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le paludisme

Le paludisme, une maladie infectieuse mortelle

Le paludisme, encore appelé malaria est une maladie causée par des parasites appelées « Plasmodium« . Ceux-ci sont transmis par des moustiques de type anophèle infectée qui piquent habituellement la nuit. Le paludisme est une maladie mortelle, néanmoins il est traitable. On retrouve le paludisme principalement dans les régions tropicales d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. Bien qu’il existe quatre types de paludisme humain, deux d’entre eux sont les plus répandus. Il s’agit du Plasmodium falciparum qui est le plus mortel, et le Plasmodium vivax. Les deux autres types sont le plasmodium malariae et le plasmodium oval. Ces dernières années, un autre type de parasite a également été relevé chez les humains dans certaines forêts d’Asie du Sud-Est. Il s’agit du paludisme du singe ou Plasmodium knowles.

Sa transmission

Il se peut qu’une personne atteinte de paludisme soit piquée par un moustique anophèle. Une petite quantité du sang qu’elle prélève se mélange à la salive de l’anophèle. Ce mélange sera par la suite injecté à la prochaine personne qu’elle pique, ce qui fait que la personne est désormais infectée. Dans le corps de la personne hôte, les parasites vont atteindre le foie. Ils vont y rester pendant plusieurs jours ou même plusieurs mois. Une fois mature, les parasites attaqueront les cellules sanguines. C’est à ce niveau que se présente les symptômes de la maladie. Le parasite présent dans les cellules sanguines peut également se transmettre par une transfusion sanguine. Mais aussi, par une transplantation d’organes ou même le partage de seringues contaminées. De même, il peut se transmettre d’une mère enceinte à son enfant.

Le diagnostic et les symptômes

Pour détecter le paludisme, on effectue un test diagnostic. Cela se fait en prélevant une goutte de sang qui sera par la suite analysée au microscope. Les symptômes du paludisme apparaissent dans les 10 à 15 jours après la piqure de l’insecte infecté. Ils se caractérisent par des attaques récurrentes de trois phases. D’abord, il se manifeste par :

  • Des frissons et maux de têtes ;
  • Des douleurs musculaires ;
  • De la fatigue ;
  • Des nausées et vomissements ;
  • Des diarrhées.

Puis, quelques heures plus tard, généralement une ou deux, la fièvre augmente fortement. Ensuite, la peau devient chaude et sèche. Enfin, la température chute et laisse place à d’abondantes sueurs, à la fatigue et faiblesse. La personne atteinte s’endort.

Les complications de la maladie

Souvent, les complications de la maladie causent la mort de la victime. 90% des décès par malaria enregistrés surviennent en Afrique et surtout chez les enfants.

La récurrence des épisodes

Les infections de paludisme à Plasmodium vivax et à plasmodium ovale peuvent présenter des rechutes. Et ce, quelques semaines ou mois après l’infection. Cela sera dû à des formes hépatiques dormantes.

L’atteinte cérébrale

Cette complication est appelée neuropaludisme. C’est le cas lorsque les cellules sanguines infectées par le parasite atteignent le cerveau. Cela entraînera des délires, des pertes de connaissance, le coma ou même la mort.

L’œdème pulmonaire

La forte accumulation de liquide dans les poumons peut entraîner de graves problèmes respiratoires.

L’insuffisance des organes et rupture de la rate

Cette insuffisance qui atteint les reins ou le foie ou encore la rupture de la rate peuvent tous causer la mort de la personne infectée.

L’anémie

La destruction des globules rouges infectées peut causer une anémie sévère.

La chute du sucre dans le sang

Certaines formes de la maladie provoquent une chute du taux de sucre dans le sang. Et, provoquent par la suite le coma ou la mort.

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Les personnes et les facteurs de risques

Les personnes à risque

Les voyageurs non immunisés venant de régions exemptes de paludisme sont très vulnérables à la maladie. En effet, les résidents des régions fréquemment exposées au paludisme acquièrent généralement une immunité partielle contre la maladie. Cela va atténuer la sévérité des symptômes. Mais cette immunité peut cependant disparaître si la personne déménage dans un pays où le parasite est absent.

De même, les femmes enceintes et leur enfant à naître. Les personnes atteintes du VIH/SIDA, les personnes qui subissent une transfusion sanguine sont tous à risque d’attraper la maladie.

Les facteurs de risque

La visite des régions tropicales où le paludisme est commun. Comme les pays africains du Sud, les pays du sous-continent indien, et les îles Salomon,. Cela constitue un grand facteur de risque.

La possibilité de guérison et la prévision du paludisme

En suivant le traitement approprié, la malaria peut être guérie et le parasite éliminé entièrement du corps de l’hôte. D’un autre côté les parasites de type Plasmodium vivax et ovale peuvent être réactivés. Surtout s’ils ne sont pas traités avec le bon traitement et la bonne posologie. Cela causera une rechute de la maladie même des mois ou des années après. Il en est de même du parasite de type Plasmodium malariae. S’il n’est pas traité dans les 24 heures, le paludisme à Plasmodium falciparum peut présenter des complications sévères.

Prévision

La protection totale contre le paludisme est impossible. On peut juste réduire les risques. Ainsi, il serait préférable de prendre des médicaments quelques jours ou semaines avant et après. Surtout lorsqu’on prévoit de voyager dans une région où le paludisme est présent. Il est également préférable de réduire les expositions aux moustiques notamment en utilisant des insectifuges et/ ou en dormant sous une moustiquaire.

Pour éviter l’aggravation

Afin d’éviter les éventuelles aggravations, il serait prudent d’effectuer immédiatement un test diagnostic sans délai. En particulier si les symptômes de la maladie se ressentent à la suite d’un voyage.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=paludisme_pm
http://sante.lefigaro.fr/sante/maladie/paludisme/quels-symptomes