier sur les surfaces internes et externes.

Les probiotiques aident à maintenir la flore normale du corps humain qui sert de ligne de défense. Manger des aliments fermentés permet également de restaurer les flores naturelles de l’organisme et remplir la vessie avec des bactéries bégnines. Parmi les aliments fermentés les plus sains figurent le kéfir, le kimchi, le yogourt probiotique, le fromage cru, la choucroute et le kombucha.

La canneberge

jus de canneberges

Certaines études suggèrent que le jus de canneberge contribue à réduire le nombre d’une infection urinaire qu’une personne peut contracter pendant 12 mois notamment chez les femmes présentant une infection urinaire récurrente.

Bien qu’il existe des preuves limitées concernant la capacité de la canneberge à gérer les symptômes d’infection urinaire, il y a des preuves qu’elle peut être utilisée à titre préventif. Des études chez l’animal montrent que les produits à base de canneberge semblent inhiber la croissance et la colonisation des bactéries responsables de l’infection notamment la bactérie E. coli.

L’ail

L’allicine, l’un des principes actifs de l’ail cru fraîchement broyé, exerce diverses activités antimicrobiennes. Dans sa forme pure, l’allicine a démontré une propriété antibactérienne contre plusieurs bactéries comme les souches d’E. Coli multirésistantes aux médicaments. L’ail possède aussi des propriétés antifongiques, particulièrement contre le candida albicans qui provoque des infections à levures.

La vitamine C

La vitamine C rend l’urine plus acide, inhibe la multiplication d’E. Coli et renforce le système immunitaire. Une étude de 20017 a permis de découvrir qu’un traitement à la vitamine C chez les femmes enceintes permettait de réduire les infections urinaires, ce qui améliore ainsi le niveau de santé des femmes en gestation.

L’huile de girofle

Des recherches scientifiques démontrent que l’huile de girofle a une propriété antimicrobienne, antifongique et antivirale. Un autre avantage de cette huile est sa propriété anti-inflammatoire, ce qui signifie qu’elle peut être utilisée pour soulager la douleur. Le clou de girofle peut être pris pendant deux semaines à la fois, mais il est recommandé de la faire sous la supervision d’un professionnel de santé ou d’un nutritionniste.

L’huile de myrrhe

Plusieurs études chez l’homme et chez l’animal ont prouvé que l’huile de myrrhe avait des propriétés antibactériennes, antifongiques et antiparasitaires. Historiquement, elle a été utilisée pour traiter les plaies et prévenir les infections. Elle peut être appliquée localement avec une compresse chaude ou froide, ou frottée sur la peau. Soyez prudent lorsque vous utilisez la myrrhe en interne. Veuillez toujours utiliser un produit pur et de bonne qualité et à la faire sous la surveillance de votre professionnel de santé.

L’huile d’origan

Une étude effectuée en 2012 a confirmé l’activité antibactérienne de l’huile d’origan. Les chercheurs ont découvert que l’origan était actif contre toutes les souches cliniques de bactéries testées et qu’il empêche la croissance d’E. Coli, la bactérie le plus souvent observée dans les infections urinaires.

Les chercheurs pensent que l’huile essentielle d’origan peut être utilisée comme un remède antibactérien alternatif dans le but d’améliorer le processus de guérison des infections bactériennes. Cette huile constitue un moyen efficace pour prévenir le développement de virus résistants aux antibiotiques. De plus, l’origan n’a pas d’effets secondaires nocifs.

Quand vous prenez de l’huile d’origan pour une utilisation interne, mélangez-là avec de l’eau ou de l’huile de noix de coco. Il n’est pas recommandé de consommer cette huile au-delà de deux semaines et elle devra être administrée sous la direction de votre professionnel de santé.

Sources

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/23076891

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19441868

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17611821