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le cancer du testicule

Le cancer du testicule : que faut-il savoir ?

En France, près de 2200 nouveaux cas de cancer du testicule sont diagnostiqués chaque année. En particulier chez les hommes de moins de 35 ans. Le pronostic de ce cancer est bon, surtout lorsqu’il est détecté précocement. Voici tout ce qu’il y a à savoir concernant ce mal.

Définition

Comme il concerne la glande génitale masculine, le cancer du testicule touche uniquement les hommes. Une forme de cancer peut se manifester au niveau des cellules reproductrices. Ces tumeurs sont appelées séminomes. Par ailleurs, les autres cancers sont non séminomateux, avec plusieurs sous-types selon les cellules atteintes. 85% des cancers du testicule sont diagnostiqué entre 15 ans et 49 ans. Il s’agit du cancer solide de l’homme le plus fréquent entre 15 et 34 ans.

Quelques chiffres

  • Ce type de cancer est relativement rare, étant donné qu’il ne représente que 1% de l’ensemble des cancers, soit 2% des cancers chez les enfants. Cependant, il est de plus en plus fréquent dans les pays occidentaux.
  • Chaque année, environ 2100 nouveaux cas sont diagnostiqués en France.
  • 85% des cas sont diagnostiqués entre 15 et 49 ans.
  • Aujourd’hui, le traitement permet une guérison dans plus de 97% des cas, sur les 2100 cas découverts chaque année, en France.
  • Dans 1 à 2% des cas, le cancer du testicule est bilatéral.

Quels sont les symptômes ?

Souvent, le cancer du testicule est découvert par le sujet lui-même. Il palpe une masse indolore, dure et qui augmente le volume de la bourse. Il est peu fréquent de ressentir une sensation de gêne ou de lourdeur dans les bourses. Cependant, cela peut survenir. Aussi, des douleurs abdominales ou pelviennes peuvent être associées, mais également des adénopathies inguinales. Une perte de poids et une fatigue inhabituelle sont aussi des signes qui peuvent survenir. D’autre part, il se peut que le cancer soit fortuitement découvert durant un bilan examen chez le médecin ou lors d’un bilan de stérilité. D’ailleurs, la tumeur du testicule peut en être la cause.

le cancer du testicule

Quels sont les causes et les facteurs de risque ?

Il existe divers facteurs de risque :

  • Le testicule ectopique ou cryptorchidie correspond à un testicule qui est en position intra-abdominale. Autrement dit, n’étant pas descendu dans le scrotum lors de l’enfance. Les risques de cancers des testicules sont plus élevés après un antécédent de cryptorchidie.
  • Le deuxième facteur de risque est l’atrophie testiculaire qui survient entre autres après les oreillons.
  • L’obésité et le tabagisme sont des facteurs favorisants.
  • Des antécédents de traumatise ou d’infection du scrotum, des anomalies testiculaires semblent s’associer à un risque plus accru de tumeur du testicule.
  • Il n’est pas prouvé que le téléphone portable porté dans la poche ou certains sports soient des facteurs de risque.

Examen

Quand on suspecte une tumeur du testicule, il faut rapidement consulter un médecin. Ce dernier vérifiera ensuite les antécédents familiaux et fera un bilan complet du patient. Le médecin demandera aussi des analyses sanguines avec le dosage des marqueurs tumoraux (alpha-foetoprotéine, béta HCG,…). Une IRM et une échographie du scrotum peuvent être nécessaires pour compléter le diagnostic. En outre, une biopsie permet d’établir avec certitude le diagnostic de cancer des testicules.

Les traitements

Ablation du testicule

Le traitement du cancer du testicule est avant tout chirurgical. Il s’agit de l’ablation du testicule cancéreux (orchidectomie). Parfois, l’intervention chirurgicale peut s’accompagner d’une chimiothérapie, d’une radiothérapie ou d’une association des deux. Quand la tumeur est isolée et sans atteintes des enveloppes testiculaires, la chirurgie peut être suffisante. Au préalable, on peut proposer une conservation du sperme du patient, étant donné qu’il existe des risques de troubles de la fertilité.

La radiothérapie et la chimiothérapie

Le traitement dépendra par la suite de l’analyse du testicule enlevé, ainsi que du bilan d’extension (métastases, ganglions). La radiothérapie est privilégiée pour les séminomes. La chimiothérapie est plus efficace sur les tumeurs non séminomateuses. Par ailleurs, il est également envisageable de mettre en place une prothèse testiculaire.

Les complications et les chances de survie

Les complications du cancer des testicules dépendent de leur extension : des métastases hépatiques ou pulmonaires sont de mauvais pronostic. Toutefois, il s’agit d’un cancer facilement dépistable. De plus, la précocité de son diagnostic permet d’avoir d’importants taux de guérison. En ce qui concerne les formes localisées, la survie relative à 5 ans est de 98 à 99%. Pour les formes métastatiques, elle est supérieure à 70%. D’autre part, le taux de mortalité pour ce type de cancer a diminué de moitié lors de ces 20 dernières années. Cela est dû à l’amélioration des traitements. Aussi, la mortalité atteint un niveau très bas, car le nombre total de décès estimé en 2010 est de 87. Suite à une guérison d’une tumeur du testicule, le risque de voir se développer un cancer sur le testicule controlatéral est d’à peu près 2 à 5% dans les 25 années qui suivent.

Remarque

L’une des principales complications du cancer des testicules est la stérilité. En effet, c’est la raison pour laquelle la congélation du sperme est proposée en préalable à toute intervention.

Sources:
https://www.femmeactuelle.fr/sante/sante-pratique/cancer-du-testicule-quels-sont-les-symptomes-qui-doivent-pousser-a-consulter-2100615
https://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/cancer-testicules/comment-vivre-avec