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Les condylomes ou verrues génitales

Les condylomes, appelés aussi verrues génitales, sont des infections transmissibles sexuellement (ITS) assez fréquentes. Ils sont dus aux papillomavirus humain (VPH). Les condylomes se présentent sous forme de petites verrues sur les organes génitaux. D’après certaines estimations, plus de la moitié de la population sexuellement active contractera le VPH au cours de sa vie. Toutefois, l’organisme de ces individus va s’en débarrasser de façon spontanée. Et seul environ 1% de la population est victime de condylomes.

Les causes des condylomes

Le VPH possède environ une centaine de souches. Quelques-unes de ces derniers peuvent être à l’origine des condylomes génitaux. Comme les types 6 et 11 pour la majorité des cas. Ils sont très contagieux et se transmettent durant les contacts sexuels, ou même par contact peau à peau.

Les complications possibles

Certains types de VPH sont liés au cancer de la vulve, de l’utérus, de l’anus, ou plus rarement du pénis. Au fil du temps, certaines verrues génitales pourraient se transformer en lésions précancéreuses. Pour enfin, évoluer en cancer. Le test de Pap permet de détecter ces éventuels changements précancéreux. Ce qui aide à les traiter avant leur mutation en cancer. Si nombreux, les condylomes peuvent engendrer des problèmes durant un accouchement. Dans de cas très rares, les bébés nés de mères porteuses de condylomes pourraient avoir des verrues dans la gorge. Ou encore au niveau de l’arbre respiratoire (papillomatose), ce qui nécessitera une intervention chirurgicale.

Quand faut-il consulter ?

Si vous avez eu des rapports sexuels à risque ou si vous constatez des verrues sur vos organes génitaux, consultez un médecin. Ce dernier vous fera passer les tests de dépistages appropriés. Le test de Pap permettra de détecter une éventuelle lésion du col de l’utérus. Pour ainsi, réduire de manière efficace le nombre de cas de cancer de l’utérus.

Les symptômes des condylomes

La localisation

Généralement, les condylomes se manifestent sous forme de petites verrues au niveau des organes génitaux externes. C’est-à-dire, le pénis, la vulve, ou le scrotum. Dans certains cas, on peut les trouver dans le col de l’utérus, le vagin, dans la région de l’anus, ou dans l’urètre. Plus rarement, on peut les trouver dans la bouche. Ils n’atteignent principalement pas les cuisses.

L’aspect

Ils forment principalement des excroissances, ressemblant à la texture du chou-fleur. Par ailleurs, les condylomes sont aussi parfois plats ou surélevés. En ce qui concerne leur taille, ils font quelques millimètres mais peuvent avoir des lésions plus grandes. Ces lésions peuvent parfois être très nombreuses. D’autre part, elles peuvent également posséder un aspect acuminé, similaire à une crête de coq. Les condylomes ou verrues génitales ont la même couleur que la peau. Cependant, elles peuvent aussi être grises, roses, blanches ou brunes.

À savoir

Les condylomes peuvent déclencher des démangeaisons. Parfois, ils s’accompagnent d’une honte, d’une gêne et d’une souffrance morale. Surtout lorsqu’ils sont très visibles. Cela pourrait retarder la consultation d’un médecin.

Chez la femme

  • Des verrues sur les parois vaginales, la vulve, le périnée, le méat urétral, le col de l’utérin, et autour de l’anus ;
  • De l’inconfort ou des démangeaisons ;
  • Des saignements pendant les rapports sexuels.

Chez l’homme

Des verrues sur le prépuce, le frein, le gland, l’orifice urinaire et autour de l’anus.

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Qui sont les personnes à risque

Toutes les personnes actives sexuellement sont à risque de contracter cette maladie. Toutefois, les personnes suivantes sont particulièrement à risque :

  • Les personnes entre 20 et 24 ans ;
  • Les personnes ayant plusieurs partenaires sexuels ;
  • Les fumeurs : le tabac réduit l’immunité. Ainsi, s’ils contractent le VPH, ils ont moins de chances de l’éradiquer spontanément ;
  • Les personnes actives sexuellement dès le jeune âge ;
  • Les personnes qui ont contracté une autre ITS ;
  • Des personnes qui n’utilisent pas de préservatifs ;
  • Les personnes non-vaccinées contre les papillomavirus.

Pourquoi prévenir ?

La prévention aide à diminuer l’incidence des verrues et du cancer du col de l’utérus. Cela aide ainsi à prévenir la transmission des papillomavirus  et stopper le développement de l’infection. Eviter tabac permet au corps de mieux se protéger contre les VPH. Cela va aussi permettre à l’organisme de les éradiquer plus facilement.

 

Les mesures préventives de base

  • L’utilisation de préservatifs réduit le risque de transmission des condylomes. Cependant, ils ne sont pas 100% efficaces, car le virus se transmet aussi de peau à peau ;
  • Les vaccins Gardasil et Cervarix permettent de se protéger contre certaines souches de VPH. On les administre aux jeunes filles avant leurs premières relations sexuelles. Cela permet de les immuniser avant qu’elles ne soient en contact avec les VPH ;
  • Le vaccin Gardasil immunise face aux papillomavirus de type 6, 11 et 18 ;
  • Le vaccin Cervarix immunise face aux papillomavirus de type 16 et 18.

Mesures de dépistage

Chez la femme, un examen gynécologique suffit à diagnostiquer les verrues génitales. Sinon, test de Pap permet de détecter la présence de lésions. Chez l’homme il faut un examen endoscopique de l’urètre, ainsi qu’un examen génital complet pour déceler les verrues génitales.

Les traitements médicaux

Les verrues génitales peuvent disparaître sans intervention. Mais le traitement médical permet l’éradication des lésions visibles. Ce qui réduit même les risques de transmission. Toutefois, les personnes infectées peuvent éliminer les verrues à l’aide d’une crème, l’iquimod.

Sources:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=condylomes_verrues_genitales_sexualite_mts_its_pm
https://www.doctissimo.fr/sante/diaporamas/reconnaitre-maladies-peau-symptomes-cutanes/reconnaitre-condylome