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lymphome non hodgkinien

Le lymphome non hodgkinien, un cancer du système lymphatique

Le lymphome non hodgkinien est l’un des 2 types de cancer du système lymphatique. L’autre catégorie est la maladie de Hodgkin, qui est plus rare. Le lymphome non hodgkinien est un cancer du système lymphatique, un des composants importants du système immunitaire. Lorsqu’il survient, c’est dû au fait que les lymphocytes se mettent à se multiplier de façon incontrôlée et désordonnée. Les lymphocytes sont un type de globules blancs, fabriqués dans la rate, la moelle osseuse, le thymus et les ganglions.

Prévalence

Le lymphome non hodgkinien est 5 fois plus fréquent que la maladie de Hodgkin. Il touche environ 15 personnes sur 100 000. De plus, il touche plus les hommes que les femmes et survient généralement vers l’âge de 60 à 70 ans. Les personnes ayant un système immunitaire déficient sont plus à risque. Par exemple, ceux qui sont séropositifs pour les porteurs du VIH. Ou encore, ceux qui ont subi une greffe et qui prennent des médicaments immunosuppresseurs. À peu près 10% des individus infectés par le VIH souffriront d’un lymphome non hodgkinien.

Les types

Il y a plusieurs types de lymphomes non hodgkiniens. On peut les identifier en fonction de l’apparence des cellules sous le microscope. Parmi eux, il y a 2 grandes catégories : les lymphomes agressifs et les lymphomes indolents. Les premiers ont une croissance rapide tandis que les seconds se développent plus lentement.

Causes du lymphome non hodgkinien

On ignore encore les causes exactes du lymphome non hodgkinien. Le plus souvent, on ne retrouve pas de facteur favorisant. Cependant, d’après certaines recherches, certaines maladies immunodéficitaires héréditaires pourraient accroître les risques de développer la maladie. Notamment le syndrome de Wiskott-Aldrich. Les infections semblent également accroître le risque (bactérie Helicobacter pylori, VIH, virus Epstein-Barr, malaria,…). Enfin, les facteurs environnementaux tel que l’exposition aux pesticides pourraient aussi être impliqués. Toutefois, de recherches plus poussées sont nécessaires afin de confirmer ces liens. Plus on découvre rapidement la maladie, plus on a de meilleures chances de guérison.

lymphome non hodgkinien

Quand consulter un médecin ?

Consultez un médecin si vous découvrez une ou plusieurs masses indolores, en particulier dans la région de l’aine, du cou ou des aisselles (ne disparaissant pas après quelques semaines).

Les symptômes d’un lymphome non hodgkinien

  • Sueurs nocturnes persistantes ;
  • Fatigue persistante et intense ;
  • Gonflement non douloureux et important des ganglions du cou, de l’aine ou des aisselles ;
  • Perte de poids inexpliquée ;
  • Fièvre et frissons en dehors des infections hivernales banales ;
  • Démangeaisons sans lésions de la peau ;
  • Douleurs répétées à la poitrine ou difficultés respiratoires.

Les facteurs de risque d’un lymphome non hodgkinien

  • Avoir contracté une infection : virus Epstein-Barr, VIH, malaria ou bactérie Helicobacter pylori ;
  • Etre âgé de plus de 60 ans ;
  • Être professionnellement exposé à des pesticides, de façon prolongée ;
  • Prendre des médicaments immunosuppresseurs à la suite d’une greffe d’organe.

Prévention d’un lymphome non hodgkinien

Jusqu’à ce jour, on ne connait aucune mesure qui permettrait de prévenir le lymphome non hodgkinien. Cependant, avoir une alimentation saine et éviter le contact avec les pesticides pourraient réduire le risque.

Traitement d’un lymphome non hodgkinien

Le traitement de cette maladie dépend du type de lymphome, du stade, des organes atteints et des autres facteurs personnels. Les pronostics sont particulièrement bons chez les enfants car 70 à 90% survivent plus de 5 ans. En ce qui concerne les adultes, ce taux varie de 50 à 80%. On peut distinguer 4 stades du lymphome non hodgkinien. Le premier stade correspond à la forme la moins grave de la maladie. Le quatrième stade quant à lui, correspond à la forme la plus avancée.

Les stades

  • Stade 1

Le lymphome est encore limité dabs un groupe ganglionnaire ou dans une seule région à l’extérieur des ganglions ou dans un seul organe.

  • Stade 2

Le lymphome est présent au niveau de plusieurs groupes ganglionnaires. Et ce, du même côté du diaphragme thoracique ou dans un seul organe et des ganglions à proximité.

  • Stade 3

Le lymphome se trouve dans le système lymphatique des 2 côtés du diaphragme.

  • Stade 4

Le lymphome s’est propagé au-delà du système lymphatique.

Chimiothérapie

Le traitement repose essentiellement sur la chimiothérapie. Ce dernier sert à détruire les cellules cancéreuses. L’administration des médicaments chimiothérapiques est généralement associée à l’immunothérapie.

Immunothérapie

L’immunothérapie est souvent utilisée en association avec la chimiothérapie. Les médicaments aident ainsi à mieux stimuler le système immunitaire de la personne malade. Cela permettra de l’aider à détruire les cellules anormales.

Radiothérapie

On peut parfois appel à la radiothérapie en tant que complément. Les ganglions atteints, ainsi que les ganglions périphériques vont être visés par un rayonnement ionisant spécifique.

Greffe de la moelle osseuse

Au cas où le lymphome ne répond pas suffisamment au traitement, on peut ajouter des doses supérieures d’agents chimiothérapiques. Toutefois, ces doses peuvent détruire la moelle osseuse. Ainsi, il faudra procéder à une greffe autologue : on prélève la moelle osseuse de l’individu atteint avant la chimiothérapie.  Et ce, afin de la réintroduire ensuite dans l’organisme. Le taux de réussite des greffes de moelle osseuse sont plus élevés chez les moins de 55 ans.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lymphome_non_hodgkinien_pm
https://www.doctissimo.fr/html/sante/encyclopedie/sa_1589_lymphomes.htm