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alcoolisme chronique

Alcoolisme chronique : comment s’en sortir ?

L’alcool est néfaste pour la santé surtout si elle est consommée excessivement. D’ailleurs, des milliers de personnes sont mortes d’alcoolisme chronique chaque année en France. Due à cette consommation abusive, le foie et le système neurologique sont facilement atteints. Toutefois, afin de remédier à l’alcoolisme chronique, il est important de le différencier de l’alcoolisme aigu.

Comment peut-on définir un alcoolisme chronique ?

L’alcoolisme chronique est assimilé à une consommation abusive d’alcool pendant une longue période. En d’autres termes, une personne ne parvient plus à se passer de l’alcool. Auparavant, la dose maximale acceptable était de 21 verres d’alcool par semaine pour les hommes et 14 verres pour les femmes. Cependant, depuis mai 2017, cette dose a été modifiée. En effet, les hommes et les femmes ne doivent désormais boire que 10 verres d’alcool par semaine au maximum. De plus, il doit y avoir deux jours d’abstinence chaque semaine. Une fois cette consommation dépassée ou si vous ressentez un manque d’alcool, vous devenez un alcoolique chronique. Il faut cependant savoir que cette surconsommation est dangereuse pour votre santé notamment pour le cerveau, pour le foie ou encore pour les nerfs. Elle risque même de favoriser l’apparition d’un cancer.

En outre, chez une femme enceinte, une consommation abusive d’alcool risquerait de provoquer un syndrome d’alcoolisation fœtale. Elle peut aussi causer un avortement.

Comment reconnaître les symptômes de cet alcoolisme ?

Souvent, une personne atteinte d’un alcoolisme chronique est négligée. Toutefois, il est nécessaire de les aider rapidement afin d’éviter toute complication. Un alcoolique chronique présente les signes suivants :

  • De la dépression: perte d’envie, de projet ou encore de centre d’intérêts. Cette dépression devient de plus en plus fréquente ;
  • Des douleurs abdominales;
  • Des vomissements;
  • De la violence verbale et/ou physique envers ses proches ;
  • Des pertes d’équilibre à partir du moment où les nerfs sont atteints ;
  • Des troubles moteurs;
  • De l’ictère ou de la jaunisse;
  • Des problèmes de foie ou une cirrhose;
  • Des problèmes de pancréas ou une pancréatite chronique;
  • Une perte de la notion du temps et des priorités;
  • Des troubles digestifs;
  • Des troubles psychiatriques pouvant également devenir chronique.

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Comment se déroule le diagnostic de cet alcoolisme ?

Il est possible de diagnostiquer un alcoolisme chronique surtout si le rythme de la consommation d’alcool de la personne concernée est connu. Mais vers qui se rapprocher pour faire ce diagnostic ? Pour vous soigner, il suffit de vous rapprocher de votre médecin traitant. Ce professionnel de la santé pourra vous aider ou vous orienter vers d’autres professionnels tels qu’un alcoologue ou un neurologue. Dans certains cas, en fonction des conséquences de cet alcoolisme, il peut également vous orienter vers un cardiologue ou un diabétologue. Votre médecin commencera par vous questionner sur les nombres de verres d’alcool consommés ainsi que la fréquence de consommation d’alcool par semaine. Ensuite, il vous fera une prise de sang afin d’analyser l’état de certains de vos organes comme le foie, le pancréas. Il peut également vous demander d’effectuer une biopsie hépatique pour détecter une éventuelle cirrhose alcoolique et/ou une échographie.

Comment traiter l’alcoolisme chronique ?

Il existe différents traitements pour soigner l’alcoolisme chronique. Ils sont groupés en deux catégories : un traitement à court terme et un traitement à long terme. Pour un traitement dans l’immédiat ou à court terme :

  • Vous aurez droit à de la vitamine B1 ou thiamine pour combler une éventuelle carence ;
  • Des benzodiazépines seront aussi prescrits. En général, le médecin préconise ce médicament pendant environ une dizaine de jours ;
  • Il est également conseillé de boire beaucoup d’eau soit 1.5 litre ou 2 litres par jour afin d’éviter différents troubles psychiques dus au sevrage.

Pour un traitement à long terme, pouvant durer plusieurs semaines ou plusieurs mois, les remèdes suivants sont préconisés :

  • Des médicaments tels que l’acamprosate ou du baclofène ou du Selincro afin de mieux supporter l’abstinence ou de réduire la dépendance ;
  • Un suivi régulier auprès de votre médecin traitement et l’inscription dans un groupe d’anciens buveurs.

Comment prévenir la rechute ?

Quand vous êtes en période de sevrage alcoolique ou une fois sortie de l’alcoolisme chronique, il peut être tentant de boire de l’alcool ne serait-ce qu’un verre ? Pour éviter une rechute, cela est déconseillé. Pour vous aider à y faire face, voici quelques astuces :

  • N’hésitez pas à intégrer des groupes d’alcoolique anonyme ou des groupes d’anciens buveurs. Vous y trouverez des personnes qui ont fait face aux mêmes problèmes que vous et qui ont su résister à l’alcool ;
  • Si vous avez été tenté par un verre d’alcool, prenez contact directement avec votre médecin traitant afin qu’il puisse vous aider ;
  • En cas de récidive, osez à nouveau procéder à un sevrage. Ne vous laissez pas vous abattre facilement, car rien n’indique qu’on peut y arriver du premier coup. Pensez juste à tirer une leçon sur ce qui a causé la rechute afin de l’éviter la prochaine fois.

Utilisez la médecine naturelle pour soigner l’alcoolisme

Pour traiter l’alcoolisme chronique, il est également possible d’utiliser les médecines traditionnelles. Pour ce faire :

  • Il y a les thérapies comportementales ou encore les thérapies cognitives. Elles permettent de prévenir la consommation d’alcool ou de drogue grâce à un bon contrôle de la pensée et à certaines actions ;
  • D’autres approches peuvent également être entreprises comme l’utilisation du kakou ou du Kudzu. Etant constitué de flavonoïdes, il a un effet bénéfique sur le foie.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=alcoolisme_chronique
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/alcoolisme-chronique.htm